Mr.Smith

avatar 21/06/2016 @ 11:26:53
    Mais je voudrais dire à Mr Smith qu'il se trompe complètement quand il dit : « Or, en Belgique, dans les années 60, ça ne s'est pas bien passé du tout entre les mineurs Italien et les Belges qui les accueillaient ». Il est victime d'une désinformation malveillante.


Je te crois, SJB. Après avoir fouiné un peu, il apparait que les frictions entre Italiens et autres communautés ont eu lieu en Suisse, surtout.

Cela n'affaiblit pas vraiment mon propos. Une génération, même nombreuse, se dilue, s'adapte et se mélange.
Lorsque les flux ne s'interrompent pas, ce processus de dilution est interrompu, rappelant avec une obstination idiote aux engeances suivantes les éléments identitaires qui s'étaient étiolés.

Je reste convaincu que si les Italiens ne s'étaient pas calmés après Marcinelle, ce sont d'eux que nous parlerions aujourd'hui.

Saint Jean-Baptiste 21/06/2016 @ 11:45:40


Cela n'affaiblit pas vraiment mon propos. Une génération, même nombreuse, se dilue, s'adapte et se mélange.
Lorsque les flux ne s'interrompent pas, ce processus de dilution est interrompu,

Je reste convaincu que si les Italiens ne s'étaient pas calmés après Marcinelle, ce sont d'eux que nous parlerions aujourd'hui.

Je suis d'accord avec toi, Mr. Smith, à propos du flux ininterrompu, je n'y avais jamais pensé mais c'est assez vraisemblable.

Par contre, après Marcinelle, les Italiens excités étaient ceux restés en Italie, notamment je ne sais plus quel ministre qui avait injurié les Belges. (Entre parenthèses, on en a l'habitude !)
En Belgique, au contraire, tous les mineurs ont fraternisé sans la moindre discrimination entre Italiens et Belges. Comme encore aujourd'hui, lors de la commémoration du soixantième anniversaire.

Martin1

avatar 21/06/2016 @ 11:46:15
@ Mr Smith.
Pour répondre à ta question :

Ceci étant dit, si l'on admet l'échec de l'immigration nord africaine, et que l'on propose comme remède «l'assimilation», comment cela se traduit-il concrètement ? Je ne vois pas.


