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Nota pour éviter toute ambiguïté : j’ai découvert l’ouvrage de Grégory Mion, qui est un contributeur du site CL, après une rencontre à Toulon. Je l’ai lu avec quelques difficultés au départ car j’ai dû surmonter un sentiment initial de répulsion, un peu semblable à celui que j’avais éprouvé en commençant Microfictions de Régis Jauffret (que j’avais rapidement et définitivement abandonné). Néanmoins, j’ai fait l’effort de poursuivre car il me semblait que Grégory Mion avait, au-delà de son talent d’écriture, quelque chose à dire. Ma lecture est progressivement devenue agréable puis, tout en continuant à déplorer une certaine complaisance dans l’exhibition des turpitudes sexuelles et de la violence excessive de ses personnages, elle est devenue jouissive par le contraste entre la radicalité des attaques frontales et la subtilité des digressions, qui m’ont souvent estomaqué ou fait jubiler ! J’ai échangé mes impressions de lecture avec Grégory Mion, en lui disant franchement ce qui m’avait plu et moins plu, et l'ai prévenu de mon intention d'écrire un commentaire sur CL. Il m’a répondu positivement, en me demandant d’être sincère, mais je tiens à préciser qu'il ne l’a ni lu ni approuvé.
Le monde est petit ! critique trés intéressante en tout cas.
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