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Il continue de marcherrer. Mais la fin est imminente ; il sent l’épuisement qui le hante. L’ubiquité à un coût : une fatigue comme une chape de plomb, qui tombe sur son bonnet rouge tout à coup. Sonné, un peu, comme les cloches qui résonnent. Sonné, au point que plus rien en lui ne raisonne : il en oublie de demeurer dans l’invisibilité. « Hep, vous là-bas ! » entend-il tonner derrière lui. Il se retourne : un homme grand, massif, amène. Qui d’un franc « quelle idée que de passer Noël tout seul ! » l’emmène avec lui dans une masure lumineuse. Quand l’arrière-train du Père No(toirement individu)el touche le canapé, quelque chose en lui se désembroussaille – le mystérieux pouvoir du divan psychanalytique. Il se raconte ; à tout prendre, si déjà son métier lui a échappé, autant reprendre pied dans sa vie. Le bonhomme en face, aussi vert que l’autre est rouge, écoute les oreilles écarquillées et les yeux ouverts : il boit ces paroles, fasciné, redevenu gamin incrédule et ravi. Mais quand le Peine Noël devient sombre, parle de magie amoindrie, de veillée dévoyée, de cadeaux sots et falots, le géant vert voit rouge : « Oh que si, la féérie se poursuit, M. Le Père Noël, mais il faut savoir où la chercher cette timide ! Je vous montre ? Et puis, vous allez voir, je connais l’observateur privilégié : c’est moi qui avec amour l’ai transbahuté… »
Bon… Je suis où, là ? Et ça va durer encore longtemps ? Déjà trois semaines que je suis décoré de partout, des boules, des guirlandes, des ampoules qui clignotent, qui me titillent les aiguilles au passage, va falloir que ça cesse bientôt tout ce cirque !
Et pourtant, il semblerait que je m’en sorte bien… Quand on attendait, parqués comme des chaussures dans leurs boîtes chez le pépiniériste, d’autres parlaient. Ils avaient croisé des congénères, replantés après tout ce remue-ménage, et ils en racontaient, des choses !
Ici, je ne me sens pas trop mal. Mais ce soir, ça doit être le soir S, parce qu’il y a une sacrée agitation…
[Deux heures plus tard]
Ok… Voilà donc ce qui se préparait ! La table est belle ! ornée d’une nappe blanche parsemée d’étoiles rouge et or, c’est très joli à voir ! J’adore ! Et puis je me sens un peu moins seul, je rutile depuis si longtemps, j’en éprouvais une certaine gêne !
Mais… C’est quoi, ça ?
A mes pieds, des cadeaux, une vingtaine au moins, de toutes les couleurs. L’un d’entre eux bouge… Si, je vous assure, il a l’air de trembler, et j’entends comme des petits cris. D’autres arborent la tête d’un bonhomme bien sympathique, avec une barbe blanche, aux yeux rieurs. Un drap rouge les recouvre, formant comme un tapis, il n’y a que moi qui puisse les apercevoir, par les plis du tissu.
Il est 23h15. Au milieu de la table trône un plat énorme, garni d’un truc bien rond et bien dodu, que l’hôtesse des lieux a bien du mal à découper… Pourtant, quand on voit la lame du couteau, on se demande ce qu’elle fait ! Elle regarde dans tous les sens, sous les yeux amusés de sa belle-mère qui, toutes les deux minutes, lui lance :
« M’enfin ! Tu n’es pas capable de découper la dinde !!! Ah ! Quelle bru j’ai là, franchement ! André ? Tu fais quoi ? Viens donc aider ta belle-sœur ! »
Le beau-frère, bien intentionné, arrive à la rescousse, prend le couteau des mains de notre hôtesse, lui glissant un regard soutenu et affichant un petit sourire… « Ah ! c’est qu’elle me plaît bien, ma petite belle-sœur ! »
Gérald, l’autre beau-frère, arrive avec une sorte de petite scie. « On va essayer avec ça, à mon avis, si elle est si difficile à découper, c’est qu’elle n’est pas assez cuite ! ». Il s’exécute, on entend comme un gros soupir.
23h50 déjà ! On laisse tomber la dinde, bientôt le Père Noël va arriver pour la distribution des cadeaux, il faut l’accueillir au mieux. « Encore un petit coup, en attendant », clame Gérald, « ça nous fera patienter, ça dure toujours trois plombes, les cadeaux ! ».
