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Tout à l'heure je suis allé prendre un pot en terrasse, la première chose à faire en réponse aux salauds de vendredi. J'ai pensé aussi à ces jeunes réputés décadents et incapables de quoi que ce soit tellement formidables face à la tragédie, capables de grandeur encore. J'ai pensé aussi à tous ces "salauds de fonctionnaires" qui se sont démenés le soir de la tuerie pour sauver le plus de monde possible. Qui osera encore dire qu'ils sont trop nombreux, surpayés et paresseux ?
Et puis il y a les autres...
Je me disais que cette fois de par l'ampleur du drame ils avaient compris. Je pensais qu'ils se tairaient, qu'ils feraient preuve de décence. Mais les charlatans habituels, des médecins de Molière en plus grotesque encore s'en sont donnés à cœur joie. Leurs médicaments habituels illustrent fort bien ce petit billet. J'étais pourtant persuadé qu'ils ne sortiraient pas les formules habituelles ou que ceux trépignant d'impatience en attendant le choc des civilisations les excitant la fermeraient pour une fois.
Je me trompais,
Et je ne parle même pas des délirants du complot imputant la responsabilité des massacres qui aux services français (dont cette habituée des saloperies hypocrites) qui au grand complot judéo-sionisto-maçonnique habituel (impliquant parfois les « reptiliens » ou autres créatures baroques) !
Le complotiste est comme « l'initié » il n'est pas possible de le faire changer d'avis, son conspirationnisme le consolant de la médiocrité de son existence. Et il ne peut pas s'en empêcher, il faut que ça sorte...
...Il doit cracher sa Valda (TM°), il a les preuves attention !
Je songe aussi à ce jeune homme bien mis croisé dans le métro, « issu de la diversité » selon la formule, déplorant que « vraiment on en fait trop et puis tout ça risque de faire monter le Front National et de stigmatiser des populations ». Il n'est pas le seul, divers commentateurs ayant visiblement la science infuse ont sorti le même genre de phrases, tel Claude Askolovitch relayé sur « Slate », inénarrable Askolovitch a cru bon de sortir tout cela dés le lendemain de la tuerie. Malheureusement, c'est le réel, nous sommes en guerre et nous avons le devoir de réaffirmer nos valeurs et notre culture face à la barbarie.
La-croisade-s-amuse.jpgElles ne sont pas négociables tout comme notre mode de vie. Et la légèreté ou la futilité cela vaudra mieux encore que la promesse illusoire de 70 vierges pouvant ressservir après « usage » ce qui me semble encore plus pervers et idolâtre comme notre pseudo débauche pour employer le terme du communiqué des commanditaires des attentats du 14 novembre.
A ce propos je ne comprends pas du tout les critiques faites à Hollande d'avoir réuni le Congrès des deux assemblées pour proposer un changement de constitution pour agir selon les règles. Il a en effet raison. Face à Daech, nous nous devons non pas de répondre par la loi du Talion mais par des lois porteuses de valeurs de Liberté, en conservant notre identité. Ce n'est pas de la faiblesse.
Je ne parle même pas de ceux qualifiant l'interrogation de Mathieu Kassowitz de « dérapage », question posée dans l'émotion certes mais pertinente également, demandant aux musulmans de France, et pas seulement les imams, de se positionner clairement contre le terrorisme ce qui est fort loin encore d'être le cas de tous, à l'exception de onze mosquées appelant à éviter la haine des croyants musulmans vivant en paix, dont celle de l'imam, toujours courageux, de Drancy (à ce lien).
Ce sont aussi sans doute les mêmes qui ricanaient aux propos de Christian Estrosi se souciant de la présence de dingues djihadistes parmi les migrants. Des perquisitions menées ces derniers jours lui ont hélas donné en partie raison (voir à ce lien et cet autre lien). On déplorera qu'elles n'aient pas eu lieu bien avant.
J'évoque encore moins les timorés, les islamo-gauchistes, les communautaristes soft, moins soft et carrément affirmés, les « padamalgamistes » selon qui c'est parce que nous sommes allés combattre les djihadistes sur place que nous subissons le terrorisme le plus dur que la France moderne ait jamais subi. Les tarés fanatiques n'ont pas besoin de nous afin de nourrir leur haine. Et je trouve abject, véritablement à vomir, ces imbéciles se hâtant de rappeler sur divers sites et forums que les victimes étaient surtout des « bobos » ce qui sans doute est moins grave à leurs yeux. Curieusement, les auteurs de ces choses (un exemple ici) signent d'un pseudonyme, je m'étonne grandement...
Et puis il y a les autres...
Je me disais que cette fois de par l'ampleur du drame ils avaient compris. Je pensais qu'ils se tairaient, qu'ils feraient preuve de décence. Mais les charlatans habituels, des médecins de Molière en plus grotesque encore s'en sont donnés à cœur joie. Leurs médicaments habituels illustrent fort bien ce petit billet. J'étais pourtant persuadé qu'ils ne sortiraient pas les formules habituelles ou que ceux trépignant d'impatience en attendant le choc des civilisations les excitant la fermeraient pour une fois.
Je me trompais,
Et je ne parle même pas des délirants du complot imputant la responsabilité des massacres qui aux services français (dont cette habituée des saloperies hypocrites) qui au grand complot judéo-sionisto-maçonnique habituel (impliquant parfois les « reptiliens » ou autres créatures baroques) !
Le complotiste est comme « l'initié » il n'est pas possible de le faire changer d'avis, son conspirationnisme le consolant de la médiocrité de son existence. Et il ne peut pas s'en empêcher, il faut que ça sorte...
...Il doit cracher sa Valda (TM°), il a les preuves attention !
