Saint Jean-Baptiste 04/01/2014 @ 23:25:13
Moi, je me souviens des dernières manifestations :

- 2009 : restau grec
- 2010 : Kokob
- 2011 : La Bécasse (10° anniversaire avec Sorcius pour présider les débats)
- 2012 : Léon
- 2013 : Institut géographique

Je pense qu'en 2008 nous étions dans un restaurant qui portait un drôle de nom et qui se trouvait dans la rue qui descend du Sablon à l'église de la Chapelle.
Blue, notre toujours jeune organisatrice-trésorière, s'en souvient certainement.
C'est là que, si ma mémoire est bonne, nous avons fait connaissance avec notre inoubliable Nomade qui était justement de passage à Bruxelles.

Et en 2005 je crois que nous étions au même restaurant grec qu'en 2009. Mais en 2009, pour la circonstance, ils nous avaient réservé toute une salle.

Et puis nous avons été une autre fois à Cook en Book, reçue par Sorcius.
Je crois que c'était en 2006 ou en 2007. C'est là que nous avons fait la connaissance de Mieke Maaike et de Mae West. Il y avait aussi la charmante Allegra, son mari qui n'aimait pas la lecture et son fils. Notre ineffable Rat des Champs était là aussi.
C'est ce jour là qu'il y avait une éclipse de la lune pendant le souper.

Saule

avatar 04/01/2014 @ 23:45:25
2005 à l'Ici même (qui a fermé entretemps), 2006 un resto près de la place Sainte Catherine, 2007 je ne sais plus (Cook and Book peut-être)

http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…

Saint Jean-Baptiste 05/01/2014 @ 12:28:05
Au Book and Cook, c'était donc bien en 2007, voici le lien :

http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…

Sottovoce
avatar 05/01/2014 @ 12:43:30
+ 1 aussi. J'ai bien dû mettre deux critiques l'année passée, histoire de mériter ma place.... :-D

Saint Jean-Baptiste 05/01/2014 @ 12:49:03
Au Book and Cook, c'était donc bien en 2007, voici le lien :

http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…


Et voici le compte-rendu :

http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…

Shelton
avatar 05/01/2014 @ 13:13:01
Oui, nous étions là... L’éclipse... Jules... De belles rencontres et que du bonheur !!!

Darius
avatar 05/01/2014 @ 13:59:06
moi, je me souviens d'un restaurant rue marche aux porcs qui s'appelait "le strofilia"... il me plaisait bien car il y avait beaucoup d'espace... et on pouvait aisément changer de place et de table..

c'était juste l'année avant le restaurant "chez Léon" où nous étions encaqués au dernier étage.. ;-(

Bluewitch
avatar 05/01/2014 @ 14:51:46
Oui, le Strofilia, c'était le resto grec où nous sommes allés deux fois. Mais le budget et le fait que nous étions à des tables séparées a fait hésiter quelques uns à y retourner.

Chez Léon, c'était pas fameux et il faisait torride!

Bluewitch
avatar 05/01/2014 @ 14:52:36
Moi, je me souviens des dernières manifestations :

- 2009 : restau grec
- 2010 : Kokob
- 2011 : La Bécasse (10° anniversaire avec Sorcius pour présider les débats)
- 2012 : Léon
- 2013 : Institut géographique


Je pense qu'en 2008 nous étions dans un restaurant qui portait un drôle de nom et qui se trouvait dans la rue qui descend du Sablon à l'église de la Chapelle.
Blue, notre toujours jeune organisatrice-trésorière, s'en souvient certainement.
C'est là que, si ma mémoire est bonne, nous avons fait connaissance avec notre inoubliable Nomade qui était justement de passage à Bruxelles.

Et en 2005 je crois que nous étions au même restaurant grec qu'en 2009. Mais en 2009, pour la circonstance, ils nous avaient réservé toute une salle.

