Bonjour à tous, toutes..
je dois hélàs déclarer forfait..je ne pourrais pas me joindre à vous.. un virus soudain dans la gorge et une tête endolorie... je ne serai pas un hôte agréable...
Bon souper à tous et toutes... et à la fois prochaine... :-)
OK, j'ai prévenu.
Prends soin de toi, Darius!
merci, je reste au chaud... et je bouquine... Amusez vous bien..:-)
Ben zut alors, Darius. Bons soins ... Encore un de malade et nous sommes 13 !
Ben zut alors, Darius. Bons soins ... Encore un de malade et nous sommes 13 !Héhé... Qui fera Judas ? :-D
Ben zut alors, Darius. Bons soins ... Encore un de malade et nous sommes 13 !C'est pas tout ça, il est temps de couper mon ordi et d'enfourcher mon fidèle destrier. Dringeling ! dringeling ! J'arrive !
Héhé... Qui fera Judas ? :-D
On attend avec impatience le compte-rendu!
On attend avec impatience le compte-rendu!
Les guerriers se reposent... Faut dire que la moyenne d'âge était assez ridée hier. Tous des vieux croûtons ! Ils ont pas arrêté de causer retraite et élections françaises, ça vous donne une idée. SJB avait oublié comment je m'appelais, il a râlé sur la musique et Mino s'est même laissé pousser des rouflaquettes. Enfin, heureusement qu'il y avait le rugby pour ramener dans leur regard le pétillement de leur jeunesse passée...
Je me suis, comme toujours, ennuyée à mourir, les boulettes à la Liégeoise n'avaient rien de liégeois, l'américain était depuis 3 jours dans le frigo et on n'a même pas pu rigoler en s'embrouillant dans les comptes!
Non décidément, je comprends pas pourquoi on est même encore allés boire un verre après le resto. Y avait des bonshommes tout noirs habillés en rose avec une collerette et puis Septu nous a dévoilé son côté Paris-Match en nous racontant les dessous du Nobel, tout ça en buvant du Coco-light sans glace (oooooh vilain financement du capitalisme le plus scandaleux).
Et vous savez quoi! Marvic joue à Candy Crush !
Et Tistou est persuadé que l'emmental c'est pas du fromage ! Surtout n'essayez pas de le convaincre du contraire, ce ne serait pas bon pour son équilibre psycho-alimentaire...
Bon, je vais pas citer tout le monde, ce serait indécent.
Je laisse à l'honorable Concile le soin de combler les vides et rectifier cette approche totalement subjective de l'événement.
Et sinon, je tiens quand même à vous dire MERCI, que je vous aime et que si DIEU - haha- le veut, je ne rendrai pas encore mon tablier en 2018.
:-)))))))))))
Saperlipopette !
Pauvre Bluewitch ! :-)))
Pour mes amis français indécis :
http://tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/…
http://tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/…
Pauvre Bluewitch ! :-)))
Si tu savais...
Des boulettes liégeoise végétariennes; c'est absurde. Il faudra goûter les vraies boulets liègeois avec la sauce au sirop la prochaine fois. Mais il faut reconnaitre qu'on va au cercle des voyageurs plus pour le cadre que pour la nourriture. Le regard de Tistou pétille toujours, rugby ou pas. Chez Débézed c'était peut-être aussi les bières au bar de l'hotel en regardant le dit match (cinq quand même) ! Cette soirée innéfable sera un nouveau jalon dans le rapprochement franco-belge : après que Mino et moi-même avons avoué toujours supporter les perdants, Mr Ludmilla a décrété que dans ce cas on était des vrais français.
Un grand merci à Blue pour l'organisation impeccable (comme toujours), à Marvic qui nous a donné le plaisir de confronter l'image virtuelle avec la réelle et, en attendant le compte rendu, vivement l'année prochaine.