Je songe aussi à ce jeune homme bien mis croisé dans le métro, « issu de la diversité » selon la formule, déplorant que « vraiment on en fait trop et puis tout ça risque de faire monter le Front National et de stigmatiser des populations ». Il n'est pas le seul, divers commentateurs ayant visiblement la science infuse ont sorti le même genre de phrases, tel Claude Askolovitch relayé sur « Slate », inénarrable Askolovitch a cru bon de sortir tout cela dés le lendemain de la tuerie. Malheureusement, c'est le réel, nous sommes en guerre et nous avons le devoir de réaffirmer nos valeurs et notre culture face à la barbarie.
La-croisade-s-amuse.jpgElles ne sont pas négociables tout comme notre mode de vie. Et la légèreté ou la futilité cela vaudra mieux encore que la promesse illusoire de 70 vierges pouvant ressservir après « usage » ce qui me semble encore plus pervers et idolâtre comme notre pseudo débauche pour employer le terme du communiqué des commanditaires des attentats du 14 novembre.
A ce propos je ne comprends pas du tout les critiques faites à Hollande d'avoir réuni le Congrès des deux assemblées pour proposer un changement de constitution pour agir selon les règles. Il a en effet raison. Face à Daech, nous nous devons non pas de répondre par la loi du Talion mais par des lois porteuses de valeurs de Liberté, en conservant notre identité. Ce n'est pas de la faiblesse.
Je ne parle même pas de ceux qualifiant l'interrogation de Mathieu Kassowitz de « dérapage », question posée dans l'émotion certes mais pertinente également, demandant aux musulmans de France, et pas seulement les imams, de se positionner clairement contre le terrorisme ce qui est fort loin encore d'être le cas de tous, à l'exception de onze mosquées appelant à éviter la haine des croyants musulmans vivant en paix, dont celle de l'imam, toujours courageux, de Drancy (à ce lien).
Ce sont aussi sans doute les mêmes qui ricanaient aux propos de Christian Estrosi se souciant de la présence de dingues djihadistes parmi les migrants. Des perquisitions menées ces derniers jours lui ont hélas donné en partie raison (voir à ce lien et cet autre lien). On déplorera qu'elles n'aient pas eu lieu bien avant.
J'évoque encore moins les timorés, les islamo-gauchistes, les communautaristes soft, moins soft et carrément affirmés, les « padamalgamistes » selon qui c'est parce que nous sommes allés combattre les djihadistes sur place que nous subissons le terrorisme le plus dur que la France moderne ait jamais subi. Les tarés fanatiques n'ont pas besoin de nous afin de nourrir leur haine. Et je trouve abject, véritablement à vomir, ces imbéciles se hâtant de rappeler sur divers sites et forums que les victimes étaient surtout des « bobos » ce qui sans doute est moins grave à leurs yeux. Curieusement, les auteurs de ces choses (un exemple ici) signent d'un pseudonyme, je m'étonne grandement...
Amaury, tu as dû rater la mise en texte des liens ou balises que tu annonces. Mais globalement, merci !
Oui, tu as en partie raison .
Cette grande "kermesse" pilotée par ces charognards de médias me donne envie de vomir.
C'est une véritable guerre des médias entre les chaines d'infos continues et les chaines généralistes qui font des "spéciales" à rallonge pour capter l'audience.
Mets toi à la place de ces décérébrés qui sont certains de faire les gros titres pendants des jours et des jours...
J'ai honte de l'Humanité !
Cette grande "kermesse" pilotée par ces charognards de médias me donne envie de vomir.
C'est une véritable guerre des médias entre les chaines d'infos continues et les chaines généralistes qui font des "spéciales" à rallonge pour capter l'audience.
Mets toi à la place de ces décérébrés qui sont certains de faire les gros titres pendants des jours et des jours...
J'ai honte de l'Humanité !
Ce ne sont pahttp://mesterressaintes.hautetfort.com/archive/… seulement les médias le problème
Dans une de ses « chroniques de la haine ordinaire » Pierre Desproges évoquait quelque chose de très juste sur le sens réel de la tragédie et des priorités des êtres humains. Lors du drame de cette petite fille noyée sous nos yeux dans la boue, il racontait que son charcutier s'était coupé le petit doigt avec une machine à trancher le jambon en entendant la nouvelle à la radio (extrait ci-dessous). Plus tard, ce n'était pas de la pauvre gosse qu'il se souvenait, c'était « le jour du petit doigt ».
Il y a ceux se dévouant sans compter, ces jeunes que l'on dit décadents ayant montré leur soif d'idéal et leur grandeur d'âme, et il y a les autres. Je ne m'exclus pas de ces « autres », on a tous ces moments décevants pour nos égos et notre amour-propre.
C'est humain, c'est ainsi, c'est aussi une manière de se protéger du malheur et de la tristesse, de la mort aussi, trois tabous de notre temps de la mondialisation dite heureuse. Et puis le primate humain a souvent du mal avec l'empathie, il faut qu'il soit parfois touché de près pour se sentir concerné, qu'il ait le nez dans la fosse septique de la bêtise et de la haine mélangées, sinon au fond il s'en fout....
...En 2015, c'est un peu différent. Nous avons les moyens de dramatiser à outrance, d'en faire trop. N'importe quel pékin accède à l'information sur internet, et il se trouve exposé sans cesse à un déluge d'actualités continuelles soumises à la dictature de l'émotion. Et surtout il peut la commenter en direct en se donnant l'impression que son avis compte.
Le jour des meurtres de masse du 13 novembre peut-être ne s'est-il pas coupé le doigt mais il se souviendra aussi de l'anecdote la plus banale lui étant arrivée ce jour là.