Et puis nous avons été une autre fois à Cook en Book, reçue par Sorcius.
Je crois que c'était en 2006 ou en 2007. C'est là que nous avons fait la connaissance de Mieke Maaike et de Mae West. Il y avait aussi la charmante Allegra, son mari qui n'aimait pas la lecture et son fils. Notre ineffable Rat des Champs était là aussi.
C'est ce jour là qu'il y avait une éclipse de la lune pendant le souper.


Le resto près du Sablon c'était "Et qui va promener le chien?" :-)

Saint Jean-Baptiste 05/01/2014 @ 19:22:06

Chez Léon, c'était pas fameux et il faisait torride!

Oui mais, c'était « chez Léon » et chez Léon c'est la légende du « tout-bruxelles-qui- bruxellait ».
Je me souviens qu'avec CL, j'y suis retourné comme en pèlerinage à l'endroit où s'est joué ma vie.... Que je vous raconte !

En ce temps on ne mettait pas la charrue avant les bœufs. On commençait par « courtiser devant la porte » et puis, un beau jour de printemps, le prétendant se décidait à offrir un bouquet de fleurs d'aubépine à sa choisie, et ça voulait dire : cette fois-ci c'est pour la vie.
Il faut dire que, pas de chance, cette année là les aubépines avaient le feu bactérien, ils avaient tous dépéris. Je lui avais alors offert un bouquet de pisse-en-lit. Ah mais ! c'est qu'on était romantique à cette époque !

La fille devait alors « demander l'entrée » à son père et moi j'aurais dû « demander la main » de ma dulcinée à son paternel. Mais mon futur beau-père ne voulait pas ! Ma fille est trop jeune, disait-il, et puis, qu'est-ce qui lui prend de vouloir épouser un provincial !
Il était de ces Bruxellois pour qui, passé les boulevards périphériques, c'est la jungle.

(A Bruxelles, on ne parle pas de boulevards périphériques, on parle du « ring ». C'est sans doute une concession faite au langage des Flamands mais ça veut dire la même chose : le ring c'est les boulevards périphériques).
Donc, passé le ring, disait mon Bruxellois de beau-père, c'est la jungle ! Ma fille n'épousera pas un provincial !

Il aurait dû savoir que ça ne sert à rien de s'opposer à la volonté de sa fille. Notre ami Shelton, qui est à la tête d'une bonne demi douzaine de filles, nous le dirait bien volontiers .

Donc, mon futur beau-père avait accepté de me recevoir, tellement sa fille lui faisait la tête... et c'est ici qu'on va reparler de « Chez Léon ». Parce qu'il ne voulait pas me recevoir chez lui... pardi ! un provincial ! Il fallait d'abord voir ce que c'était... Et il m'avait reçu, en grande pompe, avec sa famille au grand complet, chez Léon.

A ce temps là, Chez Léon n'était pas, comme aujourd'hui, cloisonné en petits salons , où on se retrouve encaqué dès qu'on est un peu nombreux.
Ça ressemblait à un grand réfectoire avec des tables en bois et des chaises de cuisine avec une lampe qui pendait au bout d'un fil au-dessus des tables. Et on ne servait que des « moules et frites ».
Mon beau-père devait être connu comme le loup blanc parce qu'on lui avait réservé la grande table du milieu et j'avais l'impression que tout le restaurant-réfectoire me regardait d'un air goguenard. A l'exception d'un petit groupe de Flamands qu'on avait coincé près de la porte de secours en leur demandant de ne pas parler trop fort... Et on s'étonne qu'il y a des révoltés sur la terre !
Mais il faut dire que c'était du temps où Bruxelles bruxellait. Bruxelles n'était pas encore la capitale de l'Europe et on n'y parlait pas encore toutes les langues.

J'étais assis entre le frère et la sœur, devant le beau-père et la belle-mère, qui me scrutaient, même pas à la dérobée ; et ils avaient mis ma fiancée en bout de table, et elle n'ouvrait pas la bouche. Elle était paniquée à l'idée que j'allais faire des boulettes.