En quoi consiste une politique d'assimilation ? Voilà ce que je répondrai d'instinct :
1) prendre conscience que l'on ne peut évidemment assimiler 1 million de personnes en un an. L'assimilation ne se fait que par petits effectifs. Donc régulation sérieuse, voire cessation de l'immigration déjà bien trop nombreuse. Renvoyer dans leur pays les clandestins.
2) Exiger de l'immigré qu’il apprenne le français dès son arrivée ; de placer immédiatement ses enfants dans une école, pour qu'il l'apprenne.
3) Interdire les éléments culturels étrangers qui n'ont rien à faire sur le terrain public français : voile, boucherie halal, restaurant sans porc, minarets, piscines non mixtes.
4) Cesser les concessions inutiles : ces entreprises qui acceptent des pauses "prière" pour ceux qui veulent prier 5 fois par jour. Ces selfs qui n'achètent plus de porc. Ces universités qui n'ont plus le courage d'exclure les étudiantes voilées.
5) Empêcher le communautarisme. Par logique géographique (proximité du travail et coût de la vie), il se fait dans les banlieues. Cela ne peut se résoudre que par une politique de la ville : redynamisation des zones urbaines, participation des étrangers à cette redynamisation, et surtout mettre fin à tous ces endroits où les immigrés se retrouvent majoritaires : HLM, asiles : il faut pour cela leur permettre de devenir propriétaires. Et d'une politique de l'emploi : le chômage mène droit au communautarisme. Les étrangers n'ont pas à être majoritaires où que ce soit : la majorité, c'est le communautarisme, donc la défiance vis-à-vis de l'autorité, donc la délinquance.
6) Réformer les prisons. Organiser des travaux d'intérêt général pour que les prisonniers immigrés, qui y sont largement majoritaires, n'y passent pas leur temps à se côtoyer entre eux ; se conformer aux effectifs pour qu'ils cessent d'y être entassés (c'est retrouver le problème du HLM) ; retrouver une rigueur disciplinaire (portables, messages à l'extérieur, "bandes", etc).
7) Permettre à la police de reprendre le pied sur les banlieues où elle n'a plus accès. En d'autres termes : accroître largement ses capacités d'action.
8) Restaurer le service militaire : un moyen de contrôle sur les jeunes français naturalisés, les éduquer à une forme de patriotisme, à l'amour de la République, et prévenir ainsi les éléments les plus délinquants. En outre, cela permettra de les intégrer plus facilement.
9) Suspendre ou du moins réguler drastiquement les aides financières et les soins gratuits distribués aux immigrés : c'est triste, mais comme pour la plupart ils viennent de pays où l'assistanat n'existe pas, beaucoup renoncent en conséquence à trouver du travail. Or l’assimilation de l’adulte se fait essentiellement par le travail. Un immigré doit venir en France pour travailler : un étranger chômeur est un élément dangereux et qui vit de surcroît sur le dos du contribuable.
10) Cesser immédiatement la scandaleuse politique tenue à l'égard des réfugiés politiques sous pression de l'Europe : soit un étranger obtient son droit de refuge, soit il retourne dans son pays. C'est l'un ou l'autre : aujourd'hui il y a le clandestin, le demandeur d'asile en attente, le protégé subsidiaire (réfugié temporaire), et le réfugié proprement dit. Bien entendu, les 60% des réfugiés à qui nous refusons le droit d'asile... restent sur le sol français où ils pourrissent dans les banlieues. Incroyable... mais vrai.
11) Clarifier complètement le débat sur l'islam en expliquant que les versets les plus violents du Coran sont purement incompatibles avec la République et la laïcité mais que la République laïque accepte totalement le musulman s'il veut s'intégrer.
12) Employer des mesures sévères contre le racisme, quel qu'il soit, particulièrement au travail et à l'école. En effet, on ne peut prendre le risque que les immigrés n'aiment pas le pays qui les accueille. Je rappelle que le racisme anti-blanc est exactement proportionnel au racisme anti-noir, lequel n’est qu’une réaction contre le communautarisme. Les étrangers sont trop nombreux, et déjà une grosse partie d'entre eux vivent dans une haine certaine de cette France qui les nourrit mais qui aussi souvent les insulte et les laisse se ghettoïser dans les banlieues. C’est logique : il faut faire de la France leur patrie. Cela demande une sévérité implacable contre tout ce qui ressemble à du racisme.

Le danger d'une telle politique est qu'à vouloir aller trop vite on risquerait d'accélérer la fracture sociale : il est si tard...
Mais elle doit se faire dans un respect absolu et une protection garantie des personnes assimilées.

Martin1

avatar 21/06/2016 @ 11:54:10
Pour résumer, il s'agit essentiellement d'un combat contre le communautarisme.
Logique, puisque c'est le fruit direct de la politique d'intégration depuis vingt ans.

Les gauchistes seront contents : la lutte contre le racisme y tient une place essentielle.
Les "droitistes" seront satisfaits : l'ordre y est la priorité.
Les étrangers y trouvent leur compte : ils obtiennent les moyens de s'intégrer et de se diluer parfaitement dans la société qui les accueille.

C'est le seul moyen d'éviter la guerre civile pour moi.

Colt
avatar 21/06/2016 @ 13:04:28
@ Martin

Je suis vraiment d'accord avec ces points, à part le 8. Le service militaire n'a jamais nourri l'amour de la patrie... peut-être que ceux qui l'ont fait peuvent en témoigner...
Ceci étant dit, le cadre donné par l'armée pour des personnes en perte de repère ou en difficulté sociale est mobilisable. On peut y apprendre un métier (hormis celui de soldat) : mécanicien, informaticien...
Je me souviens que Ségolène Royale, lors sa campagne présidentielle, avait émis l'idée d'envoyer les jeunes délinquants à l'armée, faire une sorte de service. Elle avait essuyé pas mal de moqueries... je me demande si aujourd'hui ça ferait encore rire ?

Quant au point 11, il est à creuser. L'islam de France doit évoluer et réviser certains de ses dogmes, notamment l'impossibilité de l'exégèse du Coran, de recherche historique sur Mahomet, la soumission de la femme à l'homme (ce qui touche aussi à la culture du pays d'origine)... bref se tourner aussi vers la raison...

