Enfin !
Et donc, les prix c'est bien, finalement? ;-)
Pour moi, c'est parfois très bien... Je suis réellement content pour lui et pour les jurés aussi qui ont de quoi être fiers de leur choix !!!
En plus je viens d'envoyer l'interview que j'avais réalisée avec lui en septembre... Bien vu, cette fois !
Et donc, les prix c'est bien, finalement? ;-)
Gageons que Feint et Stavroguine vont changer d’avis finalement…
Et donc, les prix c'est bien, finalement? ;-)Organiser des compétitions entre des artistes comme si c'étaient des chevaux, c'est forcément mal ; mais grand livre récompensé faute à moitié pardonnée.
De plus, il faut reconnaître au Médicis le mérite de récompenser un très bon livre alors que leur dernier très bon livre récompensé date seulement de 2012 (Féerie générale d'Emmanuelle Pireyre).
Bof... Comme disent les anglo-saxons : même une horloge cassée donne l'heure juste deux fois par jour.
C'est particulièrement approprié ici : on a un système de prix littéraires qui ne marche pas (attendons que Foenkinos récupère le Goncourt, on va bien se marrer), mais il arrive de temps en temps qu'il distingue quand même un bon écrivain.
Après, moi, je le connais déjà, Volodine, et j'ai déjà lu Terminus Radieux, donc c'est surtout pour lui que je suis content. Et pour les nouveaux lecteurs qui auront la joie de le découvrir grâce à ce prix.
C'est particulièrement approprié ici : on a un système de prix littéraires qui ne marche pas (attendons que Foenkinos récupère le Goncourt, on va bien se marrer), mais il arrive de temps en temps qu'il distingue quand même un bon écrivain.
Après, moi, je le connais déjà, Volodine, et j'ai déjà lu Terminus Radieux, donc c'est surtout pour lui que je suis content. Et pour les nouveaux lecteurs qui auront la joie de le découvrir grâce à ce prix.
; mais grand livre récompensé faute à moitié pardonnée.
De plus, il faut reconnaître au Médicis le mérite de récompenser un très bon livre alors que leur dernier très bon livre récompensé date seulement de 2012 (Féerie générale d'Emmanuelle Pireyre).
Tu remplace le mot "livre" par le mot "auteur" ou "écrivain" et tu obtiens exactement ce que je dis à propos du Nobel de Littérature!...
Après, moi, je le connais déjà, Volodine, et j'ai déjà lu Terminus Radieux, donc c'est surtout pour lui que je suis content. Et pour les nouveaux lecteurs qui auront la joie de le découvrir grâce à ce prix.
Pareil ici, tu remplace le mot "VOLODINE" par "MODIANO" et "Terminus Radieux" par "Dora Bruder" et tu obtiens exactement ce que je dis à propos du Nobel de Littérature!...
; mais grand livre récompensé faute à moitié pardonnée.A condition de couper le début de ma phrase. ;)
De plus, il faut reconnaître au Médicis le mérite de récompenser un très bon livre alors que leur dernier très bon livre récompensé date seulement de 2012 (Féerie générale d'Emmanuelle Pireyre).
Tu remplace le mot "livre" par le mot "auteur" ou "écrivain" et tu obtiens exactement ce que je dis à propos du Nobel de Littérature!...
Le Nobel a une spécificité qui me chiffonne, c'est justement cette assimilation de l’œuvre à l'écrivain. En principe c'est l’œuvre qui est supposée être récompensée par le prix mais dans les faits c'est la personne qui se trouve obligée de l'incarner, c'est une dérive quasi religieuse. Je comprends que Beckett ait laissé son éditeur recevoir le prix à sa place (outre la déplaisante obligation de récupération nationale).
Sauf que dans l'oeuvre d'un auteur les éditeurs peuvent être différents; alors, qui peut recevoir ce prix concernant l'oeuvre autre que l'auteur ? De plus quelle ingratitude que de ne pas reconnaître aussi la valeur de l'auteur....pauvre besogneux :-)
Et là en la circonstance c'est bien Volodine qui arbore un grand sourire et il a bien raison...
Et là en la circonstance c'est bien Volodine qui arbore un grand sourire et il a bien raison...