D'autres seront surtout soucieux de mettre en valeur l'image qu'ils veulent donner d'eux-mêmes ne s'intéressent pas tellement à réfléchir sur ce qui nous arrive, ils se veulent avec les sauveurs du monde ou seuls grands initiés du mensonge que le monde est pour eux :
Des complotistes en sachant plus que les autres, soucieux de montrer que les massacres leur donnaent raison avant tout le monde,
Enfin, les évènements leurs donnent raison, ils l'ont leur choc des civilisations, ils ont le sang et les larmes, le chaos, enfin les reconnaitra-t-on pensent-ils au-dessus de l'abîme qui les fascine,
Des trouillards se la jouant matamores virtuels, ce qui est moins risqué certes, mais craignant d'être flingués par les tarés fanatiques (on peut comprendre),
Des nouveau millénaristes persuadés que ça y est cette fois c'est la fin du monde qui montrera combien ils nétaient pas des minables à la face du reste de l'Humanité, etc...
Seulement voilà, les choses ne reviendront pas à la normale. Cela ne signifie pas la fin de l'histoire pour autant. C'est juste que nous ne pouvons plus dire que nous ne comprenions pas. Ce n'est pas non plus exactement une guerre des civils contre des soldats fous d'Allah, des salopards aussi nihilistes que ce qu'ils reprochent à leurs victimes.
« Les gens qu'on connaît pas, les doigts nous manquent pour les compter.
D'ailleurs, ils ne comptent pas.
Il peut bien s'en massacrer, s'en engloutir, s'en génocider des mille et des cents chaque jour, il peut bien s'en tronçonner des wagons entiers, les gens qu'on connaît pas, on s'en fout.
Le jour de récent tremblement de terre de Mexico, le gamin de mon charcutier s'est coupé un auriculaire en jouant avec la machine à jambon.
Quand cet estimable commerçant évoque aujourd'hui cette date, que croyez-vous qu'il lui en reste ?
Était-ce le jour de la mort de milliers de gens inconnus ? Ou bien était-ce le jour du petit doigt ? »
Il y a ceux se dévouant sans compter, ces jeunes que l'on dit décadents ayant montré leur soif d'idéal et leur grandeur d'âme, et il y a les autres. Je ne m'exclus pas de ces « autres », on a tous ces moments décevants pour nos égos et notre amour-propre.
C'est humain, c'est ainsi, c'est aussi une manière de se protéger du malheur et de la tristesse, de la mort aussi, trois tabous de notre temps de la mondialisation dite heureuse. Et puis le primate humain a souvent du mal avec l'empathie, il faut qu'il soit parfois touché de près pour se sentir concerné, qu'il ait le nez dans la fosse septique de la bêtise et de la haine mélangées, sinon au fond il s'en fout....
...En 2015, c'est un peu différent. Nous avons les moyens de dramatiser à outrance, d'en faire trop. N'importe quel pékin accède à l'information sur internet, et il se trouve exposé sans cesse à un déluge d'actualités continuelles soumises à la dictature de l'émotion. Et surtout il peut la commenter en direct en se donnant l'impression que son avis compte.
Le jour des meurtres de masse du 13 novembre peut-être ne s'est-il pas coupé le doigt mais il se souviendra aussi de l'anecdote la plus banale lui étant arrivée ce jour là.
D'autres seront surtout soucieux de mettre en valeur l'image qu'ils veulent donner d'eux-mêmes ne s'intéressent pas tellement à réfléchir sur ce qui nous arrive, ils se veulent avec les sauveurs du monde ou seuls grands initiés du mensonge que le monde est pour eux :
Des complotistes en sachant plus que les autres, soucieux de montrer que les massacres leur donnaent raison avant tout le monde,
Enfin, les évènements leurs donnent raison, ils l'ont leur choc des civilisations, ils ont le sang et les larmes, le chaos, enfin les reconnaitra-t-on pensent-ils au-dessus de l'abîme qui les fascine,
Des trouillards se la jouant matamores virtuels, ce qui est moins risqué certes, mais craignant d'être flingués par les tarés fanatiques (on peut comprendre),
Des nouveau millénaristes persuadés que ça y est cette fois c'est la fin du monde qui montrera combien ils nétaient pas des minables à la face du reste de l'Humanité, etc...
Seulement voilà, les choses ne reviendront pas à la normale. Cela ne signifie pas la fin de l'histoire pour autant. C'est juste que nous ne pouvons plus dire que nous ne comprenions pas. Ce n'est pas non plus exactement une guerre des civils contre des soldats fous d'Allah, des salopards aussi nihilistes que ce qu'ils reprochent à leurs victimes.
« Les gens qu'on connaît pas, les doigts nous manquent pour les compter.
D'ailleurs, ils ne comptent pas.
Il peut bien s'en massacrer, s'en engloutir, s'en génocider des mille et des cents chaque jour, il peut bien s'en tronçonner des wagons entiers, les gens qu'on connaît pas, on s'en fout.
Le jour de récent tremblement de terre de Mexico, le gamin de mon charcutier s'est coupé un auriculaire en jouant avec la machine à jambon.
Quand cet estimable commerçant évoque aujourd'hui cette date, que croyez-vous qu'il lui en reste ?
Était-ce le jour de la mort de milliers de gens inconnus ? Ou bien était-ce le jour du petit doigt ? »
Que faire contre l'horreur, la barbarie, l'hécatombe inimaginable...
La bêtise, la cruauté, la lâcheté...
Trêve d'énumérations idiomes, aucune description ne peut représenter ce que ressent une personne ayant esprit et cœur en bonne position devant tels actes, devant la négation de la vie, de ce que les croyant appellent peut être entre eux la création.
Choqué par ces atteintes à la vie je ne savais pas comment réagir, juste qu'il faut réagir.
Que dire, que faire, face à 'la haine ordinaire' et sordide?
Doit on se laisser aller à la dictature de l'émotion pour reprendre ton expression?
Réagir, combattre les idées de gourous impies qui se justifient au nom de dieu(oh la belle excuse).
Non l'émotion ne doit pas nous dicter une conduite, mais bien sûr nous ne pouvons l'oublier, la nier car c'est cette même émotion qui fait des nous qui sommes
Doit on pour autant sacrifier nos libertés au nom d'une sécurité relative? A la raison de la peur?