Mon beau-père m'avait dit : - à Bruxelles, avec des moules et frites, on prend une bière. Et j'avais l'impression qu'il s'était retenu de dire : - vous connaissez ? Parce que je lui aurais répondu : - tiens donc, si je connais la bière ! Vous allez voir ! Et ça aurait mal tourné...
A quoi tient une vie quand même !

Mais en réalité, j'étais serré comme un cul de guêpe. Je regardais comment faisait mon beau-frère en espérant qu'il n'allait pas faire exprès de se tenir de travers. J'avais l'impression d'être à un examen de passage devant le Grand Jury. Du reste, quand je suis rentré chez moi, mes frères et sœurs m'ont demandé : - alors, tu l'as réussi, ton examen ? T'as pas mis tes doigts dans ton nez, tu ne t'es pas mouché dans la nappe, tu n'as pas fait des « rhos » en buvant ta bière ?
Il faut croire que non, parce que, après une délibération de huit jours, j'étais invité le dimanche suivant à la table familiale, à la droite de ma belle-mère, et l'affaire était dans le sac, si j'ose dire.

Mais en attendant, j'avais eu peur. J'avais passé des nuits blanches. J'avais même imaginé qu'on allait fuguer en Amérique, comme dans les grands romans d'amour... Mais les billets d'avion étaient trop chers.

Aujourd'hui c'est ma belle-mère qui s'assied à ma droite et c'est moi qui lui demande : - vous ne vous resservez pas, belle-maman ? Vous n'aimez pas la compote ?
Et c'est elle qui me répond : - non merci, vraiment ! Je n'ai plus faim, j'ai bien fait dans tous les plats...


Et voilà ! C'était encore un épisode de la grande série « je vous raconte ma vie ».
;-))

Saule

avatar 05/01/2014 @ 19:35:09
Tu l'avais déjà raconté à l'époque, mais quand même, ça fait du bien à relire :-)

Blue, +2, j'ai deux invités qui se réjouissent déjà à défaut d'avoir choisi un pseudo (ils deviennent petit à petit des habitués).

Provisette1 05/01/2014 @ 20:53:05

Chez Léon, c'était pas fameux et il faisait torride!


Oui mais, c'était « chez Léon » et chez Léon c'est la légende du « tout-bruxelles-qui- bruxellait ».
Je me souviens qu'avec CL, j'y suis retourné comme en pèlerinage à l'endroit où s'est joué ma vie.... Que je vous raconte !

En ce temps on ne mettait pas la charrue avant les bœufs. On commençait par « courtiser devant la porte » et puis, un beau jour de printemps, le prétendant se décidait à offrir un bouquet de fleurs d'aubépine à sa choisie, et ça voulait dire : cette fois-ci c'est pour la vie.
Il faut dire que, pas de chance, cette année là les aubépines avaient le feu bactérien, ils avaient tous dépéris. Je lui avais alors offert un bouquet de pisse-en-lit. Ah mais ! c'est qu'on était romantique à cette époque !

La fille devait alors « demander l'entrée » à son père et moi j'aurais dû « demander la main » de ma dulcinée à son paternel. Mais mon futur beau-père ne voulait pas ! Ma fille est trop jeune, disait-il, et puis, qu'est-ce qui lui prend de vouloir épouser un provincial !
Il était de ces Bruxellois pour qui, passé les boulevards périphériques, c'est la jungle.

(A Bruxelles, on ne parle pas de boulevards périphériques, on parle du « ring ». C'est sans doute une concession faite au langage des Flamands mais ça veut dire la même chose : le ring c'est les boulevards périphériques).
Donc, passé le ring, disait mon Bruxellois de beau-père, c'est la jungle ! Ma fille n'épousera pas un provincial !

