Nathafi
avatar 02/05/2015 @ 14:47:48
Oui c'est vrai, ils ont montré un dessin des falaises d'Etretat :-)

Oh c'est dans la série des "Secrets d'Histoire" de France 2,

https://youtube.com/results/…

Je te mets ce lien, si ça ne marche pas tu tapes "secrets d'histoire Victor Hugo" dans Youtube.

Il y aussi une émission sur Emile Zola, mais là c'est peut-être dans "L'ombre d'un doute", puisqu'il s'agit de déterminer s'il a été assassiné....

Nathafi
avatar 02/05/2015 @ 14:54:57
L'immensité de son talent est indiscutable - d'ailleurs c'est le talent qui nous autorise à faire les difficiles (sinon c'est même pas la peine). Et puis il y a le succès énorme qu'il a connu de son vivant et qui a en effet joué un rôle dans la postérité littéraire. Mais il faut distinguer la littérature de la représentation qu'on se fait de la littérature (sur mon blog il y a quelques billets un peu polémiques rassemblés sous ce label). La puissance de son œuvre poétique, qui à mes yeux est indiscutable, a eu un tel effet sur le public qu'elle a effacé au moins pour un temps les œuvres moins épaisses mais tout aussi stupéfiantes (et surtout : qui ne devaient rien à Hugo) de certains de ses contemporains. Je pense notamment à Nerval, dont l'importance n'a été reconnue que tardivement, et à Bertrand, dont le merveilleux Gaspard de la Nuit reste encore bien trop méconnu.


J'irai voir sur ton blog, Feint, pour avoir toutes les nuances. Il est clair que Victor Hugo a du faire beaucoup d'ombre à d'autres, c'est dommage.

Nathafi
avatar 02/05/2015 @ 15:00:10
Oui c'est vrai, ils ont montré un dessin des falaises d'Etretat :-)

Oh c'est dans la série des "Secrets d'Histoire" de France 2,

https://youtube.com/results/…

Je te mets ce lien, si ça ne marche pas tu tapes "secrets d'histoire Victor Hugo" dans Youtube.

Il y aussi une émission sur Emile Zola, mais là c'est peut-être dans "L'ombre d'un doute", puisqu'il s'agit de déterminer s'il a été assassiné....


Après je ne sais pas ce que vaut cette émission, mais je trouve que c'est bien ficelé, assez documenté, et je rattrape mes cours d'histoire par ce biais :-)

Feint

avatar 02/05/2015 @ 16:02:15
L'immensité de son talent est indiscutable - d'ailleurs c'est le talent qui nous autorise à faire les difficiles (sinon c'est même pas la peine). Et puis il y a le succès énorme qu'il a connu de son vivant et qui a en effet joué un rôle dans la postérité littéraire. Mais il faut distinguer la littérature de la représentation qu'on se fait de la littérature (sur mon blog il y a quelques billets un peu polémiques rassemblés sous ce label). La puissance de son œuvre poétique, qui à mes yeux est indiscutable, a eu un tel effet sur le public qu'elle a effacé au moins pour un temps les œuvres moins épaisses mais tout aussi stupéfiantes (et surtout : qui ne devaient rien à Hugo) de certains de ses contemporains. Je pense notamment à Nerval, dont l'importance n'a été reconnue que tardivement, et à Bertrand, dont le merveilleux Gaspard de la Nuit reste encore bien trop méconnu.



J'irai voir sur ton blog, Feint, pour avoir toutes les nuances. Il est clair que Victor Hugo a du faire beaucoup d'ombre à d'autres, c'est dommage.
Que ça ne nous empêche pas de le lire et de le relire ! Quant à l'ombre... c'est une fatalité. Il est même possible (il faudrait demander à un spécialiste) qu'il se soit fait de l'ombre à lui-même et que sur l'extraordinaire quantité de ce qu'il a écrit il reste encore certaines œuvres encore injustement méconnues du grand public.

Pieronnelle

avatar 03/05/2015 @ 18:39:24
Ah merci Feint d'avoir rappelé le Gaspard de la nuit de Aloysius (j'adore ce nom) Bertrand ,j'avais envie de le lire depuis longtemps ! Je connais l'oeuvre musicale du même nom de Maurice Ravel, extraordinaire et terriblement difficile , et je me promettais chaque fois que je l'entendais de lire ce poême.

Pieronnelle

avatar 03/05/2015 @ 18:44:42
Nerval a été mon compagnon quand j'étais une jeune fille mélancolique et triste :-) J'avais même fait une illustration des Filles du feu.Mais quand je pense à Nerval je vois ce satané réverbère et ça me fout le bourdon...