Saule

avatar 21/06/2016 @ 13:06:52
Excuse-moi Martin mais ça ne me semble pas réaliste.

Car en effet les eurocrates sont braqués sur la réduction des déficits et donc on impose des mesures d'austérités qui veulent dire que il n'y aura pas de relance économique et donc pas d'emplois (car en effet, l'emploi est la première chose pour intégrer les gens). Et ensuite il n'y a pas de budgets pour tout ce que tu suggère. Il faudrait donner des moyens à la police, des cours de français aux immigrés, moderniser les prisons, subsidier les assoc qui travaillent à l'intégration,..Même pour faire la chasse aux clandestins il faut des budgets.

Colt
avatar 21/06/2016 @ 13:56:19
Oui, Saule, il faut des budgets. Et pourquoi pas ceux que l'on trouve pour sauver les banques qui jouent à la roulette russe sur les marchés financiers ? Ceux que l'on débloque quand on veut étouffer les revendications des mécontents, en subventionnant leurs branches à coups de millions ?...
Tout ça pour dire que ce n'est qu'une question de budget, c'est avant tout politique... De l'argent, il y en a et on en trouve pour certaines actions, pas pour d'autres. Ce qui nous emmène sur un autre terrain : Pourquoi n'agit-on pas alors ? Qui a intérêt à l'immigration massive et l'immigration incontrôlée ?
Non, non, je ne verse pas dans le complotisme. Je ne répondrais pas les illuminati, les francs-maçons... Qui se gave de ces travailleurs corvéables à merci et sous-payés ? Notre économie, justement !

Martin1

avatar 21/06/2016 @ 14:17:02
@ Saule : Certes. D'où l'intérêt de quitter l'Europe au plus vite et de se libérer les mains...

Ici, c'est une réforme de fond : toutes les réformes crèvent le budget. Mais elle correspond à une certaine vision politique, ce n'est pas une "mesurette" comme on en fait depuis maintenant vingt ans, et promet à mon sens de sauver ce qui permet d'être sauvé et d'écarter un danger bien plus grand qui est la guerre.

Le service militaire, par exemple, crèvera le budget, c'est évident. En fait, tout le reste également.
Mais c'est parce que le système est usé, rouillé, à tel point qu'il ne peut se rénover.
Il y a un besoin urgent de limiter les dépenses de l'Etat en faisant remplacer le système de la Sécurité Sociale par un système qui tient moins de l'assistanat que de l'aide. Notre pays s'est ramolli à cause de cette Sécu.

Evidemment, c'est du réformisme : l'Etat va certes creuser son budget mais s'il compense avec une réforme de la Sécurité Sociale, système qui est à foutre à la poubelle depuis bien longtemps, cela peut le dégager un peu.
Les grands politiques de l'Histoire sont tous des réformateurs de ce type je pense. Si Napoléon avait dit d'emblée à son ministre des Finances tous ses projets de réforme, celui-ci aurait tout de suite dit que le budget ne le lui permettrait pas...

@ Colt : Je comprends tout à fait tes réticences à l'égard du service militaire. A vrai dire, je suis arrivé à cette idée par une constatation : l'Education Nationale remplit pour le moment très mal son rôle à la fois d'éducateur et d'intégrateur. Il me fallait chercher un organisme de soutien qui puisse se centrer sur les jeunes défavorisés : pourquoi pas un service militaire spécialisé pour eux ? Cette idée de Ségolène Royal, je l'avais déjà entendue et je suis tout à fait d'accord qu'elle était loin d'être idiote.
Le service militaire ne l'a plus rempli depuis longtemps, ce rôle patriotique, en effet, parce qu'il coûtait cher et que pour limiter les dépenses les officiers les cadraient de façon minimaliste, qu'il s'était considérablement appauvri en terme d'entraînement, et se faisait dans un pays qui était en paix depuis 35 ans.
Mais le service militaire, jadis, au XIXème siècle et jusqu'aux guerres mondiales, fut une grande école patriotique et républicaine.
Ton idée est une autre piste à creuser, une alternative séduisante, je l'avoue.