Un grand merci à Blue pour l'organisation impeccable (comme toujours), à Marvic qui nous a donné le plaisir de confronter l'image virtuelle avec la réelle et, en attendant le compte rendu, vivement l'année prochaine.
Ceux qui n’étaient pas là vont le regretter pendant un an. Mais ils étaient là dans nos cœurs, dans nos pensées, dans notre esprit, nous avons beaucoup parlé d’eux (tant pis pour eux, ça leur apprendra, n’avaient qu’à être là).
Nous avons surtout pleuré notre nouvelle narratrice, notre petite Lobe toute en sourire et en Afrique, en nous demandant qui donc va raconter… C’était sans compter sur notre Blue-toujours-là, et sa plume alerte et caustique, sur Saule et sur les autres qui ne vont pas manquer.
On nous avait installés à la table d’honneur, presqu’au milieu du restaurant, cette année la qualité remplaçait la quantité. Nous étions treize à table et Mino, qui connaît bien ses saintes écritures, tremblait à l’idée qu’il serait peut-être le Judas. Mais pas longtemps, Mr Smith est arrivé, il a encore grandi d’une tête et on l’a venu venir de loin, Mino a respiré.
Blue, notre trésorière attitrée, plus charmante et attitrée que jamais, a sorti sa petite boite magique pour nous compter, nous étions tous là, ça pouvait commencer. Les crevettes, les boulettes, les frites et les coucous de Maline, se sont précipités sur nos assiettes, il était temps, nos grands verres de bière apéritive étaient sur le point de se vider une fois de plus et pour la quantième fois… heu ! quand on aime on compte pas.
L’ambiance était à la joie, aux rires, à l’animation, au bon vin blanc et bon vin rouge. Il fallait parler fort si on voulait s’entendre et tendre l’oreille si on voulait entendre ses voisins. Alors on a parlé très fort et on a bien tendu l’oreille. Dbz nous a raconté toutes ses visites à tous les gens qu’il connaît dans toutes les villes de Belgique, Septu nous a raconté ses parlotes avec tous les écrivains qu’il connaît à la foire du livre, Marvic, la petite nouvelle, nous a raconté avec émotion toutes les merveilles qu’elle avait découvertes dans Bruxelles et nous a expliqué comment on se débarrasse de son cher mari pour passer une bonne soirée… mais chut ! les confidences, promis, juré, ça ne se raconte pas.
Tout à coup un grand monsieur tout crollé s’est installé à coté de nous avec une boite à faire du bruit. Il l’a faisait marcher fort pour couvrir les autres bruits. Je lui ai demandé de marcher moins fort mais il m’a expliqué que ce n’était pas du bruit, c’était de la musique. Je lui ai demandé de passer un tango, j’aurais invité notre sorcière bleue mais il n’a pas voulu. Je lui ai demandé de passer une valse, j’aurais invité notre chère Ludmilla, mais il n’a pas voulu non plus. De toute façon, ni Ludmilla ni notre sorcière de charme n’auraient accepté, la place manquait, il aurait fallu danser sur les tables. La vie est parfois dure, vous savez…
Nous avons vidé consciencieusement les bouteilles et nous sommes sortis.
Nous nous sommes consolés en nous installant autour d’une table, sur une terrasse qui nous tendait les bras. Nous étions dans la douce chaleur d’un printemps précoce, les effluves de la nuit embaumaient l’atmosphère, les bonnes bières qui bercent et qui consolent coulaient des verres dans les gosiers, des grands hommes tout noir, en pantalon rose et veste rouge et or, décorés comme des sapins de Noël avec deux bagues à chaque doigt et un haut de forme sur la tête, sortaient de l’hombre, passaient silencieux, puis disparaissaient dans les mystères de la nuit. Une lune amicale nous éclairait de sa tendre lumière tandis que l’étoile du Berger brillait au firmament. On se serait cru au paradis.