Feint

avatar 03/05/2015 @ 19:26:26
Ah merci Feint d'avoir rappelé le Gaspard de la nuit de Aloysius (j'adore ce nom) Bertrand ,j'avais envie de le lire depuis longtemps ! Je connais l'oeuvre musicale du même nom de Maurice Ravel, extraordinaire et terriblement difficile , et je me promettais chaque fois que je l'entendais de lire ce poême.
C'est un texte magnifique. A mes yeux, un chef d’œuvre. Et à ma connaissance, le premier recueil de poèmes en prose.

Nerval a été mon compagnon quand j'étais une jeune fille mélancolique et triste :-) J'avais même fait une illustration des Filles du feu.Mais quand je pense à Nerval je vois ce satané réverbère et ça me fout le bourdon...

J'adore Nerval. A une époque je connaissais les Chimères en entier par cœur (c'est vrai que ce n'est pas très long).

Fanou03
avatar 04/05/2015 @ 11:33:04
En ce qui concerne la définition de ce qu'est un roman, il me semblait effectivement que une des caractéristiques du roman était que son récit était (plus ou moins) fictionnel.

Hors je viens de lire L'indifférent de Laure Protat (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/43508) où on n'est plus dans cette notion. La romancière écrit sa propre histoire autobiographique. Dans les entretiens qu'elle a donné et qui sont disponibles sur Internet, Laure Protat qualifie son roman d' "autofiction". Est-ce vraiment encore un roman ? Quelle est la frontière qui sépare une autofiction d'un "simple" témoignage qui par ailleurs peut-être très bien écrit ?

Pieronnelle

avatar 04/05/2015 @ 14:58:07
Oui, l'autofiction est très à la mode. Comme la docufictiond'aileurs. Mais je me demande si finalement ces procédés n'existaient pas déjà ; par exemple que penser des oeuvres de Jack London? De nombreux écrivains mettent beaucoup d'eux-mêmes dans leur oeuvres, à partir de quand est-on dans une docu-fiction?

Fanou03
avatar 06/05/2015 @ 22:51:18
Oui, l'autofiction est très à la mode. Comme la docufiction d'aileurs. Mais je me demande si finalement ces procédés n'existaient pas déjà ; par exemple que penser des oeuvres de Jack London? De nombreux écrivains mettent beaucoup d'eux-mêmes dans leur oeuvres, à partir de quand est-on dans une docu-fiction?


Il semble que le terme "autofiction" soit récent. Sur les ressources internet, j'ai vu qu'on citait Colette comme une des pionnières de ce genre, mis je ne connais pas assez son œuvre pour en juger.

Qu'entends-tu par "docufiction", Pierronelle ?

Pieronnelle

avatar 07/05/2015 @ 00:05:03
C'est un documentaire avec des reconstitutions fictionnelles. On est dans la réalité des faits, d'une histoire, mais pour appuyer la démonstration on imagine des scènes afin de rendre le documentaire plus vivant.On trouve ce procédé surtout à la télévision. Mais en littérature le fait d'associer des faits réels avec de l'imaginé pourrait être l'équivalent dès l'instant où ces faits ne concernent pas l'auteur lui-même.
Irvin Yalom lui, est un peu différent, il se sert de personnages réels, avec certains faits réels tout en les faisant vivre dans un roman.Il n'y a pas de faux car on sait qu'il y a une construction ronanesque dont le but est de nous faire comprendre mieux ces grands personnages (Nietsche, Spinoza...) par une approche psychanalytique. Ce ne sont pas du tout des biographies romancées qui sont aussi une autre forme du roman...
Pour l'auto-fiction je donnais l'exemple de Jack London mais effectivement Colette a rarement écrit de purs romans d'imagination, en tout cas pour les Claudine, mais pas vraiment autobiographiques sauf pour ses derniers livres (la fenêtre éclairée...).

Fanou03
avatar 07/05/2015 @ 14:03:34
C'est un documentaire avec des reconstitutions fictionnelles. On est dans la réalité des faits, d'une histoire, mais pour appuyer la démonstration on imagine des scènes afin de rendre le documentaire plus vivant.On trouve ce procédé surtout à la télévision.


Est-ce que pour toi certains romans historiques sont des docufictions ? Je pense par exemple (entre autres) aux œuvres de Druon comme les Rois Maudits ou Alexandre le Grand, ou le roman d'un Dieu (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/36437). Dans ce dernier d'ailleurs, Druon explique dans la Préface qu'il a volontairement "inventé" et "romancé" les trous noirs de la vie d'Alexandre. On est vraiment à la limite de la biographie historique, mais la démarche romanesque est affiché (y compris dans le titre).

Concernant l'autofiction proprement dite, dans le cas de L'indifférent, la romancière parle d'un épisode de sa vie, sans apport fictionnel apparent, un peu comme dans un journal intime. L'identité de la narratrice se confond avec celle de la romancière. J'ai mis des liens (http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…) vers des entretiens de Laure Protat où elle parle de son choix de l'autofiction, c'est assez intéressant me semble-t-il.

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