De plus quelle ingratitude que de ne pas reconnaître aussi la valeur de l'auteur....pauvre besogneux :-)Mais l'auteur n'a pas plus de valeur que n'importe quelle autre personne, te répondrai-je (je suis aussi égalitariste qu'un personnage de Volodine).
En fait c'est pas vraiment une question de valeur mais de reconnaissance ; au nom de quoi ne devrions nous pas remercier ceux qui nous donnent avec un talent que tout le monde n'a pas . Sans pour cela en faire des dieux :-)
Et donc, les prix c'est bien, finalement? ;-)
Organiser des compétitions entre des artistes comme si c'étaient des chevaux, c'est forcément mal ; mais grand livre récompensé faute à moitié pardonnée.
De plus, il faut reconnaître au Médicis le mérite de récompenser un très bon livre alors que leur dernier très bon livre récompensé date seulement de 2012 (Féerie générale d'Emmanuelle Pireyre).
Tu sembles penser, Feint, que le concept de compétition, c'est mal ? Mais, organisée ou non, la vie n'est qu'une suite ininterrompue de compétitions. Pourquoi ne pas vouloir reconnaître qu'un auteur puisse se distinguer des autres et, à ce titre recevoir un prix, tout comme un cheval qui remporte une course ?
Déjà, à la base, le simple fait de se faire éditer, c'est que le manuscrit a gagné une compétition contre beaucoup d'autres soumis au même moment. Il me semble. La compétition est inhérente à la vie.
Après, les potentielles magouilles pour les prix littéraires vis à vis de l'éditeur truc ou machin, ça c'est inhérent à la nature humaine. Et c'est carrément risible.
Et donc, les prix c'est bien, finalement? ;-)
Organiser des compétitions entre des artistes comme si c'étaient des chevaux, c'est forcément mal ; mais grand livre récompensé faute à moitié pardonnée.
De plus, il faut reconnaître au Médicis le mérite de récompenser un très bon livre alors que leur dernier très bon livre récompensé date seulement de 2012 (Féerie générale d'Emmanuelle Pireyre).
Tu sembles penser, Feint, que le concept de compétition, c'est mal ? Mais, organisée ou non, la vie n'est qu'une suite ininterrompue de compétitions. Pourquoi ne pas vouloir reconnaître qu'un auteur puisse se distinguer des autres et, à ce titre recevoir un prix, tout comme un cheval qui remporte une course ?
Déjà, à la base, le simple fait de se faire éditer, c'est que le manuscrit a gagné une compétition contre beaucoup d'autres soumis au même moment. Il me semble. La compétition est inhérente à la vie.
Après, les potentielles magouilles pour les prix littéraires vis à vis de l'éditeur truc ou machin, ça c'est inhérent à la nature humaine. Et c'est carrément risible.
Et ca, ca m'a fait plus que sourire:
http://m.rue89.com/#/news/255673
:-))))
Juste une remarque en passant : on peut espérer que la collaboration est plus inhérente à la vie en société que la compétition (concourir vient d'ailleurs de "courir ensemble", et pas de courir l'un contre l'autre).
Le "struggle for life" se rencontre (parfois) dans la nature, mais il ne faut pas en déduire que la vie en société doit fatalement suivre le même modèle.
En informatique, on voit d'ailleurs que le modèle collaboratif (open-source) marche beaucoup mieux que le modèle traditionnel.
Le "struggle for life" se rencontre (parfois) dans la nature, mais il ne faut pas en déduire que la vie en société doit fatalement suivre le même modèle.
En informatique, on voit d'ailleurs que le modèle collaboratif (open-source) marche beaucoup mieux que le modèle traditionnel.
Il y a un passage de Musil, dans L'homme sans qualité, où partant justement de chevaux de course qualifiés de "géniaux", il en vient à parler des mérites physiques et intellectuels et conclut que seul les premiers peuvent être reconnus avec sûreté. Je pense que c'est ça que veut dire Feint.
Bien sur, il y a une forme de compétition entre écrivains dans la mesure où tous ne seront pas édités, encore moins reconnus. Mais tout d'abord, et c'est quand même important, quand tu écris ton livre, tu ne participes pas a une course, tu ne te mets pas en concurrence avec les autres écrivains : tu l'écris pour toi et tu essayes de le faire le mieux possible selon tes standards. C'est pas vraiment la même démarche que prendre place sur la ligne de départ : quand tu écris, tu es seul, et les autres écrivains qui planchent à leur bureau sont le cadet de tes soucis.
