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A tous ceux qui n'ont fait que la manche
Pour survivre, dans ce monde sans fin
Qu'ont errés du lundi au dimanche
Puis ont fuis, pour suivre les défunts
J'leur adresse sans un effet de manche
Ce mot, fait en un tour de main
Comme j'offrais autrefois des pervenches
A des filles quand j'étais gamin.
Elles n'ont pas fait long feu, ces vieilles branches
Quand le temps c'est fait assassin
Qu'il sonnait fort, l'heure de la revanche
Afin d'honorer ses desseins.
Dans la mort, voyez-vous ce qui tranche ?
C'est d'être oublié des copains
Mourir seul, sans quelqu'un qui se penche
C'est poser, un peu un lapin...
Pour survivre, dans ce monde sans fin
Qu'ont errés du lundi au dimanche
Puis ont fuis, pour suivre les défunts
J'leur adresse sans un effet de manche
Ce mot, fait en un tour de main
Comme j'offrais autrefois des pervenches
A des filles quand j'étais gamin.
Elles n'ont pas fait long feu, ces vieilles branches
Quand le temps c'est fait assassin
Qu'il sonnait fort, l'heure de la revanche
Afin d'honorer ses desseins.
Dans la mort, voyez-vous ce qui tranche ?
C'est d'être oublié des copains
Mourir seul, sans quelqu'un qui se penche
C'est poser, un peu un lapin...
J'aime beaucoup les deux derniers vers, le reste, un peu moins.
Coucou Pierrot ! Je réagis un peu tardivement à ce peu poème, je l'avais vu passé mais je n'avais pas pris le temps de te retourner mes ressentis.
Ton poème à un petit côté "chanson de rue" qui me plaît bien, avec les tournures familières (J'leur adresse). Il est certainement moins mystérieux que tes autres productions, mais cela ne me gêne pas car je trouve qu'il est fluide et bien sonnant !
Ton poème à un petit côté "chanson de rue" qui me plaît bien, avec les tournures familières (J'leur adresse). Il est certainement moins mystérieux que tes autres productions, mais cela ne me gêne pas car je trouve qu'il est fluide et bien sonnant !
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