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L'arbre est seul maître
de ce monde troublé.
Majestueux,
il plie
ne rompt pas
Toise de son regard sec
ce qui l'entoure
menace ces êtres vils et orgueilleux
destructeurs et suffisants
Il attend
comme un élan de la terre
un refus, une vengeance
que la colère l'emporte et
recouvre tout
soudain.
Au creux de ses racines
il s'emplit de sève salvatrice
pour tenir bon
et être droit
encore
après la tempête.
Maître des lieux
presque serein
il renforce ses ramures fragiles
pour dominer encore
voire se relever
au lendemain du sinistre.
Et dire
“Je suis là”
de ce monde troublé.
Majestueux,
il plie
ne rompt pas
Toise de son regard sec
ce qui l'entoure
menace ces êtres vils et orgueilleux
destructeurs et suffisants
Il attend
comme un élan de la terre
un refus, une vengeance
que la colère l'emporte et
recouvre tout
soudain.
Au creux de ses racines
il s'emplit de sève salvatrice
pour tenir bon
et être droit
encore
après la tempête.
Maître des lieux
presque serein
il renforce ses ramures fragiles
pour dominer encore
voire se relever
au lendemain du sinistre.
Et dire
“Je suis là”
Philosophique et très agréable à lire
Un magnifique hommage à l’arbre, Nathafi.
Hier j’ai regardé un arbre résister à la tempête, c’était bien comme tu l’écris, il apparaît encore plus majestueux aujourd’hui. Il a l’air de dire « je suis là » comme dans ton beau poème.
C'est bien dit, bien pensé, bien vu, bravo Nathafi !
Hier j’ai regardé un arbre résister à la tempête, c’était bien comme tu l’écris, il apparaît encore plus majestueux aujourd’hui. Il a l’air de dire « je suis là » comme dans ton beau poème.
C'est bien dit, bien pensé, bien vu, bravo Nathafi !
Merci Cyclo et SJB !
Il est vrai que nous avons eu tout loisir ces derniers jours de constater combien ces arbres résistent face aux grands vents !
Oui, j'ai protesté souvent contre certains abattages d'arbres lors de remodelage des villes (Poitiers notamment, et même Bordeaux)...
J'aime toucher leurs troncs, me blottir à leur ombre, écouter les feuilles bruisser dans le vent, même léger... Sans arbre, la vie meurt. Quelquefois, je me sens enraciné moi-même...
J'aime toucher leurs troncs, me blottir à leur ombre, écouter les feuilles bruisser dans le vent, même léger... Sans arbre, la vie meurt. Quelquefois, je me sens enraciné moi-même...
Cette immobilité de l'arbre, altérité fondamentale par rapport à notre galopante mobilité, donne à songer/penser beaucoup. Cf les écrits de Francis Hallé.
Ton arbre est beau, il inspire dans mes sens la force de sa ramure. Semblable à la beauté de la nature éternelle de la création. J'aime et j'aime. FLC.
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