Les enfants tournent comme des fous à travers la pièce… J’en attrape le vertige, ils prennent au passage deux des guirlandes qui m’ornent et les lancent ailleurs, me voilà bientôt dégarni à moitié.
On entend sonner à la porte. C’est enfin lui, sûrement, le Père Noël que tout le monde attend, que je n’ai jamais vu, mais que je vais découvrir, enfin…
Il n’y a plus aucun bruit… Ce silence solennel m’oblige à me pencher un peu, pour voir ce qui se passe dans le couloir. Les enfants arrivent, têtes baissées, tout penauds, presque tristes. Un grand homme les suit, que dis-je, un géant, une espèce de Grobill mystérieux avec une parka verte et un caleçon noir… Point d’habit rouge, ni de barbe blanche, il s’empare d’un siège et s’assied près de moi, me saluant d’un clin d’œil… Je lui souris. Il soulève le drap rouge et prend, un à un, les paquets :
« Les enfants, je m’appelle Alan, je suis un des fils du Père Noël. Mon père se fait vieux et nous a ordonné, à mes frères et moi-même, de faire la tournée des chaumières. Approchez, approchez donc et n’ayez pas peur… »
Tour à tour, les cadeaux sont distribués. Celui qui bouge est remis à Aurore, la petite dernière, qui peine à l’ouvrir. Assistée de son frère, elle libère enfin un jeune chat, lequel, sortant de l’obscurité, cligne des yeux et repère les ampoules qui me parent… Je le vois, je le sens, il va foncer droit sur moi… Ah oui ! Le gredin ! il essaie de grimper aux branches et m’arrache les aiguilles… Je ne voudrais pas le blesser, pourtant, il semble si fragile…
Bientôt les emballages jonchent le sol, le papier à l’effigie du Père Noël se retrouve roulé en une grosse boule près de mon pied. Je le regarde, il me sourit, vraiment sympa, dommage qu’il ne soit pas venu en personne ! Les cris fusent, la dinde est partagée à table, elle semble assez cuite, quoiqu’en disait Gérald, l’odeur de la purée de marrons me monte aux narines, ça doit être exquis ! Je vois Simon, l’arrière grand-père, manger d’un appétit d’ogre. Son regard railleur observe tout ce petit monde, il est heureux, Simon, de voir la famille ainsi réunie, malgré le bruit qui l’incommode et le sommeil qui commence à venir.
Quatre heures… La maison est retombée dans le silence et la pénombre… Les ampoules ont enfin été débranchées, j’ai entendu tout à l’heure l’hôtesse qui disait retirer les décorations de Noël chaque année à l’Epiphanie… Bon, j’espère que c’est bientôt, non que je ne sois pas bien ici, mais j’aspire au grand air, j’étouffe ! Remarquez, je ne vais pas me plaindre, j’ai gardé mes racines, au moins, donc je suppose qu’à l’issue des festivités, je vais peut-être me retrouver planté dans le jardin que j’aperçois par la fenêtre du salon… Chouette, il y a de la place, je vais pouvoir m’épanouir !
Et l’an prochain, je verrai un jeunot arriver, tout tremblant, se faire parquer dans ce coin, revêtu des ampoules, guirlandes, boules et autres fantaisies, avoir son heure de gloire quand les enfants entonneront les chants de Noël et « Mon beau sapin, Roi des forêts… », entre autres, et trôner surtout, surtout, pour le respect des traditions, pour le plaisir des yeux… et celui du chat !
Bon… Je suis où, là ? Et ça va durer encore longtemps ? Déjà trois semaines que je suis décoré de partout, des boules, des guirlandes, des ampoules qui clignotent, qui me titillent les aiguilles au passage, va falloir que ça cesse bientôt tout ce cirque !
Et pourtant, il semblerait que je m’en sorte bien… Quand on attendait, parqués comme des chaussures dans leurs boîtes chez le pépiniériste, d’autres parlaient. Ils avaient croisé des congénères, replantés après tout ce remue-ménage, et ils en racontaient, des choses !
Ici, je ne me sens pas trop mal. Mais ce soir, ça doit être le soir S, parce qu’il y a une sacrée agitation…
[Deux heures plus tard]
Ok… Voilà donc ce qui se préparait ! La table est belle ! ornée d’une nappe blanche parsemée d’étoiles rouge et or, c’est très joli à voir ! J’adore ! Et puis je me sens un peu moins seul, je rutile depuis si longtemps, j’en éprouvais une certaine gêne !