Sur un arbre voisin une fleur blanche et pure s’est tout à coup ouverte, elle était épanouie comme une offrande, son parfum nous embaumait, nous l’avons contemplée puis nous avons fermé les yeux, nous avons vidé nos verres, nous nous sommes tus un instant puis, en rires et en pleurs, nous nous sommes séparés en nous disant, ce n’est qu’un au-revoir, mes frères, ce n’est pas un adieux, à l’année prochaine ou à bientôt, à Lille, à Besançon, à Liège ou à Paris…
Nous avons surtout pleuré notre nouvelle narratrice, notre petite Lobe toute en sourire et en Afrique, en nous demandant qui donc va raconter… C’était sans compter sur notre Blue-toujours-là, et sa plume alerte et caustique, sur Saule et sur les autres qui ne vont pas manquer.
On nous avait installés à la table d’honneur, presqu’au milieu du restaurant, cette année la qualité remplaçait la quantité. Nous étions treize à table et Mino, qui connaît bien ses saintes écritures, tremblait à l’idée qu’il serait peut-être le Judas. Mais pas longtemps, Mr Smith est arrivé, il a encore grandi d’une tête et on l’a venu venir de loin, Mino a respiré.
Blue, notre trésorière attitrée, plus charmante et attitrée que jamais, a sorti sa petite boite magique pour nous compter, nous étions tous là, ça pouvait commencer. Les crevettes, les boulettes, les frites et les coucous de Maline, se sont précipités sur nos assiettes, il était temps, nos grands verres de bière apéritive étaient sur le point de se vider une fois de plus et pour la quantième fois… heu ! quand on aime on compte pas.
L’ambiance était à la joie, aux rires, à l’animation, au bon vin blanc et bon vin rouge. Il fallait parler fort si on voulait s’entendre et tendre l’oreille si on voulait entendre ses voisins. Alors on a parlé très fort et on a bien tendu l’oreille. Dbz nous a raconté toutes ses visites à tous les gens qu’il connaît dans toutes les villes de Belgique, Septu nous a raconté ses parlotes avec tous les écrivains qu’il connaît à la foire du livre, Marvic, la petite nouvelle, nous a raconté avec émotion toutes les merveilles qu’elle avait découvertes dans Bruxelles et nous a expliqué comment on se débarrasse de son cher mari pour passer une bonne soirée… mais chut ! les confidences, promis, juré, ça ne se raconte pas.
Tout à coup un grand monsieur tout crollé s’est installé à coté de nous avec une boite à faire du bruit. Il l’a faisait marcher fort pour couvrir les autres bruits. Je lui ai demandé de marcher moins fort mais il m’a expliqué que ce n’était pas du bruit, c’était de la musique. Je lui ai demandé de passer un tango, j’aurais invité notre sorcière bleue mais il n’a pas voulu. Je lui ai demandé de passer une valse, j’aurais invité notre chère Ludmilla, mais il n’a pas voulu non plus. De toute façon, ni Ludmilla ni notre sorcière de charme n’auraient accepté, la place manquait, il aurait fallu danser sur les tables. La vie est parfois dure, vous savez…
Nous avons vidé consciencieusement les bouteilles et nous sommes sortis.
Nous nous sommes consolés en nous installant autour d’une table, sur une terrasse qui nous tendait les bras. Nous étions dans la douce chaleur d’un printemps précoce, les effluves de la nuit embaumaient l’atmosphère, les bonnes bières qui bercent et qui consolent coulaient des verres dans les gosiers, des grands hommes tout noir, en pantalon rose et veste rouge et or, décorés comme des sapins de Noël avec deux bagues à chaque doigt et un haut de forme sur la tête, sortaient de l’hombre, passaient silencieux, puis disparaissaient dans les mystères de la nuit. Une lune amicale nous éclairait de sa tendre lumière tandis que l’étoile du Berger brillait au firmament. On se serait cru au paradis.
