Pierrot
avatar 14/10/2017 @ 23:15:49
D’une part l’infini de notre univers (en fait, on préfère parler d’univers fermé ou ouvert que fini ou infini 106). La question est en rapport avec la courbure spatiale. Un univers de courbure négative ou nulle est en effet infini, à l’inverse d’un univers de courbure positive. À l’heure actuelle, on ne sait pas avec certitude quelle est la courbure de notre univers107.
D’autre part l’infini « spatial » du multivers (c’est-à-dire en ce qui concernerait une multitude d’univers coexistants), étant entendu qu'il faut être très prudent dès que l'on se risque à utiliser le terme « espace» en faisant référence à par-delà notre univers, puisque l'espace tel qu'on le catégorise communément n'appartient qu'à notre univers. Ceci étant précisé, le multivers pose alors le problème de l’infini108 de deux manières. La première façon est de concevoir que les univers sont en nombre infini dans le multivers. Deuxièmement, on peut toutefois considérer que les univers sont en nombre fini dans le multivers. Mais alors, quand bien même parviendrait-on à prouver que le multivers, qui contient notre univers, est fini, que se poserait la question de la multiplicité des multivers. Car, au nom de quoi affirmerait-on arbitrairement qu’il n’existe qu’un seul multivers ? Toute limitation nous ramène au dilemme présent de l’unicité ou de la multiplicité109. C'est un débat qui dépasse infiniment le champ cosmologique. Il est évident que les astrophysiciens, si puissants soient leurs instruments de mesure et leurs outils mathématiques sont et seront impuissants à répondre à une telle question, qui est proprement métaphysique, au bon sens du mot, c’est-à-dire inaccessible à la connaissance physique. 110


1°Mais si l’on parle de la courbure spatiale. Ne faudrait-il pas comme l’homme lui-même ; l’épouse ? Autrement dit, ne faudrait-il que lui-même, se penche, plie l’échine en avant de manière positive, ou en arrière de manière négative? Pour l’heure j’avoue ne pas savoir avec certitude si ces deux formes de courbures n’aboutiraient pas, à une forme invisible de courbatures ?
2° La question des « multivers » se pose aussi en effet. Mais là, prenons un exemple très simple, vous prenez un « vers » dans un monde de multivers disposé sur un zinc et que vous videz à la vitesse lumière, aussi sec, ce vide se remplira par un autre et ainsi de suite. Autrement dit, quand bien même parviendrait-on à prouver que le multivers, qui contient mon univers, est fini, que se poserait l’autre question ; ailleurs existe-il d’autres multivers…à vider ?
Par conséquent tous ces puissants Physichiens , magichiens ou même carolinchiens sans omelette les mérovinchiennes (Jamais battue, femme tu seras !) resteront impuissants malgré leurs bidules de lorgnettes et leurs machins choses à boule. Face aux astraux négociants en eaux de vie qui eux resteront divins ! na .

Martin1

avatar 15/10/2017 @ 07:45:23
La theorie des multivers. Elle est née d'un mariage entre la physique quantique et la négation du hasard pur (tout evenement incluant deux issues possibles forcerait l'univers, qui ne peut prendre parti, a creer deux univers, un pour chaque issue). Je suis d'accord avec toi, C'est une theorie qui ne peut pas intéresser les physiciens car ils ne disposent d'aucun moyen pour la confirmer ou l'infirmer ; on ne pourrait accéder a un autre univers. A priori ce n'est pas une theorie physique mais plutõt philosophique.

Pour la question des courbures (nee dans un tout autre contexte celui de la relativité d'Einstein), l'homme doit en effet suivre la courbure et du meme coup, courber l'echine comme tu dis.
Mais la courbure de l'espace-temps concerne l'infiniment grand, l'impact des objets immensément massifs sur l'espace temps. A notre echelle, a la maniere d'une fourmi sur un globe de verre qui penserait marcher sur une surface plate, elles n'impliquent quasiment pas de changement et notre repere geographique reste orthonormé (a notre echelle, la somme des angles d'un triangle fait 180°).
Cependant il ressent l'effet de courbure par le simple phenomene d'orbite : la station spatiale est persuadee qu'elle va tout droit lorsqu'elle est captee par une orbite.

