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C’est l’automne, qui quand même
Nous nettoie à grands seaux
Le chemin, qui nous ramène
Doucement au berceau.
Qui sans cesse met en scène
Des hêtres, aux bouleaux
Qui subsistent puis s’aliènent
Pour finirent tout palot.
Où reflète, une sirène
Sur une flaque d’eau
Qui ballote et malmène
Un naufrage sans radeau.
Jusqu’ au glacial mécène
Nous ôtant du fardeau
Des amertumes lointaines
Au tombé de rideau.
Nous nettoie à grands seaux
Le chemin, qui nous ramène
Doucement au berceau.
Qui sans cesse met en scène
Des hêtres, aux bouleaux
Qui subsistent puis s’aliènent
Pour finirent tout palot.
Où reflète, une sirène
Sur une flaque d’eau
Qui ballote et malmène
Un naufrage sans radeau.
Jusqu’ au glacial mécène
Nous ôtant du fardeau
Des amertumes lointaines
Au tombé de rideau.
L'automne et l'hiver, de par leur mélancolie, sont décidément deux saisons que t'y t'inspires, Pierrot ! On retrouve bien là ta "patte" caractéristique, les mots qui se bousculent dans des images à la fois évocatrices et ambigües...C'est l'automne, comme un grand chambellan de l'hiver, que tu nous décrit là, annonçant la fin du monde et la fin du cycle de la vie, et nous libérant aussi par la même occasion de nos maux !
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