Sur un arbre voisin une fleur blanche et pure s’est tout à coup ouverte, elle était épanouie comme une offrande, son parfum nous embaumait, nous l’avons contemplée puis nous avons fermé les yeux, nous avons vidé nos verres, nous nous sommes tus un instant puis, en rires et en pleurs, nous nous sommes séparés en nous disant, ce n’est qu’un au-revoir, mes frères, ce n’est pas un adieux, à l’année prochaine ou à bientôt, à Lille, à Besançon, à Liège ou à Paris…
Je suis vraiment désolé, n'ayant pas le don d'ubiquité de ne pas avoir été des vôtres hier soir, et j'espère être présent l'année prochaine.
C’était sans compter sur notre Blue-toujours-là, et sa plume alerte et caustique,
Je me repens (un petit peu)... :-)
J'ai pensé à vous hier soir, j'espère que je serai là l'année prochaine...
J'ai pensé à vous hier soir, j'espère que je serai là l'année prochaine...
Pareil.
Et merci pour le retour SJB!
Deux comptes rendus inspirés ! Quel talent ces deux lecteurs déploient lorsqu'ils relatent, dissèquent, subliment ! Il en faut, du talent, croyez-moi, pour donner du piment à une soirée morne comme des boulettes liégeoise végétarienne, pour sublimer un repas terne comme « clef » écrit sans « f », pour enfin décrire l'ennui (Flaubert en serait jaloux) de discussions pédantesques tournant autour d'un prix dont tout le monde parle sans vraiment savoir pourquoi, et sur lequel Septu est impiègeable.
Au-delà de l'immensité abyssale de la lassitude qui toute la nuit impoliment m'étreignit, je dois dire que j'ai également remarqué que les yeux de Tistou brillaient, et cela m'a donné à penser, un moment. L'homme qui lit par les oreilles se tait et regarde. (Je sais, je lui ai demandé si il était vraiment Français, il m'a répondu que ceux qui s'écoutent parler, ceux dont je parlais donc, étaient parisiens en général. Il y en avait des parisiens, et c'est vrai qu'ils s'écoutaient parler, mais ça tombait bien, parce que je les écoutais parler aussi.). Il écoute aussi, Tistou, rompu à l'exercice par des kilomètre de texte déclamés. Mais je ne suis pas écrivain moi, ce qui fait que Tistou, quand il m'écoute moi, il grimace, il grince, il fronce. Il n'est pas aussi impressionnant que Bolcho quand il fronce. 'fin le Bolcho de d'habitude, parce que là il était fatigué comme du communisme cubain, SJB a d'ailleurs essayé de le sortir de sa tanière, et J'ai cru voir, dans les propos d'SJB, de la sagesse que son âge respectable serait en droit de détenir. Je me suis ébroué, dérangé par cette sensation singulière.
Blue, qui initialement s'appelait « BlueWitch », je vous le rappelle, et qui à subtilement laissé tomber la partie de son pseudonyme qui rappelle trop sa vraie nature dans la vrai vie, ne se cache même plus de ses pratiques occultes. Je crois honnêtement qu'elle ne paye même pas le « Cercle des voyageurs », et que cette organisation sans faille dont elle fait preuve vaille que vaille repose sur des sacrifices d'escargots de bourgogne.
J'eusse voulu m'entretenir au moins, pour ne pas avoir eu l'impression de m'être déplacé pour rien, au grand pope, au moteur du site, au papyrus des critiqueurs libres, à l'arbre pleureur lui-même, parce que j'aurais aimé qu'il efface certains commentaires du site, en particulier ceux de gens avec lesquels je ne suis pas d'accord parce qu'ils sont de droite. J'ai cru comprendre qu'il ne peut souffrir mes simagrées, et qu'il n'était pas d'humeur à écouter sa cour.
Bref, la prochaine fois, ceux que ne sont pas encore venus, si vous hésitiez, passez votre tour.