Eric Eliès
avatar 15/10/2017 @ 09:40:29
La theorie des multivers. Elle est née d'un mariage entre la physique quantique et la négation du hasard pur (tout evenement incluant deux issues possibles forcerait l'univers, qui ne peut prendre parti, a creer deux univers, un pour chaque issue).


Ca, c'est plutôt la théorie des univers parallèles d'Everett, qui est une interprétation un peu farfelue de la physique quantique qui intéresse plus les auteurs de SF que les physiciens. Le multi-univers, c'est autre chose, c'est considérer que les fluctuations du vide quantique ont généré plusieurs singularités (bigbang) et que des multitudes d'univers coexistent (dans quelque chose qu'on a appelait le multi-univers parce qu'il fallait bien lui donner un nom), chacun de ces univers possédant ses propres constantes cosmologiques. La théorie des cordes étaye cette conception mais elle n'a rien à voir avec la divergence des évènements que tu évoques, même si certains magazines (Science et Vie, etc.) font parfois des raccourcis un peu malheureux... Le multi-univers a donné par contraction le multivers, et suscité le problème métaphysique de Pierrot qui vide ses "vers" les uns après les autres au grand comptoir du cosmos en se demandant si la cave du patron est infinie ou pas...

Pierrot
avatar 15/10/2017 @ 09:53:02
Relativement intéressé par tout se qui touche à l’univers, j’ai comme vous l’avez deviné, pioché cette théorie sur un site d’internet.
Et donc, pour bien faire comprendre avec quelle facilité j’ai compris ces explications, je me suis permis, ( sans voiture) de déraper sur le sujet..Avec sérieux et application.

Martin1

avatar 15/10/2017 @ 10:19:51
Le multi-univers, c'est autre chose, c'est considérer que les fluctuations du vide quantique ont généré plusieurs singularités (bigbang) et que des multitudes d'univers coexistent (dans quelque chose qu'on a appelait le multi-univers parce qu'il fallait bien lui donner un nom)


ok. Effectivement quand j'ai vu "multivers", j'ai aussitôt pensé à Everett et à rien d'autre, j'ignorais complètement que les recherches des vrais physiciens avaient abouti à ce concept (je ne lis pas ces magazines, l'erreur vient de moi et non pas d'elles). Merci pour ton explication que je trouve en fait assez claire.

Eric Eliès
avatar 15/10/2017 @ 13:40:16
Je me permets juste de vous signaler, si le sujet de l'infini vous intéresse, la critique que je viens de mettre sur le site d'un livre intitulé "figures de l'infini", écrit par un historien des sciences. L'infini en question est au croisement des mathématiques, de la théologie et de la philosophie, ce qui inclut des spéculations cosmologiques sur la nature de l'univers. Ce qui est passionnant, c'est qu'il montre que dès l'Antiquité les hommes se sont interrogés sur la finitude ou non de l'univers, avec des arguments logiques subtils et élaborés qui ont suscité 2000 ans de débats et de controverses - qui ne sont pas encore tous résolus ! - au sein des communautés religieuses et scientifiques.

http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/51909


Tistou 25/10/2017 @ 22:18:38
Ouïe ouïe ouïe, Pierrot. Premier paragraphe à la limite de l'intelligibilité pour ma compréhension pourtant scientifique de formation ...
Heureusement arrive le second paragraphe délicieusement dérapant, comme un qui se serait forcé à rester concentré pour finir par lâcher les bondes, à l'usure.

Tiens en parlant d'usure, demain soir nous recevons les Biarrots (nous, je veux parler du FCG bien sûr !) et si on peut les avoir à l'usure, pourquoi pas ? (tu vois, moi aussi je puis déraper !)

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