Ensuite, pour rejoindre Musil, quand des chevaux de course s'élancent, tu sais que celui qui franchit la ligne d'arrivée en premier est le meilleur (au moins sur cette course). Ce n'est pas vrai pour l'art. Il n'y a qu'à voir les chiffres des ventes (Zemmour et Trierweiler) pour s'en apercevoir ou les avis divergents à propos d'un même livre (quand on ne songerait jamais à dire que le cheval qui finit premier était en fait le plus mauvais). Ce ne sont même pas forcément les meilleurs qui sont publiés, qu'on pense à Proust ou à ce test qui avait été fait il y a quelques années et ou tous les éditeurs avaient refusé Lautreamont.
Dans ces circonstances, on voit bien que la "compétition" artistique (qui est d'ailleurs plus une compétition économique, de visibilité sur le marche de l'art qu'une compétition entre artistes) ne fonctionne pas du tout comme une course et qu'on ne peut pas évaluer (et donc récompenser) les compétences d'un artiste comme celles d'un cheval. Du coup, en effet, ces prix comme des médailles n'ont pas beaucoup de sens.
Mais tant mieux pour les artistes qui les reçoivent : ça fait des sois et de la reconnaissance, ça doit être agréable. Et tant mieux pour Volodine en l'occurrence.
Bien sur, il y a une forme de compétition entre écrivains dans la mesure où tous ne seront pas édités, encore moins reconnus. Mais tout d'abord, et c'est quand même important, quand tu écris ton livre, tu ne participes pas a une course, tu ne te mets pas en concurrence avec les autres écrivains : tu l'écris pour toi et tu essayes de le faire le mieux possible selon tes standards. C'est pas vraiment la même démarche que prendre place sur la ligne de départ : quand tu écris, tu es seul, et les autres écrivains qui planchent à leur bureau sont le cadet de tes soucis.
Ensuite, pour rejoindre Musil, quand des chevaux de course s'élancent, tu sais que celui qui franchit la ligne d'arrivée en premier est le meilleur (au moins sur cette course). Ce n'est pas vrai pour l'art. Il n'y a qu'à voir les chiffres des ventes (Zemmour et Trierweiler) pour s'en apercevoir ou les avis divergents à propos d'un même livre (quand on ne songerait jamais à dire que le cheval qui finit premier était en fait le plus mauvais). Ce ne sont même pas forcément les meilleurs qui sont publiés, qu'on pense à Proust ou à ce test qui avait été fait il y a quelques années et ou tous les éditeurs avaient refusé Lautreamont.
Dans ces circonstances, on voit bien que la "compétition" artistique (qui est d'ailleurs plus une compétition économique, de visibilité sur le marche de l'art qu'une compétition entre artistes) ne fonctionne pas du tout comme une course et qu'on ne peut pas évaluer (et donc récompenser) les compétences d'un artiste comme celles d'un cheval. Du coup, en effet, ces prix comme des médailles n'ont pas beaucoup de sens.
Mais tant mieux pour les artistes qui les reçoivent : ça fait des sois et de la reconnaissance, ça doit être agréable. Et tant mieux pour Volodine en l'occurrence.
* des sous (désolé, j'écris avec mon téléphone)
Le Nobel a une spécificité qui me chiffonne, c'est justement cette assimilation de l’œuvre à l'écrivain.
Oui, mais encore une fois et au risque de me répéter : Sauf que sans écrivain... il n'y a pas d'œuvre et cela vaut pour Samuel BECKETT comme pour Antoine VOLODINE comme pour n'importe quel écrivain!...
Le Nobel a une spécificité qui me chiffonne, c'est justement cette assimilation de l’œuvre à l'écrivain.
Oui, mais encore une fois et au risque de me répéter : Sauf que sans écrivain... il n'y a pas d'œuvre et cela vaut pour Samuel BECKETT comme pour Antoine VOLODINE comme pour n'importe quel écrivain!...
Ben oui.
Je ne comprends pas bien non plus pourquoi on ne devrait pas féliciter et récompenser des gens, des personnes...sans qui l'oeuvre n'existerait pas.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre