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Je viens de terminer en seulement quelques heures le dernier de Modiano, Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier et j'ai l'impression d'avoir lu trop vite. Je lis alors le livre pour la seconde fois, mais je reste à nouveau à coté de l'histoire. Beaucoup d'explications m'échappent et je reste sur ma fin. Je me demande alors si je suis le seul ou si l'auteur a laissé volontairement des traces d'ombres (premier fois que je lis du Modiano). Je fais donc appelle à vous pour échanger au sujet de l'histoire de ce roman.
Qu'est il arrivé à Annie Astrand? Pourquoi est elle partie sans Daragane ?
Pourquoi Gilles et Chantal semblent insistant ? Quel est le lien entre eux et Daragane?
j'espere que quelqu'un pourra m'éclairer,
en attendant je me lance dans une troisième lecture ... on ne sait jamais !
Qu'est il arrivé à Annie Astrand? Pourquoi est elle partie sans Daragane ?
Pourquoi Gilles et Chantal semblent insistant ? Quel est le lien entre eux et Daragane?
j'espere que quelqu'un pourra m'éclairer,
en attendant je me lance dans une troisième lecture ... on ne sait jamais !
Est-ce que tu as lu les 3 critiques de ce roman qui sont sur le site ?
Oui j'ai bien lu les trois critiques que l'on retrouve sur le site; mais également d'autres sur d'autres sites à la recherche ''d'indices". Mais rien. Cela signifie t il qu'aucune réponse ne peut etre apportée ?
Si ej fais le lien avec ce que l'on peut lire (critiques, forums), l'auteur nous invite à nous replonger dans le passé du narrateur mais aussi du notre et nous amène à nous rendre compte que finalement, on tourne en rond, on rebrasse ce passé mais que les souvenirs sont bien trop flous pour reconstruire notre propre histoire.
Si ej fais le lien avec ce que l'on peut lire (critiques, forums), l'auteur nous invite à nous replonger dans le passé du narrateur mais aussi du notre et nous amène à nous rendre compte que finalement, on tourne en rond, on rebrasse ce passé mais que les souvenirs sont bien trop flous pour reconstruire notre propre histoire.
Ce que tu viens d'écrire correspond assez largement à ce que décrit Modiano dans pratiquement toute son oeuvre. Celle-ci est faite de ces imprécisions de temps, de personnages, de souvenirs, de faits, de situations, accolées à de grandes précisions de lieux. Cela dit un certain nombre de choses sur la mémoire et l'oubli, cela ne fait probablement pas le tour de ces questions mais y contribue. Pour ces raisons un roman de Modiano ne suit pas un schéma logique et ne réalise pas de déduction, il juxtapose des impressions, des souvenirs plus ou moins vagues et crée une sorte de charme que le lecteur admet ou rejette en fonction de ses propres manières de voir. Ouf!
Modiano ouvre des pistes, des rêves, des univers, à réfléchir sur nous mêmes, etc..mais tu le dis très bien toi-même.
Il n'y a pas d'explication "A+B" ou "2+2"
Il n'y a pas d'explication "A+B" ou "2+2"
OK pour les univers et les pistes, mais je crois tout de même que les habitants de Paris sont favorisés par ces promenades rêvées.
C'est une géographie parisienne rêvée, un Paris évanoui depuis longtemps.Et puis, il y a de la poésie aussi dans les évocations de cette ville...
Je rejoins Jeunelecteur : je suis perplexe : ce livre commence par un jeu à quatre : l’auteur et 2 personnages qui le poussent vers une quatrième personne qu'il a plus ou, moins oublié. OK !
Il cherche dans ses souvenirs et reconstitue peu à peu des pans de son histoire.
Que deviennent , qui sont ces personnes - si prenantes- du début ?
Quel sens ont vraiment l'existence de Chantal et Gilles ?
C'est mon premier Modiano, celui qu'on m'a offert : je suis déçue !
Venant de fêter mon anniversaire, j'ai eu, entre autre, un second livre de Modiano,que j’espère aimer davantage. Le premier me laisse une impression de "non-fini", de nébuleuse intellectuelle insatisfaisante.
Une belle promenade dans Paris ? Oui, pour moi, ça ne saurait suffire.
A suivre !
Il cherche dans ses souvenirs et reconstitue peu à peu des pans de son histoire.
Que deviennent , qui sont ces personnes - si prenantes- du début ?
Quel sens ont vraiment l'existence de Chantal et Gilles ?
C'est mon premier Modiano, celui qu'on m'a offert : je suis déçue !
Venant de fêter mon anniversaire, j'ai eu, entre autre, un second livre de Modiano,que j’espère aimer davantage. Le premier me laisse une impression de "non-fini", de nébuleuse intellectuelle insatisfaisante.
Une belle promenade dans Paris ? Oui, pour moi, ça ne saurait suffire.
A suivre !
Modiano c'est tout cela et ce n'est que cela. Chacun le déguste à l'aune de ses sensations. On aime ou on aime partiellement ou on n'aime pas. Son oeuvre est persistante et consistante autour de ces mêmes thèmes. C'est pour ces raisons que je l'aime et que je trouve abusif que lui soit atribué le Prix Nobel.
Beaucoup d'explications m'échappent et je reste sur ma fin. Je me demande alors si je suis le seul ou si l'auteur a laissé volontairement des traces d'ombres (premier fois que je lis du Modiano).
C'est étrange...En apprenant sa nomination pour Nobel les dernières semaines, je me suis rappelée avoir essayé de lire "rue des boutiques obscures" quand j'étais en seconde et avoir eu ce même sentiment d'incompréhension. La semaine dernière je me suis dit que cela avait surement à voir avec mon jeune age de l'époque et que je devrais reessayer de le lire et de donner à cet auteur une deuxieme chance.
En lisant vos commentaires, je me sens moins seule. Quelques fois, je me dis "si tout le monde trouve un auteur si fantastique et qu'il reçoit des prix, pourquoi moi je ne l'apprécie pas. Par exemple pour P. Dijan...."
A priori (forcément, je ne fais que rapporter ce qu'on m'en a dit), ce livre est loin d'être un de ses meilleurs. Ce serait dommage de s'y arrêter. Modiano c'est un écrivain (rien à voir avec Djian, donc).
C'est une géographie parisienne rêvée, un Paris évanoui depuis longtemps.Et puis, il y a de la poésie aussi dans les évocations de cette ville...Paradoxalement, c'est un peu ce qui m'a éloigné de Modiano au fil du temps : le Paris de l'enfance où n'errent plus aujourd'hui que des fantômes, en devient douloureux à évoquer pour soi-même ; alors on n'insiste pas et on regarde ailleurs...
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