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Elle haletait, perdue dans la forêt. Elle saisi un couteau laissa s'échapper une goutte de sang de son front pour ouvrir le passage. Le passage entre la porte de sa chambre et le paradis. C'était fou, toutes ces images qui se détachaient de l'atmosphère pour ne former qu'un seul univers, le sien, ou seul le goût du sang donnait de la saveur aux frugalité des repas qu'elle mangeait, ou plutôt qu'elle dévorait.
Elle voulait toucher le summum, elle était au sous-sol rampant tel un rat dont le râle exprimait une faim infinie. A travers ces galeries, elle voyait des miroirs et des baies vitrées, le tout donnant une vue imprenable sur la ville et ses habitants. Oui on pouvait voir les couples faire l'amour à travers les fenêtres, ou les femmes enfiler leurs bas. Mais cela n'avait aucun sens.
La petite fille avait maintenant 18 ans et jamais elle n'avait vu tel outrage que ce qui avait été commis sur la porte d'entrée de son logis : une croix, tracée avec du sang. Alors elle pris ses jambes à son coup et couru le plus loin possible de ce qui la ramenait à sa réalité. Une fois encore, elle était telle un rat qu'on abandonne de gîte.
Alors elle se rasa la tête, sans penser aux conséquences. Les passants la prenaient pour une cancéreuse ou une sidaique, mais elle s'en moquait. Là, tout au fond de son coeur il y avait l'espoir d'un monde meilleur.
Elle voulait toucher le summum, elle était au sous-sol rampant tel un rat dont le râle exprimait une faim infinie. A travers ces galeries, elle voyait des miroirs et des baies vitrées, le tout donnant une vue imprenable sur la ville et ses habitants. Oui on pouvait voir les couples faire l'amour à travers les fenêtres, ou les femmes enfiler leurs bas. Mais cela n'avait aucun sens.
La petite fille avait maintenant 18 ans et jamais elle n'avait vu tel outrage que ce qui avait été commis sur la porte d'entrée de son logis : une croix, tracée avec du sang. Alors elle pris ses jambes à son coup et couru le plus loin possible de ce qui la ramenait à sa réalité. Une fois encore, elle était telle un rat qu'on abandonne de gîte.
Alors elle se rasa la tête, sans penser aux conséquences. Les passants la prenaient pour une cancéreuse ou une sidaique, mais elle s'en moquait. Là, tout au fond de son coeur il y avait l'espoir d'un monde meilleur.
Ton texte me fait l'effet d'un tableau surréaliste, avec plein d'images étranges, de détails singuliers...Il faut prendre de la hauteur pour saisir la cohérence du tout, inquiétant malgré la touche d'espoir de la fin ! J'aime bien, c'est presque un poème, avec ses allitérations (elle était au sous-sol rampant tel un rat dont le râle exprimait une faim infinie).
Shiavone, intermittente de Vos Ecrits. Ton rythme c'est tous les 4 ans ?! Le prochain en 2020 ??
Etrange ce que tu nous proposes. En effet, une succession d'images plutôt dérangeantes, pas forcément interprétables mais visuelles. Mais c'est plus du ressenti que du compris. J'aurais aimé coimprendre un peu mieux où tout cela nous menait ...
Etrange ce que tu nous proposes. En effet, une succession d'images plutôt dérangeantes, pas forcément interprétables mais visuelles. Mais c'est plus du ressenti que du compris. J'aurais aimé coimprendre un peu mieux où tout cela nous menait ...
La beauté du texte réside dans son étrangeté son extravagance et son excentricité
Cela me rappelle la métamorphose de kafka le réel et l irréel s enlaçant étroitement
Ce qui dérange sollicite nécessairement notre intelligence
Cela me rappelle la métamorphose de kafka le réel et l irréel s enlaçant étroitement
Ce qui dérange sollicite nécessairement notre intelligence
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