Au-delà de l'immensité abyssale de la lassitude qui toute la nuit impoliment m'étreignit, je dois dire que j'ai également remarqué que les yeux de Tistou brillaient, et cela m'a donné à penser, un moment. L'homme qui lit par les oreilles se tait et regarde. (Je sais, je lui ai demandé si il était vraiment Français, il m'a répondu que ceux qui s'écoutent parler, ceux dont je parlais donc, étaient parisiens en général. Il y en avait des parisiens, et c'est vrai qu'ils s'écoutaient parler, mais ça tombait bien, parce que je les écoutais parler aussi.). Il écoute aussi, Tistou, rompu à l'exercice par des kilomètre de texte déclamés. Mais je ne suis pas écrivain moi, ce qui fait que Tistou, quand il m'écoute moi, il grimace, il grince, il fronce. Il n'est pas aussi impressionnant que Bolcho quand il fronce. 'fin le Bolcho de d'habitude, parce que là il était fatigué comme du communisme cubain, SJB a d'ailleurs essayé de le sortir de sa tanière, et J'ai cru voir, dans les propos d'SJB, de la sagesse que son âge respectable serait en droit de détenir. Je me suis ébroué, dérangé par cette sensation singulière.
Blue, qui initialement s'appelait « BlueWitch », je vous le rappelle, et qui à subtilement laissé tomber la partie de son pseudonyme qui rappelle trop sa vraie nature dans la vrai vie, ne se cache même plus de ses pratiques occultes. Je crois honnêtement qu'elle ne paye même pas le « Cercle des voyageurs », et que cette organisation sans faille dont elle fait preuve vaille que vaille repose sur des sacrifices d'escargots de bourgogne.
J'eusse voulu m'entretenir au moins, pour ne pas avoir eu l'impression de m'être déplacé pour rien, au grand pope, au moteur du site, au papyrus des critiqueurs libres, à l'arbre pleureur lui-même, parce que j'aurais aimé qu'il efface certains commentaires du site, en particulier ceux de gens avec lesquels je ne suis pas d'accord parce qu'ils sont de droite. J'ai cru comprendre qu'il ne peut souffrir mes simagrées, et qu'il n'était pas d'humeur à écouter sa cour.
Bref, la prochaine fois, ceux que ne sont pas encore venus, si vous hésitiez, passez votre tour.
Une fois de plus, le repas CL fut un sommet du plat pays dont la renommée, due à l’excellence de l’organisation d’une animatrice d’origine schtroumpfe, ramène à chaque fois une garde et arrière garde toujours plus valeureuse.
Après une revue en détail des troupes essentiellement destinée à identifier qui est Belge ou Français, histoire de ne pas faire d’imper dans la suite de la conversation, force est de constater que nos amis d’outre Quiévrain ont toujours un esprit aussi avisé et réaliste : ils se sont rendus à l’idée que nous (les Français pour ceux qui suivent) avons réussi à rendre le choix d’un bulletin de vote aussi improbable que de nommer un premier ministre Belge, que nous croyons la France (par définition Paris) au dessus du reste du monde et qu’on ne peut nous faire taire qu’en égrenant la litanie des bières locales toutes plus improbables les une que les autres.
Quoi que, au niveau géographie alternative, je leur reprocherais bien de supposer que le pSG est le club de foot de la capitale alors que tout le monde sait bien que, les soirs de déculottées, il s’agit en fait d’un petit club de banlieue que la commune de Saint Germain en Laye à relégué dans un camp logé au fond de la forêt éponyme.
A noter le superbe effort du Club des Voyageurs qui a réussi, pour la première fois au bout de 10 ans, à nous faire libérer la salle avant l’heure de la fermeture : il suffisait de faire venir un « musicien » (même si les avis diffèrent sur la qualification) faisant plus de bruit que nous.
Mais, qu’est ce que Bruxelles est beau sous un air printanier ! Moi qui n’étais jamais venu que sous le crachin et le vent coupant, quelle joie de déambuler dans les rues en fête, en faisant semblant de ne pas s’offusquer de quelques incongruités comme le fait que les fleurs y éclosent la nuit au dessus de nos têtes, que les mannequins ne pissent plus ou que les blancs se griment en noir pour demander l’aumône sans déclencher d’émeute… Même la Jupiter était guillerette en ce soir béni.