Doit on oublier que les policiers sont des hommes comme tout le monde et que certains sont brutaux, ont des comportements dignes des petits voyous auxquels ils sont confrontés quotidiennement et d'autres des gens bien et moraux(ayant été en contact avec les 2 je confirme qu'il y en a des très bien aussi, certains ont même quitté la police).
Certes pas et personne ne le prétend, pour reprendre la phrase d'un auteur dont les textes m'interpellent(cf.K.Dick):
"Les allemands n'existent pas." Tout comme les policiers n'existent, pas les musulmans n'existent pas, les prêtres n'existent pas... le sens étant qu'il n'y a que des individus avec leur diversité et singularité. Et c'est tant mieux, pour ceux qui veulent catégoriser, faire des camps montant en haine, en communautarisme délétère.
Au choc des cultures que tu évoque je veut réagir.
De quelle culture parle on?(oh beaucoup de questions ne m'en tenez pas rigueur)
Parle on de la culture des prêtres pédophiles, des occidentaux caucasiens, de la culture anglo-saxe venus en drakkar piller les côtes pour finir par s'y installer contre un monde arabe/moyen oriental cristallisé en un dragon ensorceleur et pervers? Barbare berbère, épouvantail tel le bolchévik au couteau dans les dents et à l’œil hagard.
Des amis musulmans sont autant blessés, voire plus car atteint dans leur foi en plus de leur humanité, alors que j'ai pu entendre d'autres se réclamant de meilleure foi-des Tartuffes qui se tartuffent eux mêmes- dire avec suffisance se croyant loin de mes oreilles,
dixit: "Ceux qui sont pas musulmans ils sont déjà morts pour moi."
Bien sûr en temps de crise, en temps de trouble, en temps de deuil compassionnel partagé le nationalisme est une force. Celle qu'on eut les résistants face à l'occupation allemande, luttant au jour le jour contre la force de l'atrocité et de la domination de la violence.
Mais nous ne sommes pas occupés(et loin de là) et la barrière me paraît fragile entre une chute dans la haine ordinaire. Alors oui le FN et ses idées proches de celles de l'ennemi peut devenir représentative d'un part des habitants du pays des droits et de la liberté, égalité et fraternité(entre nous musulmans, arabes, juifs, athées, catho, toi l'auvergnat, toi l'algérien, toi le tunisien, toi le petit l'indien, toi le punk iranien, modeste ou vantard, êtres humains avec nos vicissitudes et vertus, avec nos particularités).
Doit on s'enthousiasmer de voir des gardes armés à chaque coin de rue, de mettre des grilles à nos salles de concert, se faire fouiller comme de vulgaires bagarreurs de stade?
Est ce la guerre?
Je ne saurais dire, est ce le petit doigt de mon boucher contre les désastrés du Mexique, et surtout est ce que ça stoppera un crétin suicidaire sectaire au QI inférieur à sa pointure?
C'est peut être la guerre mais je ne crois pas qu'une guerre soit un remède à la haine.
Idéaliste, certainement.
Mais n'est ce pas aussi une guerre d'idéaux, celle des manipulateurs du pouvoir (sans complotisme hein) aux idéaux de mort, à la culture de l'enfermement et de l'obscurantisme.
Vivent les idéaux, les valeurs de la culture ouverte et vivante, de la vie, du respect etc...[remplacer par nos sentiments grandiloquents, tant qu'on laisse la morale bien pensante au placard]
...qu'ils soient nos remèdes et nos armes contre la haine
La bêtise, la cruauté, la lâcheté...
Trêve d'énumérations idiomes, aucune description ne peut représenter ce que ressent une personne ayant esprit et cœur en bonne position devant tels actes, devant la négation de la vie, de ce que les croyant appellent peut être entre eux la création.
Choqué par ces atteintes à la vie je ne savais pas comment réagir, juste qu'il faut réagir.
Que dire, que faire, face à 'la haine ordinaire' et sordide?
Doit on se laisser aller à la dictature de l'émotion pour reprendre ton expression?
Réagir, combattre les idées de gourous impies qui se justifient au nom de dieu(oh la belle excuse).
Non l'émotion ne doit pas nous dicter une conduite, mais bien sûr nous ne pouvons l'oublier, la nier car c'est cette même émotion qui fait des nous qui sommes
Doit on pour autant sacrifier nos libertés au nom d'une sécurité relative? A la raison de la peur?
Doit on oublier que les policiers sont des hommes comme tout le monde et que certains sont brutaux, ont des comportements dignes des petits voyous auxquels ils sont confrontés quotidiennement et d'autres des gens bien et moraux(ayant été en contact avec les 2 je confirme qu'il y en a des très bien aussi, certains ont même quitté la police).
Certes pas et personne ne le prétend, pour reprendre la phrase d'un auteur dont les textes m'interpellent(cf.K.Dick):
"Les allemands n'existent pas." Tout comme les policiers n'existent, pas les musulmans n'existent pas, les prêtres n'existent pas... le sens étant qu'il n'y a que des individus avec leur diversité et singularité. Et c'est tant mieux, pour ceux qui veulent catégoriser, faire des camps montant en haine, en communautarisme délétère.
Au choc des cultures que tu évoque je veut réagir.
De quelle culture parle on?(oh beaucoup de questions ne m'en tenez pas rigueur)
Parle on de la culture des prêtres pédophiles, des occidentaux caucasiens, de la culture anglo-saxe venus en drakkar piller les côtes pour finir par s'y installer contre un monde arabe/moyen oriental cristallisé en un dragon ensorceleur et pervers? Barbare berbère, épouvantail tel le bolchévik au couteau dans les dents et à l’œil hagard.
Des amis musulmans sont autant blessés, voire plus car atteint dans leur foi en plus de leur humanité, alors que j'ai pu entendre d'autres se réclamant de meilleure foi-des Tartuffes qui se tartuffent eux mêmes- dire avec suffisance se croyant loin de mes oreilles,
dixit: "Ceux qui sont pas musulmans ils sont déjà morts pour moi."
Bien sûr en temps de crise, en temps de trouble, en temps de deuil compassionnel partagé le nationalisme est une force. Celle qu'on eut les résistants face à l'occupation allemande, luttant au jour le jour contre la force de l'atrocité et de la domination de la violence.
Mais nous ne sommes pas occupés(et loin de là) et la barrière me paraît fragile entre une chute dans la haine ordinaire. Alors oui le FN et ses idées proches de celles de l'ennemi peut devenir représentative d'un part des habitants du pays des droits et de la liberté, égalité et fraternité(entre nous musulmans, arabes, juifs, athées, catho, toi l'auvergnat, toi l'algérien, toi le tunisien, toi le petit l'indien, toi le punk iranien, modeste ou vantard, êtres humains avec nos vicissitudes et vertus, avec nos particularités).
Doit on s'enthousiasmer de voir des gardes armés à chaque coin de rue, de mettre des grilles à nos salles de concert, se faire fouiller comme de vulgaires bagarreurs de stade?
Est ce la guerre?
Je ne saurais dire, est ce le petit doigt de mon boucher contre les désastrés du Mexique, et surtout est ce que ça stoppera un crétin suicidaire sectaire au QI inférieur à sa pointure?
C'est peut être la guerre mais je ne crois pas qu'une guerre soit un remède à la haine.
Idéaliste, certainement.
Mais n'est ce pas aussi une guerre d'idéaux, celle des manipulateurs du pouvoir (sans complotisme hein) aux idéaux de mort, à la culture de l'enfermement et de l'obscurantisme.
Vivent les idéaux, les valeurs de la culture ouverte et vivante, de la vie, du respect etc...[remplacer par nos sentiments grandiloquents, tant qu'on laisse la morale bien pensante au placard]
...qu'ils soient nos remèdes et nos armes contre la haine
Que faire contre l'horreur, la barbarie, l'hécatombe inimaginable...
La bêtise, la cruauté, la lâcheté...
C'est peut être la guerre mais je ne crois pas qu'une guerre soit un remède à la haine.
Idéaliste, certainement.
Mais n'est ce pas aussi une guerre d'idéaux, celle des manipulateurs du pouvoir (sans complotisme hein) aux idéaux de mort, à la culture de l'enfermement et de l'obscurantisme.
Vivent les idéaux, les valeurs de la culture ouverte et vivante, de la vie, du respect etc...[remplacer par nos sentiments grandiloquents, tant qu'on laisse la morale bien pensante au placard]
...qu'ils soient nos remèdes et nos armes contre la haine
Idéaliste, certainement... Oh que oui !!!!!
On ne traite pas ce genre de mammifères en se référant aux idées. Ce sont des nuisibles qu'il faut détruire sans se poser aucune question.
Que font les pouvoirs-publics aujourd'hui si ce n'est les réduire en cendre?
Arrêtons 5 mn avec les fleurs, les bougies, les belles idées...ça n'a jamais empêcher les boucheries aveugles !
Alors oui, au coin du feu, avec des amis bien-pensants , ça fait toujours un bel effet d'évoquer les valeurs de la République et le refus du contrôle de nos soi-disantes libertés ( Ouarf... )
Il n'y a qu'une seule solution pour éradiquer la mauvaise herbe.
Oui, éradiquer la haine sans combattre ce serait bien, mais en face ils se foutent de nos valeurs de liberté et ne les respectent pas.
Avant le 13 novembre et encore beaucoup trop depuis cette date, toute personne suggérant qu'il était peut-être nécessaire que l'Islam de France en particulier et l'Islam mondial en général fassent enfin leur « aggiornamento » se voyait opposer le fameux « padamalgam ! », ou pire encore se faisait traiter d'islamophobe voire de raciste. Le « padamalgam » a quand même du « plomb » dans l'aile, plusieurs témoignages affluent montrant qu'il est même carrément obsolète. Ce padamalgam naît -apparement- paradoxalement du mépris des z-élites pour les petites gens, de leur dédain pour les musulmans au fond tous mis dans le même sac des musulmans radicaux,
politique, islam, société, islamisme, amaury watremez, société, attentats du 13 novembrePourtant, Ayaan Hirsi Alii qui a durement subi le fanatisme islamique, dans sa chair, nous avait prévenu (voir à ce lien).
Alors certes, un témoignage ne peut se généraliser à toute une partie de la population française. Et il est hors de question de nier qu'il existe des musulmans charmants, accueillants, modernes et ayant intégré les valeurs nationales mais la parole lucide de ceux ayant peur jusque là de témoigner se libère et le réel se fait jour de plus en plus clairement. S'il existe de plus en plus de zones de « non-droit », il existe aussi de nombreuses zones de non-laïcité. Et il y a eu un laxisme venu d'en haut concernant l'application toute simple de la loi, ainsi par exemple la loi sur les signes ostentatoires religieux, en particulier le port de la « Burka » n'a jamais été vraiment appliquée.
C'est Philippe Esnot, sénateur radical de gauche, qui le rappelle fort à propos dans une colère froide et fort légitime (voir par là).