Mais… C’est quoi, ça ?
A mes pieds, des cadeaux, une vingtaine au moins, de toutes les couleurs. L’un d’entre eux bouge… Si, je vous assure, il a l’air de trembler, et j’entends comme des petits cris. D’autres arborent la tête d’un bonhomme bien sympathique, avec une barbe blanche, aux yeux rieurs. Un drap rouge les recouvre, formant comme un tapis, il n’y a que moi qui puisse les apercevoir, par les plis du tissu.
Il est 23h15. Au milieu de la table trône un plat énorme, garni d’un truc bien rond et bien dodu, que l’hôtesse des lieux a bien du mal à découper… Pourtant, quand on voit la lame du couteau, on se demande ce qu’elle fait ! Elle regarde dans tous les sens, sous les yeux amusés de sa belle-mère qui, toutes les deux minutes, lui lance :
« M’enfin ! Tu n’es pas capable de découper la dinde !!! Ah ! Quelle bru j’ai là, franchement ! André ? Tu fais quoi ? Viens donc aider ta belle-sœur ! »
Le beau-frère, bien intentionné, arrive à la rescousse, prend le couteau des mains de notre hôtesse, lui glissant un regard soutenu et affichant un petit sourire… « Ah ! c’est qu’elle me plaît bien, ma petite belle-sœur ! »
Gérald, l’autre beau-frère, arrive avec une sorte de petite scie. « On va essayer avec ça, à mon avis, si elle est si difficile à découper, c’est qu’elle n’est pas assez cuite ! ». Il s’exécute, on entend comme un gros soupir.
23h50 déjà ! On laisse tomber la dinde, bientôt le Père Noël va arriver pour la distribution des cadeaux, il faut l’accueillir au mieux. « Encore un petit coup, en attendant », clame Gérald, « ça nous fera patienter, ça dure toujours trois plombes, les cadeaux ! ».
Les enfants tournent comme des fous à travers la pièce… J’en attrape le vertige, ils prennent au passage deux des guirlandes qui m’ornent et les lancent ailleurs, me voilà bientôt dégarni à moitié.
On entend sonner à la porte. C’est enfin lui, sûrement, le Père Noël que tout le monde attend, que je n’ai jamais vu, mais que je vais découvrir, enfin…
Il n’y a plus aucun bruit… Ce silence solennel m’oblige à me pencher un peu, pour voir ce qui se passe dans le couloir. Les enfants arrivent, têtes baissées, tout penauds, presque tristes. Un grand homme les suit, que dis-je, un géant, une espèce de Grobill mystérieux avec une parka verte et un caleçon noir… Point d’habit rouge, ni de barbe blanche, il s’empare d’un siège et s’assied près de moi, me saluant d’un clin d’œil… Je lui souris. Il soulève le drap rouge et prend, un à un, les paquets :
« Les enfants, je m’appelle Alan, je suis un des fils du Père Noël. Mon père se fait vieux et nous a ordonné, à mes frères et moi-même, de faire la tournée des chaumières. Approchez, approchez donc et n’ayez pas peur… »
Tour à tour, les cadeaux sont distribués. Celui qui bouge est remis à Aurore, la petite dernière, qui peine à l’ouvrir. Assistée de son frère, elle libère enfin un jeune chat, lequel, sortant de l’obscurité, cligne des yeux et repère les ampoules qui me parent… Je le vois, je le sens, il va foncer droit sur moi… Ah oui ! Le gredin ! il essaie de grimper aux branches et m’arrache les aiguilles… Je ne voudrais pas le blesser, pourtant, il semble si fragile…
Bientôt les emballages jonchent le sol, le papier à l’effigie du Père Noël se retrouve roulé en une grosse boule près de mon pied. Je le regarde, il me sourit, vraiment sympa, dommage qu’il ne soit pas venu en personne ! Les cris fusent, la dinde est partagée à table, elle semble assez cuite, quoiqu’en disait Gérald, l’odeur de la purée de marrons me monte aux narines, ça doit être exquis ! Je vois Simon, l’arrière grand-père, manger d’un appétit d’ogre. Son regard railleur observe tout ce petit monde, il est heureux, Simon, de voir la famille ainsi réunie, malgré le bruit qui l’incommode et le sommeil qui commence à venir.
