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Forums  :  Vos écrits  :  Spleen.

Pierrot
avatar 09/10/2015 @ 12:03:40
Ne laissez jamais paraitre
Votre mélancolie aux gens
Ceux qui sont dans le paraitre
Risque de grincer des dents.
Aux copains qui semble connaitre
De vous, qu’ l’aspect indulgent
Vous enverrait, bien vite paître
De vous savoir cafardant.

Nul ne doit jamais apprendre
Qu’aux rayons d’or de juillet
Vous préférez fin novembre
Et son brouillard, nid douillet.
Avec ces arbres dévêtus
Offrant bien modestement
Au ciel gris souvent obtus
Que des pleurs de reniement.

Et à ce monde sans frontière
Se perdant dans l’infini
Moi, je vais au cimetière
Chagriné et démuni …

Pierrot
avatar 13/10/2015 @ 09:14:49
Retouche...

Ne laissez jamais paraitre
Votre mélancolie aux gens
Ceux qui sont dans le paraitre
Risque de grincer des dents.
Aux copains qui semble connaitre
De vous, qu’ l’aspect indulgent
Vous enverrait, bien vite paître
De vous savoir cafardant.

Nul ne doit jamais apprendre
Qu’aux rayons d’or de juillet
Vous préférez fin novembre
Et son brouillard, nid douillet.
Avec ces arbres dévêtus
Offrant bien frileusement
Au ciel gris souvent obtus
Que des pleurs de reniement.

Et dans ce monde sans frontière
Se perdant dans l’infini
L’humble s’en va au cimetière
Chagriné et démuni …

Fanou03
avatar 16/10/2015 @ 22:49:47
Ah, le spleen, voilà un thème bien baudelairien (Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle...), tout à fait de circonstance en cette saison un peu triste !

Quelques réflexions de ma part sur ton poème, Pierrot:

- dans la première strophe, ne mettrais-tu pas plutôt une virgule à la place d'un point après "dents", qui permettrait d'articuler le "Ne laissez jamais paraitre..." avec le "Aux copains", sinon la deuxième strophe me semble sonner un peu bizarrement. Ou alors il faut remplacer "aux copains" par "Les copains" ?

- je trouve aussi que la fin de la deuxième strophe sonne bizarrement, surtout entre "Au ciel gris souvent obtus" et "Que des pleurs de reniement".

- Sinon j'aime bien le sujet, si j'ai bien compris ton texte parle d'une personne qui paraît joyeuse mais qui cache son mal être au plus profond d'elle même de peur de se faire plaindre et de faire fuir ses connaissances.

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