Parlons en d'ailleurs des croyants d'Islam intégrés, de leur rage muette jusque là face à l'islamisation progressive des quartiers qu'ils habitent. Il faut lire le texte hallucinant mais vrai de Fewzi Benhabib. Je serai à la réunion qu'il tient le 3 décembre et le rejoint sur son espérance exprimée dans ces phrases très justes : « Lorsque j’ai voulu sonner l’alarme, avec d’autres, sur cette stratégie éprouvée de la contamination oblique et lente, notre réunion a été perturbée. Nous essaierons de la tenir le 3 décembre, en espérant que se soulève enfin la chape de plomb qui pèse sur notre ville et que se brise, avant qu’il ne soit trop tard, le chapelet des petites lâchetés quotidiennes. »
Terrible « chapelet des petites lâchetés quotidiennes » en effet, y compris celles des donneurs de leçon de morale qui ne sont faussement angéliques que par couardise, espérant ainsi acheter la paix sociale et leur tranquillité fût-ce au prix des pires compromis. On se questionne aussi sur la très faible participation des musulmans français à cette manifestation spontanée de trente de leur coreligionnaires (voir à ce lien).
Trente seulement, trente personnes au moins, capables d'humanité et de grandeur aussi...
...On peut lire encore aussi le témoignage glaçant de Alexandra Laignel-Lavastine sur les réactions des jeunes du quartier de Saint Denis qu'elle habite (par ici). Les réactions sont les mêmes à Molenbeck (et ici) en Belgique et il serait facile de collecter des dizaines d'autres témoignages. Les réponses de ces gosses perdus mettent en lumière un discours conspirationniste, teinté d'une judéophobie assumée, et abjecte, s'affirmant maintenant complètement et sans scrupules, d'une minimisation des tueries, d'un rejet calme et net des valeurs française. Ces éléments de langage comme on dit parmi les communicants élyséens, cela fait une vingtaine d'années que les éducateurs, les animateurs sociaux, toutes les personnes travaillant en banlieue l'entendent, le dénoncent, essaient d'y remédier tout en faisant face au détricotage des services publics, dont la police de proximité qui faisait de l'excellent travail...
Tous ceux ayant le même discours sur un complot « impérialiste » des français, sur l'influence pernicieuse du lobby « sioniste » sont tous des complices objectifs, et parfois involontaires, du terrorisme.
Que leur répondait-on à ces professionnels inquiets ?
Ils étaient aussi sec suspects de nostalgie des z-heures les plus sombres de notre histoire, de collusion avec la famille le Pen. Je songe également à cet éducateur me racontant le beau et grand discours communautariste de ses collègues sur l'intégration et leur effroi quand juste après il réclama d'avoir en responsabilité des enfants tous issus de l'immigration réputés ingérables par ces braves gens ayant toutes les bonnes intentions du monde, mais pour les autres...
Il est temps de mettre toutes ces questions à plat, sereinement, sans haine. Car cela pose vraiment un défi dont la résolution est salutaire. Pour la paix, après cette guerre ne disant pas son nom qui commence...
Avant le 13 novembre et encore beaucoup trop depuis cette date, toute personne suggérant qu'il était peut-être nécessaire que l'Islam de France en particulier et l'Islam mondial en général fassent enfin leur « aggiornamento » se voyait opposer le fameux « padamalgam ! », ou pire encore se faisait traiter d'islamophobe voire de raciste. Le « padamalgam » a quand même du « plomb » dans l'aile, plusieurs témoignages affluent montrant qu'il est même carrément obsolète. Ce padamalgam naît -apparement- paradoxalement du mépris des z-élites pour les petites gens, de leur dédain pour les musulmans au fond tous mis dans le même sac des musulmans radicaux,
politique, islam, société, islamisme, amaury watremez, société, attentats du 13 novembrePourtant, Ayaan Hirsi Alii qui a durement subi le fanatisme islamique, dans sa chair, nous avait prévenu (voir à ce lien).
Alors certes, un témoignage ne peut se généraliser à toute une partie de la population française. Et il est hors de question de nier qu'il existe des musulmans charmants, accueillants, modernes et ayant intégré les valeurs nationales mais la parole lucide de ceux ayant peur jusque là de témoigner se libère et le réel se fait jour de plus en plus clairement. S'il existe de plus en plus de zones de « non-droit », il existe aussi de nombreuses zones de non-laïcité. Et il y a eu un laxisme venu d'en haut concernant l'application toute simple de la loi, ainsi par exemple la loi sur les signes ostentatoires religieux, en particulier le port de la « Burka » n'a jamais été vraiment appliquée.
C'est Philippe Esnot, sénateur radical de gauche, qui le rappelle fort à propos dans une colère froide et fort légitime (voir par là).
Parlons en d'ailleurs des croyants d'Islam intégrés, de leur rage muette jusque là face à l'islamisation progressive des quartiers qu'ils habitent. Il faut lire le texte hallucinant mais vrai de Fewzi Benhabib. Je serai à la réunion qu'il tient le 3 décembre et le rejoint sur son espérance exprimée dans ces phrases très justes : « Lorsque j’ai voulu sonner l’alarme, avec d’autres, sur cette stratégie éprouvée de la contamination oblique et lente, notre réunion a été perturbée. Nous essaierons de la tenir le 3 décembre, en espérant que se soulève enfin la chape de plomb qui pèse sur notre ville et que se brise, avant qu’il ne soit trop tard, le chapelet des petites lâchetés quotidiennes. »
Terrible « chapelet des petites lâchetés quotidiennes » en effet, y compris celles des donneurs de leçon de morale qui ne sont faussement angéliques que par couardise, espérant ainsi acheter la paix sociale et leur tranquillité fût-ce au prix des pires compromis. On se questionne aussi sur la très faible participation des musulmans français à cette manifestation spontanée de trente de leur coreligionnaires (voir à ce lien).
Trente seulement, trente personnes au moins, capables d'humanité et de grandeur aussi...