Quatre heures… La maison est retombée dans le silence et la pénombre… Les ampoules ont enfin été débranchées, j’ai entendu tout à l’heure l’hôtesse qui disait retirer les décorations de Noël chaque année à l’Epiphanie… Bon, j’espère que c’est bientôt, non que je ne sois pas bien ici, mais j’aspire au grand air, j’étouffe ! Remarquez, je ne vais pas me plaindre, j’ai gardé mes racines, au moins, donc je suppose qu’à l’issue des festivités, je vais peut-être me retrouver planté dans le jardin que j’aperçois par la fenêtre du salon… Chouette, il y a de la place, je vais pouvoir m’épanouir !
Et l’an prochain, je verrai un jeunot arriver, tout tremblant, se faire parquer dans ce coin, revêtu des ampoules, guirlandes, boules et autres fantaisies, avoir son heure de gloire quand les enfants entonneront les chants de Noël et « Mon beau sapin, Roi des forêts… », entre autres, et trôner surtout, surtout, pour le respect des traditions, pour le plaisir des yeux… et celui du chat !
Et un dernier épisode plus dans la tradition "Noël". Point de vue végétal après les points de vue animaux, chat et dinde. Qui a dit que Noël n'était pas universel ? Il transcende même les espèces !
Le "chapeau" de Lobe m'a un peu perdu sur le coup, je pensais bien, tout au long de lecture, voir le Père Noël accompagner l'espèce de "Grobill" jusqu'à la distribution. Mais non ...
A la limite, pas grave, c'était le point de vue du sapin qui nous préoccupait. Finalement ça ne raisonne pas mal un sapin. Ca se projette dans l'avenir, ça fait des plans, ça envisage les congénères ...
J'aime ces textes introspectifs et celui-ci est bien écrit. Suffisamment en tout cas pour qu'on y croie ...
Quant à l'identité ... j'hésite, j'hésite ...
Le "chapeau" de Lobe m'a un peu perdu sur le coup, je pensais bien, tout au long de lecture, voir le Père Noël accompagner l'espèce de "Grobill" jusqu'à la distribution. Mais non ...
A la limite, pas grave, c'était le point de vue du sapin qui nous préoccupait. Finalement ça ne raisonne pas mal un sapin. Ca se projette dans l'avenir, ça fait des plans, ça envisage les congénères ...
J'aime ces textes introspectifs et celui-ci est bien écrit. Suffisamment en tout cas pour qu'on y croie ...
Quant à l'identité ... j'hésite, j'hésite ...
Disons que le final par le sapin réunit toute cette assemblée. Bien sûr le roi sapin ne sait ce qu'il s'est tramé dans la tête des convives, les drames, les tristesses, les joies, et même le petit chat est venu lui chatouiller les...racines!
J'espère de tout coeur qu'il finira dans le jardin! Chez moi, les deux sapins sont des sapins de Noël et ils font...au moins 10 m de haut...plus tard le sapin sera en plastique il faut bien varier les espèces :-)
Joli final de ce calendrier de l'après toujours introduit de main de maîtresse par Lobe!
J'espère de tout coeur qu'il finira dans le jardin! Chez moi, les deux sapins sont des sapins de Noël et ils font...au moins 10 m de haut...plus tard le sapin sera en plastique il faut bien varier les espèces :-)
Joli final de ce calendrier de l'après toujours introduit de main de maîtresse par Lobe!
Un très beau point final. Très belle idée que ce sapin narrateur, c'est amusant...mais émouvant, aussi, et j'espère comme Pieronnelle que ce pauvre sapin renaîtra ailleurs et qu'il aura une seconde vie.
Et puis, je revis, car après des jours et des jours de flou artistique, il me semble "reconnaître" quelqu'un, là..
Et puis, je revis, car après des jours et des jours de flou artistique, il me semble "reconnaître" quelqu'un, là..
Pauvre sapin ! Il a du retrouver le jardin, l'Epiphanie est passée depuis longtemps ! La douceur ambiante a pu lui permettre de reprendre racine il parait que c'est assez difficile à replanter, un sapin.
C'est vrai que c'est un bel observateur auquel on ne pense pas toujours. Et il a participé à la fête, un peu malmené certes, mais bien présent et... vivant !
C'est vrai que c'est un bel observateur auquel on ne pense pas toujours. Et il a participé à la fête, un peu malmené certes, mais bien présent et... vivant !
un écologiste ce sapin... qui pense à être replanté.. mais comme qqun a dit, dur.. dur.. de le faire reprendre vie après avoir été autant malmené et avoir eu aussi chaud....