Radetsky 21/06/2016 @ 15:07:50
Martin, tes 12 points matérialisent une politique de Salut Public qu'aucun politicien en vue n'est disposé ou capable d'appliquer, sans parler des c......s molles de l'Europe qui y verraient une entrave aux dogmes libéraux.
On est mal barrés.
Une parenthèse pour le service militaire : beaucoup d'officiers ont vu d'un bon oeil sa suppression à l'époque. Ils doivent s'en mordre les doigts aujourd'hui. Mais un militaire ça ne se forme pas dans des casernes, qu'il faudrait raser : tout le monde dehors en camps mobiles.
Comme les prisons, à raser aussi : tout le monde dehors et au boulot (utile).

Radetsky 21/06/2016 @ 15:15:29
@Mr Smith
Non, Radetsky, je ne comprends toujours pas. Que veut dire « Dans toute leur rigueur, comme dans toutes leurs vertus » ? Le problème majeur ne vient pas d'un refus légal, mais d'une incompatibilité sociale.
Je suis étonné d'un tel discours venant de ta part. Je te savais entier et véhément, pas brouillon.
La rigueur vient des lois elles-mêmes, qu'on n'applique pas à fond, les vertus y sont contenues : l'acceptation de quiconque les accepte sans barguigner et sans statuts spéciaux.
Le refus est bel et bien légal, puisque réclamé pour une foule de pratiques et dispositions dérogatoires (vestimentaires, alimentaires, scolaires, etc.), il est aussi bien sûr social, puisqu'il s'agit d'importer des rapports sociaux d'un autre âge. je ne vois pas de "brouillon" dans tout ça...

Mr.Smith

avatar 21/06/2016 @ 15:27:09
  • 1) prendre conscience que l'on ne peut évidemment assimiler 1 million de personnes en un an. L'assimilation ne se fait que par petits effectifs. Donc régulation sérieuse, voire cessation de l'immigration déjà bien trop nombreuse. Renvoyer dans leur pays les clandestins.

L'immigration légale extra-européenne est quasiment nulle. Il est déjà très ardu de venir et de résider légalement en Belgique. En France, cela doit être pareil. L'étranger, s'il veut se mouvoir légalement doit soit :
-Étudier (le visa étudiant est déjà compliqué à obtenir), et s'en aller ensuite.
-Trouver un travail (à partir de l'étranger) dont le seuil inférieur de rémunération est fixé au niveau d'un petit cadre.
-Être demandeur d'asile et venir d'un pays en guerre.
Les vannes ouvertes au voyageur qui passe sont une légende. Elles sont fermées depuis 1985. La politique interne d'un pays aux multiples frontières est physiquement impuissante face à la multiplicité des mouvements migratoires.

  • 2) Exiger de l'immigré qu’il apprenne le français dès son arrivée ; de placer immédiatement ses enfants dans une école, pour qu'il l'apprenne.

Tout à fait d'accord.
  • 3) Interdire les éléments culturels étrangers qui n'ont rien à faire sur le terrain public français : voile, boucherie halal, restaurant sans porc, minarets, piscines non mixtes.

-Boucherie halal ? Restaurants sans porc ? Je ne vois pas dans quelles mesures ils vont à l'encontre des valeurs républicaines. Ce sont des commerces, pas des organismes d'état.
-Les minarets... je ne sais pas...C'est joli.
-Les piscines, d'accord.
  • 4) Cesser les concessions inutiles : ces entreprises qui acceptent des pauses "prière" pour ceux qui veulent prier 5 fois par jour. Ces selfs qui n'achètent plus de porc. Ces universités qui n'ont plus le courage d'exclure les étudiantes voilées.

D'accord, sauf pour le voile. Il ne me dérange pas.
  • 5) Empêcher le communautarisme. Par logique géographique (proximité du travail et coût de la vie), il se fait dans les banlieues. Cela ne peut se résoudre que par une politique de la ville : redynamisation des zones urbaines, participation des étrangers à cette redynamisation, et surtout mettre fin à tous ces endroits où les immigrés se retrouvent majoritaires : HLM, asiles : il faut pour cela leur permettre de devenir propriétaires. Et d'une politique de l'emploi : le chômage mène droit au communautarisme. Les étrangers n'ont pas à être majoritaires où que ce soit : la majorité, c'est le communautarisme, donc la défiance vis-à-vis de l'autorité, donc la délinquance.