...On peut lire encore aussi le témoignage glaçant de Alexandra Laignel-Lavastine sur les réactions des jeunes du quartier de Saint Denis qu'elle habite (par ici). Les réactions sont les mêmes à Molenbeck (et ici) en Belgique et il serait facile de collecter des dizaines d'autres témoignages. Les réponses de ces gosses perdus mettent en lumière un discours conspirationniste, teinté d'une judéophobie assumée, et abjecte, s'affirmant maintenant complètement et sans scrupules, d'une minimisation des tueries, d'un rejet calme et net des valeurs française. Ces éléments de langage comme on dit parmi les communicants élyséens, cela fait une vingtaine d'années que les éducateurs, les animateurs sociaux, toutes les personnes travaillant en banlieue l'entendent, le dénoncent, essaient d'y remédier tout en faisant face au détricotage des services publics, dont la police de proximité qui faisait de l'excellent travail...
Tous ceux ayant le même discours sur un complot « impérialiste » des français, sur l'influence pernicieuse du lobby « sioniste » sont tous des complices objectifs, et parfois involontaires, du terrorisme.
Que leur répondait-on à ces professionnels inquiets ?
Ils étaient aussi sec suspects de nostalgie des z-heures les plus sombres de notre histoire, de collusion avec la famille le Pen. Je songe également à cet éducateur me racontant le beau et grand discours communautariste de ses collègues sur l'intégration et leur effroi quand juste après il réclama d'avoir en responsabilité des enfants tous issus de l'immigration réputés ingérables par ces braves gens ayant toutes les bonnes intentions du monde, mais pour les autres...
Il est temps de mettre toutes ces questions à plat, sereinement, sans haine. Car cela pose vraiment un défi dont la résolution est salutaire. Pour la paix, après cette guerre ne disant pas son nom qui commence...
Des bisous partout pour les fanatiques, en voila une bonne idée
http://mesterressaintes.hautetfort.com/archive/…
http://mesterressaintes.hautetfort.com/archive/…
Amaury, on aimerait bien que tu nous donnes sinon les liens du moins les moyens d'accès aux divers témoignages que tu nous cites. Merci d'avance.
il suffit d'aller sur le lien ci-dessushttp://mesterressaintes.hautetfort.com/ar…
Confiance dans la jeunesse ! certains sont plus lucides, parce qu'ils n'ont pas de carrière à sacrifier :
https://www.youtube.com/watch?v=mzHCPqj-ZHs
https://www.youtube.com/watch?v=mzHCPqj-ZHs
Oui, le jeune homme est fort sympathique mais dans le déni.
Mais vous avez raison la jeunesse, toute la jeunesse est porteuse d'espérance
Mais vous avez raison la jeunesse, toute la jeunesse est porteuse d'espérance
Un excellent remède à la barbarie ambiante, aux millénarismes délirants, quelle qu'ils soient, c'est de toute éternité comme dirait quelqu'un la Littérature.
D'ailleurs les barbares, tous les barbares, y compris les techno-barbares tout aussi ignorants, arriérés, infantiles, incultes, détestent. Ils brûlent les livres car ceux-ci contredisent leurs certitudes mortifères. Ils les brûlent sous divers prétextes futiles et se parant des meilleurs intentions. Ils leurs arrivent parfois de feindre un intérêt pour l'écriture en la cantonnant à un divertissement pédagogique entretenant leurs théories, leur vulgate idéologique ou théocratique. Ils ne peuvent pas comprendre la gratuité première de l'écriture, que cela n'a pas à être utile en société au sens quantifiable du terme.
Je parle bien de Littérature et d'écrivains véritables non des scribouillards laborieux couchant leur psychanalyse sur papier devant tous les passants pour vendre leur came. Relire Proust, et « la Recherche du temps perdu », souvenir fabuleux d'un monde hyper-civilisé maintenant disparu est une bonne thérapie contre les arriérés, les tarés haineux, les autistes informatiques. « Fabuleux », rappelons le en passant, est le qualificatif employé par Léon Daudet, aux antipodes politiques de cet écrivain, et pourtant admirateur de « Du côté de chez Swann ». L'amour des Lettres unit toujours, s'il est sincère du moins....
Ils ne sont plus tellement nombreux ceux qui lisent vraiment le délicat Marcel :
...Il est la plupart réduit à une sorte de proto-militant homosexuel avant l'heure ce qui plaît aux uns et en horrifie d'autres. D'autres un peu plus cultivés croient bon de ricaner en signalant que le personnage d'Albertine est basé sur le chauffeur de Proust avec qui il eut une liaison orageuse. On imagine pourtant mal le fin Marcel avec une plume dans le fondement sur un char de la « Gay Pride » en compagnie d'un clone du moustachu des « Village People » en pantalon de cuir à danser sur de la « techno ».
La même confusion est faite concernant Oscar Wilde réduisant pour lui aussi son œuvre à de la didactique sociétale...
Je me souviens par exemple du graffiti « Merci pour ton message » maladroitement tracé par un garçon « sensible » sur la tombe du génial dandy confondu avec un militant d' « Act Up » au Père Lachaise.
D'autres encore, obsessionnels, se rappellent que Proust était juif et donc certainement sioniste. De plus si l'on étudie le premier tome de « la Recherche » en classe préparatoire littéraire, il est lu sans appétence par des bons élèves s'empressant de revendre l'ouvrage chez « Gibert » dés qu'ils le peuvent afin d'employer ce bon argent à des choses certainement beaucoup plus importantes. Un jour de désœuvrement, je n'avais que ça à faire étant un petit bourgeois hédoniste et réactionnaire, j'avais cru dénombrer soixante-quinze exemplaires de ce livre sur les étagères de ce magasin. Cela m'a rendu définitivement sceptique sur la culture et surtout sur l'élevage des « bêtes à concours ».
L'essence de notre civilisation, de notre culture, notre identité commune, elle est pourtant dans les pages et les mots de Proust, comme au sein d'une œuvre d'Art du « Grand Siècle », chez Montaigne, ou dans la plupart des grands écrivains de génie que ce soit Chateaubriand, Flaubert ou encore Céline, celui-ci étant perçu de manière tout autant caricaturale que Proust dont il s'est moqué parfois cruellement, ayant une conception inverse du style. Céline est lui aussi adulé ou rejeté pour de mauvaises raisons à cause de sa judéophobie compulsive et plus généralement de sa haine de l'humanité dans son entier, mais à son sujet on parle également très rarement de littérature.