Deux textes pour le prix d'un:
D'abord un conte de Noël qui plairait beaucoup aux enfants (d'une dizaine d'années) avec des pointes d'humour qui donnent vie au texte et au sapin, c'est original autant que végétal.
Puis, un tableau de la Cène, avec le sapin trônant au milieu des convives. Cet effet de position privilégiée est d'ailleurs bien rendu par le texte.
Belle idée pour la fin de l'exo.
D'abord un conte de Noël qui plairait beaucoup aux enfants (d'une dizaine d'années) avec des pointes d'humour qui donnent vie au texte et au sapin, c'est original autant que végétal.
Puis, un tableau de la Cène, avec le sapin trônant au milieu des convives. Cet effet de position privilégiée est d'ailleurs bien rendu par le texte.
Belle idée pour la fin de l'exo.
Bonne idée de finir sur ce texte, en effet. Quand la fin approche, ça sent le sapin... (bof bof). Non, sérieusement, je trouve ce texte approprié pour clore le calendrier.
Celui qui l'a écrit, en tous cas, l'a fait à la dernière minute car on retrouve les personnages qui avaient été déjà annoncés par Lobe: Grobill, la belle-mêre, le chat, la dinde... Du coup, c'est une double apothéose !
Celui qui l'a écrit, en tous cas, l'a fait à la dernière minute car on retrouve les personnages qui avaient été déjà annoncés par Lobe: Grobill, la belle-mêre, le chat, la dinde... Du coup, c'est une double apothéose !
Pas écrit à la dernière minute, mais à l'aide de cette phrase du 27 décembre, 23h39 (http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…): "Voilà, l'heure est venue de planter la cohorte des invités au buffet: un arrière-grand-père, une belle-mère (acariâtre probablement), deux beaux-frères (dont un grincheux), une dinde, un sapin et un Grobill mystérieux... On se croirait dans Alice au pays des merveilles!"
Et donc, les sapins ont des narines?? Ouaaaah. ;-)
Un petit côté Disney (j'espère que l'auteur ne s'en vexera pas, à l'époque des fêtes, ce serait dommage et ce n'es pas le but), de celui qui fait vivre la moindre nature morte!
Belle fin, joyeuse, qui nous évite de déprimer sur un de ces millions de sapins sacrifiés chaque année pour notre petit plaisir!
Un petit côté Disney (j'espère que l'auteur ne s'en vexera pas, à l'époque des fêtes, ce serait dommage et ce n'es pas le but), de celui qui fait vivre la moindre nature morte!
Belle fin, joyeuse, qui nous évite de déprimer sur un de ces millions de sapins sacrifiés chaque année pour notre petit plaisir!
Génial de garder pour la fin un texte où l'on retrouve presque tous les personnages de ce calendrier de l'Avent ! Même Lobe est là ;-)
Et ce sapin, personnage central de Noël !
Celui qui illumine les maisons mais surtout depuis tant d'années les yeux des enfants.
En voilà un syndicat qui serait nécessaire, un syndicat qui prendrait la défense des sapins jetés, des sapins coupés.
Heureusement que celui-ci pourra vivre une nouvelle vie.
Il servira comme des centaines d'autres de témoin du temps qui passe, rappelant aux promeneurs que ces sapins hauts de plusieurs mètres, anachroniques dans leurs jardins d'adoption, ont été admirés par des jeunes enfants... qui sont peut-être devenus des parents perpétuant cette jolie tradition dans un autre jardin.
Et ce sapin, personnage central de Noël !
Celui qui illumine les maisons mais surtout depuis tant d'années les yeux des enfants.
En voilà un syndicat qui serait nécessaire, un syndicat qui prendrait la défense des sapins jetés, des sapins coupés.
Heureusement que celui-ci pourra vivre une nouvelle vie.
Il servira comme des centaines d'autres de témoin du temps qui passe, rappelant aux promeneurs que ces sapins hauts de plusieurs mètres, anachroniques dans leurs jardins d'adoption, ont été admirés par des jeunes enfants... qui sont peut-être devenus des parents perpétuant cette jolie tradition dans un autre jardin.
Et le sapin qui voit tout ! ;) C'est mignon comme fin. Trois semaines avant Noël, il est déjà en place !? Mazette ! Il doit être un peu sec, non ? Bon, gageons qu'il rejoigne ses prédécesseurs et qu'il forme avec eux une belle forêt de Rois de Noël ! ;)
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