C'est le point le plus inspiré, selon moi, et le début d'une vraie solution.
  • 6) Réformer les prisons. Organiser des travaux d'intérêt général pour que les prisonniers immigrés, qui y sont largement majoritaires, n'y passent pas leur temps à se côtoyer entre eux ; se conformer aux effectifs pour qu'ils cessent d'y être entassés (c'est retrouver le problème du HLM) ; retrouver une rigueur disciplinaire (portables, messages à l'extérieur, "bandes", etc).

Même logique que le précédent. Touché.


  • 8) Restaurer le service militaire : un moyen de contrôle sur les jeunes français naturalisés, les éduquer à une forme de patriotisme, à l'amour de la République, et prévenir ainsi les éléments les plus délinquants. En outre, cela permettra de les intégrer plus facilement.

Restaurer un service, d'accord. La connotation guerrière me dérange. La guerre est la Pire chose au monde. Rien qui ne puisse l'encourager ou en propager l'idée ne devrait être accepté.
Donc un service civile, oui. Une sorte de camp scout pour jeunes hommes.

  • 9) Suspendre ou du moins réguler drastiquement les aides financières et les soins gratuits distribués aux immigrés : c'est triste, mais comme pour la plupart ils viennent de pays où l'assistanat n'existe pas, beaucoup renoncent en conséquence à trouver du travail. Or l’assimilation de l’adulte se fait essentiellement par le travail. Un immigré doit venir en France pour travailler : un étranger chômeur est un élément dangereux et qui vit de surcroît sur le dos du contribuable.

En Belgique, 45,8 % des immigrés hors UE sont sans emplois, ce qui est beaucoup plus que la moyenne nationale.
C'est un problème, mais ce n'est pas un choix. L'étranger émigre pour vivre mieux. Il s'éloigne de sa famille, du soleil, et d'un domicile. Ce n'est pas pour survivre dans un appartement miteux loué avec ses 600€ d'allocation. Ne rien faire et être pauvre, c'est ce qu'il faisait avant, mais en moins ensoleillé. L'assistanat américain est bien moins généreux que les nôtres, mais le pays attire des millions de clandestins. Pourquoi ? Parce qu'il y a du travail. Je parle ici des hommes. Le cas des femmes est tout autre.
  • 10) Cesser immédiatement la scandaleuse politique tenue à l'égard des réfugiés politiques sous pression de l'Europe : soit un étranger obtient son droit de refuge, soit il retourne dans son pays. C'est l'un ou l'autre : aujourd'hui il y a le clandestin, le demandeur d'asile en attente, le protégé subsidiaire (réfugié temporaire), et le réfugié proprement dit. Bien entendu, les 60% des réfugiés à qui nous refusons le droit d'asile... restent sur le sol français où ils pourrissent dans les banlieues. Incroyable... mais vrai.

Ce n'est pas incroyable. Un pays n'est pas une maison dans laquelle on pourrait clore les volets. Si une personne se trouve en Allemagne, elle rentrera en France, que tu le veuilles ou non, truffasses-tu la frontière de mirador. Si une personne a rassemblé assez de courage et de force pour affronter les périls du voyage, personne ne la renverra dans son pays. Surtout s'il est en guerre.

  • 11) Clarifier complètement le débat sur l'islam en expliquant que les versets les plus violents du Coran sont purement incompatibles avec la République et la laïcité mais que la République laïque accepte totalement le musulman s'il veut s'intégrer.

Parfait, si on fait de même avec tous les cultes.

Mr.Smith

avatar 21/06/2016 @ 15:47:52
@Radestky,

   La rigueur vient des lois elles-mêmes, qu'on n'applique pas à fond, les vertus y sont contenues : l'acceptation de quiconque les accepte sans barguigner et sans statuts spéciaux
Oui, je vois. Je reste étonné que toi, Radestky, tu préconises le respect absolu des lois et des vertus de la République, parce que te pensais plus proche de pensées exprimées ici par Paul Lafargue :

« La classe opprimée ne commence pas à formuler ses revendications au nom de la Justice et d'une Morale supérieures, mais au nom de celles qui ont cours ; les droits qu'elle réclame sont ceux que lui accorde la Justice accommodée aux intérêts de la classe opprimante. »

C'est une idée à laquelle je souscris en partie moi-même, et jamais je n'aurais envisagé qu'une solution au vivre ensemble puisse venir de lois qui divisent, puisqu'elles cristallisent les classes sociales.