Notre époque qui chiffre tout ne peut pas comprendre...
D'ailleurs les barbares, tous les barbares, y compris les techno-barbares tout aussi ignorants, arriérés, infantiles, incultes, détestent. Ils brûlent les livres car ceux-ci contredisent leurs certitudes mortifères. Ils les brûlent sous divers prétextes futiles et se parant des meilleurs intentions. Ils leurs arrivent parfois de feindre un intérêt pour l'écriture en la cantonnant à un divertissement pédagogique entretenant leurs théories, leur vulgate idéologique ou théocratique. Ils ne peuvent pas comprendre la gratuité première de l'écriture, que cela n'a pas à être utile en société au sens quantifiable du terme.
Je parle bien de Littérature et d'écrivains véritables non des scribouillards laborieux couchant leur psychanalyse sur papier devant tous les passants pour vendre leur came. Relire Proust, et « la Recherche du temps perdu », souvenir fabuleux d'un monde hyper-civilisé maintenant disparu est une bonne thérapie contre les arriérés, les tarés haineux, les autistes informatiques. « Fabuleux », rappelons le en passant, est le qualificatif employé par Léon Daudet, aux antipodes politiques de cet écrivain, et pourtant admirateur de « Du côté de chez Swann ». L'amour des Lettres unit toujours, s'il est sincère du moins....
Ils ne sont plus tellement nombreux ceux qui lisent vraiment le délicat Marcel :
...Il est la plupart réduit à une sorte de proto-militant homosexuel avant l'heure ce qui plaît aux uns et en horrifie d'autres. D'autres un peu plus cultivés croient bon de ricaner en signalant que le personnage d'Albertine est basé sur le chauffeur de Proust avec qui il eut une liaison orageuse. On imagine pourtant mal le fin Marcel avec une plume dans le fondement sur un char de la « Gay Pride » en compagnie d'un clone du moustachu des « Village People » en pantalon de cuir à danser sur de la « techno ».
La même confusion est faite concernant Oscar Wilde réduisant pour lui aussi son œuvre à de la didactique sociétale...
Je me souviens par exemple du graffiti « Merci pour ton message » maladroitement tracé par un garçon « sensible » sur la tombe du génial dandy confondu avec un militant d' « Act Up » au Père Lachaise.
D'autres encore, obsessionnels, se rappellent que Proust était juif et donc certainement sioniste. De plus si l'on étudie le premier tome de « la Recherche » en classe préparatoire littéraire, il est lu sans appétence par des bons élèves s'empressant de revendre l'ouvrage chez « Gibert » dés qu'ils le peuvent afin d'employer ce bon argent à des choses certainement beaucoup plus importantes. Un jour de désœuvrement, je n'avais que ça à faire étant un petit bourgeois hédoniste et réactionnaire, j'avais cru dénombrer soixante-quinze exemplaires de ce livre sur les étagères de ce magasin. Cela m'a rendu définitivement sceptique sur la culture et surtout sur l'élevage des « bêtes à concours ».
L'essence de notre civilisation, de notre culture, notre identité commune, elle est pourtant dans les pages et les mots de Proust, comme au sein d'une œuvre d'Art du « Grand Siècle », chez Montaigne, ou dans la plupart des grands écrivains de génie que ce soit Chateaubriand, Flaubert ou encore Céline, celui-ci étant perçu de manière tout autant caricaturale que Proust dont il s'est moqué parfois cruellement, ayant une conception inverse du style. Céline est lui aussi adulé ou rejeté pour de mauvaises raisons à cause de sa judéophobie compulsive et plus généralement de sa haine de l'humanité dans son entier, mais à son sujet on parle également très rarement de littérature.
Notre époque qui chiffre tout ne peut pas comprendre...
De Bernanos dans "La Liberté pour quoi faire"
"La menace qui pèse sur le monde est celle d'une organisation totalitaire et concentrationnaire universelle qui ferait, tôt ou tard, sous un nom ou sous un autre, qu'importe ! de l'homme libre une espèce de monstre réputé dangereux pour la collectivité tout entière, et dont l'existence dans la société future serait aussi insolite que la présence actuelle d'un mammouth sur les bords du Lac Léman. Ne croyez pas qu'en parlant ainsi je fasse seulement allusion au communisme. Le communisme disparaîtrait demain, comme a disparu l'hitlérisme, que le monde moderne n'en poursuivrait pas moins son évolution vers ce régime de dirigisme universel auquel semble aspirer les démocraties elles-mêmes."
"La menace qui pèse sur le monde est celle d'une organisation totalitaire et concentrationnaire universelle qui ferait, tôt ou tard, sous un nom ou sous un autre, qu'importe ! de l'homme libre une espèce de monstre réputé dangereux pour la collectivité tout entière, et dont l'existence dans la société future serait aussi insolite que la présence actuelle d'un mammouth sur les bords du Lac Léman. Ne croyez pas qu'en parlant ainsi je fasse seulement allusion au communisme. Le communisme disparaîtrait demain, comme a disparu l'hitlérisme, que le monde moderne n'en poursuivrait pas moins son évolution vers ce régime de dirigisme universel auquel semble aspirer les démocraties elles-mêmes."
Oui, le jeune homme est fort sympathique mais dans le déni.Amaury, je ne perçois pas de déni. Il nous avertit simplement que les fascismes de nos pères (ou grand-pères) sont passés de nos jours dans la peau de l'islam. Lequel, fondé pour contrer des querelles tribales arabes entre groupes animistes au VIIe siècle, n'a pas évacué une parcelle de son terreau de naissance.
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