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Je suis tombé hier sur un article de Marcela Iacub, daté de 2010, présentant cette nouvelle édition de La révolte des masses. L'article est globalement élogieux mais pour de mauvaises raisons car il me semble que Marcela Iacub a lu trop vite (ou alors qu'elle était bien fatiguée le jour où elle a écrit sa critique) ; en tout cas, elle n'a pas compris la pensée politique d'Ortéga y Gasset, qui ne cherche pas la résurrection d'une aristocratie intellectuelle et ne déplore pas l'avènement d'une société démocratique. Même si Ortega y Gasset est un penseur à contre-courant, l'homme-masse qu'il condamne, au début des années 30, est avant tout celui qui accepte de renoncer à son héritage culturel pour se dissoudre dans le communisme ou le fascisme et se contente de vivre au présent, en parasite de la civilisation, sans jamais envisager d'œuvrer au bien des générations futures... Comme quoi, les éditeurs auraient parfois plus intérêt à pointer vers CL que vers certains sites "institutionnels" qui ne sont pas exempts de raccourcis et d'interprétations erronées...
Marcela Iacub....
Marcela Iacub....
:))
OH, Marcela Iacub... Personnage intéressant !
Mais comme me disait un ami à propos de DSK, "il a cru devenir César, il a fini Pompée (pompé)".
Y en a pas un peu marre de cette mise en avant sans cesse de la sexualité ?
Trop facile en plus de critiquer de façon anachronique les philosophes du début du XXème...
Mais comme me disait un ami à propos de DSK, "il a cru devenir César, il a fini Pompée (pompé)".
Y en a pas un peu marre de cette mise en avant sans cesse de la sexualité ?
Trop facile en plus de critiquer de façon anachronique les philosophes du début du XXème...
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