Hiram33

avatar 21/06/2016 @ 16:03:04
Est-ce pour masquer la platitude de son scénario que ce film a été tourné en 3d ?

Je ne comprends pas l'intérêt de disséquer un nanar états-unien (même avec des effets spéciaux ça reste un nanar). Cela revient à analyser les oeuvres complètes de Ponson du Terrail pour y trouver une critique du Second Empire propice à l'avènement de la IIIè République ou de dresser l'exégèse des derniers Marc Lévy et Guillaume Musso pour y trouver des crypto-critiques du monde populaire opposé à l'ultra-libéralisation des esprits. Bref, c'est du temps perdu à un fric fou comme disait Coluche !

Martin1

avatar 21/06/2016 @ 16:09:28
Bien entendu, les 60% des réfugiés à qui nous refusons le droit d'asile... restent sur le sol français où ils pourrissent dans les banlieues. Incroyable... mais vrai.

Mince, je crois m'être mal fait comprendre :
sur 100 demandeurs d'asile, 60 n'obtiendront aucune réponse favorable. Au mieux, un titre de séjour temporaire. Mais tous resteront sur le sol français.
On voit donc l'absurdité de cette histoire de réfugiés : puisque la France ne peut pas choisir qui reste et qui sort.

Cette situation est caractéristique d'une perte de contrôle de la France sur le problème. Je comprends ta remarque, Mr Smith, mais en politique on n'a pas à s'occuper du malheur des gens. Ces gens de toute façon seront malheureux en France, au mieux, au pire seront délinquants ou radicalisés.
La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, contrairement à ce qu'on leur a fait croire stupidement.
Donc on les renvoie à la frontière. ça va être très difficile au début, mais en agissant ainsi ils finiront par comprendre que nous ne sommes pas le paradis qu'ils recherchent. D'abord on règle la crise, on accueillera quand on le pourra. C'est malpoli d'accueillir quelqu'un chez soi quand la maison brûle.
Ce qui nous conduit à un autre point évidemment : celui de la restauration des frontières.
Qui ont disparu...

Mr.Smith

avatar 21/06/2016 @ 16:27:34
         « Donc on les renvoie à la frontière. ça va être très difficile au début, mais en agissant ainsi ils finiront par comprendre que nous ne sommes pas le paradis qu'ils recherchent. »

C'est moi qui me fait mal comprendre.
Ce que je dis, c'est que tu peux les renvoyer autant que tu veux, ils reviendront, et le rétablissement des frontières n'y changera rien. Tu ne peux pas contrôler tous les chemins et sentiers.
Ils ne retourneront pas dans l'enfer de la guerre. C'est ce que je voulais dire quand je disais que l'état est physiquement incapable d'endiguer l'immigration des réfugiés de guerre. Il ne peut jouer que sur les incitants.

Tistou 21/06/2016 @ 17:19:56
         « Donc on les renvoie à la frontière. ça va être très difficile au début, mais en agissant ainsi ils finiront par comprendre que nous ne sommes pas le paradis qu'ils recherchent. »

C'est moi qui me fait mal comprendre.
Ce que je dis, c'est que tu peux les renvoyer autant que tu veux, ils reviendront, et le rétablissement des frontières n'y changera rien. Tu ne peux pas contrôler tous les chemins et sentiers.
Ils ne retourneront pas dans l'enfer de la guerre. C'est ce que je voulais dire quand je disais que l'état est physiquement incapable d'endiguer l'immigration des réfugiés de guerre. Il ne peut jouer que sur les incitants.

Il est clair qu'on n'a pas pas, dans nos pays riches (on doit faire partie des 1% les plus favorisés au monde, ou quelque chose comme ça ?), de l'état de "plus rien à perdre" de ceux qui fuient Syrie, Irak, Soudan, ...
100% de chance de crever sur place ou 0,00...% de chance d'améliorer sa situation, vous choisissez quoi ?

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