Tout le monde ramena bien ses livres en trop (même Blue qui tenta de nous faire dissoudre dans l’alcool ses restes de déménagement) mais quelle joie d’organiser un petit chemin de fer littéraire au milieu de la table regorgeant de mets tous plus bizarres les uns que les autres, au grand dam de SJB qui craignait que la sauce gâche les livres (ou l’inverse, je ne sais plus). Enfin, en en cachant quelques uns sous les valises des voyageurs et en semant le reste aux terrasses des estaminets rencontrés dans notre errance nocturne, nous en vînmes finalement à bout.
Un grand merci à tous pour votre accueil. Au retour, nous avons acheté les billets pour l’année prochaine.
Après une revue en détail des troupes essentiellement destinée à identifier qui est Belge ou Français, histoire de ne pas faire d’imper dans la suite de la conversation, force est de constater que nos amis d’outre Quiévrain ont toujours un esprit aussi avisé et réaliste : ils se sont rendus à l’idée que nous (les Français pour ceux qui suivent) avons réussi à rendre le choix d’un bulletin de vote aussi improbable que de nommer un premier ministre Belge, que nous croyons la France (par définition Paris) au dessus du reste du monde et qu’on ne peut nous faire taire qu’en égrenant la litanie des bières locales toutes plus improbables les une que les autres.
Quoi que, au niveau géographie alternative, je leur reprocherais bien de supposer que le pSG est le club de foot de la capitale alors que tout le monde sait bien que, les soirs de déculottées, il s’agit en fait d’un petit club de banlieue que la commune de Saint Germain en Laye à relégué dans un camp logé au fond de la forêt éponyme.
A noter le superbe effort du Club des Voyageurs qui a réussi, pour la première fois au bout de 10 ans, à nous faire libérer la salle avant l’heure de la fermeture : il suffisait de faire venir un « musicien » (même si les avis diffèrent sur la qualification) faisant plus de bruit que nous.
Mais, qu’est ce que Bruxelles est beau sous un air printanier ! Moi qui n’étais jamais venu que sous le crachin et le vent coupant, quelle joie de déambuler dans les rues en fête, en faisant semblant de ne pas s’offusquer de quelques incongruités comme le fait que les fleurs y éclosent la nuit au dessus de nos têtes, que les mannequins ne pissent plus ou que les blancs se griment en noir pour demander l’aumône sans déclencher d’émeute… Même la Jupiter était guillerette en ce soir béni.
Tout le monde ramena bien ses livres en trop (même Blue qui tenta de nous faire dissoudre dans l’alcool ses restes de déménagement) mais quelle joie d’organiser un petit chemin de fer littéraire au milieu de la table regorgeant de mets tous plus bizarres les uns que les autres, au grand dam de SJB qui craignait que la sauce gâche les livres (ou l’inverse, je ne sais plus). Enfin, en en cachant quelques uns sous les valises des voyageurs et en semant le reste aux terrasses des estaminets rencontrés dans notre errance nocturne, nous en vînmes finalement à bout.
Un grand merci à tous pour votre accueil. Au retour, nous avons acheté les billets pour l’année prochaine.
Non décidément, je comprends pas pourquoi on est même encore allés boire un verre après le resto. Y avait des bonshommes tout noirs habillés en rose avec une collerette et puis Septu nous a dévoilé son côté Paris-Match en nous racontant les dessous du Nobel, tout ça en buvant du Coco-light sans glace (oooooh vilain financement du capitalisme le plus scandaleux).
Oui, mais avec une rondelle de citron le coca!...
Et puis à ma décharge Tistou aussi a donné dans le "capitalisme"
(Roooh, pas gentil ça de dénoncer ses petits camarades!...)
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