Il aurait dû savoir que ça ne sert à rien de s'opposer à la volonté de sa fille. Notre ami Shelton, qui est à la tête d'une bonne demi douzaine de filles, nous le dirait bien volontiers .

Donc, mon futur beau-père avait accepté de me recevoir, tellement sa fille lui faisait la tête... et c'est ici qu'on va reparler de « Chez Léon ». Parce qu'il ne voulait pas me recevoir chez lui... pardi ! un provincial ! Il fallait d'abord voir ce que c'était... Et il m'avait reçu, en grande pompe, avec sa famille au grand complet, chez Léon.

A ce temps là, Chez Léon n'était pas, comme aujourd'hui, cloisonné en petits salons , où on se retrouve encaqué dès qu'on est un peu nombreux.
Ça ressemblait à un grand réfectoire avec des tables en bois et des chaises de cuisine avec une lampe qui pendait au bout d'un fil au-dessus des tables. Et on ne servait que des « moules et frites ».
Mon beau-père devait être connu comme le loup blanc parce qu'on lui avait réservé la grande table du milieu et j'avais l'impression que tout le restaurant-réfectoire me regardait d'un air goguenard. A l'exception d'un petit groupe de Flamands qu'on avait coincé près de la porte de secours en leur demandant de ne pas parler trop fort... Et on s'étonne qu'il y a des révoltés sur la terre !
Mais il faut dire que c'était du temps où Bruxelles bruxellait. Bruxelles n'était pas encore la capitale de l'Europe et on n'y parlait pas encore toutes les langues.

J'étais assis entre le frère et la sœur, devant le beau-père et la belle-mère, qui me scrutaient, même pas à la dérobée ; et ils avaient mis ma fiancée en bout de table, et elle n'ouvrait pas la bouche. Elle était paniquée à l'idée que j'allais faire des boulettes.

Mon beau-père m'avait dit : - à Bruxelles, avec des moules et frites, on prend une bière. Et j'avais l'impression qu'il s'était retenu de dire : - vous connaissez ? Parce que je lui aurais répondu : - tiens donc, si je connais la bière ! Vous allez voir ! Et ça aurait mal tourné...
A quoi tient une vie quand même !

Mais en réalité, j'étais serré comme un cul de guêpe. Je regardais comment faisait mon beau-frère en espérant qu'il n'allait pas faire exprès de se tenir de travers. J'avais l'impression d'être à un examen de passage devant le Grand Jury. Du reste, quand je suis rentré chez moi, mes frères et sœurs m'ont demandé : - alors, tu l'as réussi, ton examen ? T'as pas mis tes doigts dans ton nez, tu ne t'es pas mouché dans la nappe, tu n'as pas fait des « rhos » en buvant ta bière ?
Il faut croire que non, parce que, après une délibération de huit jours, j'étais invité le dimanche suivant à la table familiale, à la droite de ma belle-mère, et l'affaire était dans le sac, si j'ose dire.

Mais en attendant, j'avais eu peur. J'avais passé des nuits blanches. J'avais même imaginé qu'on allait fuguer en Amérique, comme dans les grands romans d'amour... Mais les billets d'avion étaient trop chers.

Aujourd'hui c'est ma belle-mère qui s'assied à ma droite et c'est moi qui lui demande : - vous ne vous resservez pas, belle-maman ? Vous n'aimez pas la compote ?
Et c'est elle qui me répond : - non merci, vraiment ! Je n'ai plus faim, j'ai bien fait dans tous les plats...


Et voilà ! C'était encore un épisode de la grande série « je vous raconte ma vie ».
;-))


...vraiment tres emouvant...

Paofaia
avatar 05/01/2014 @ 21:52:09







Et voilà ! C'était encore un épisode de la grande série « je vous raconte ma vie ».
;-))


Et tu en as d'autres, des histoires comme cela? J'aime beaucoup, merci!

Mais Léon, c'est bien une chaîne où il y a des restaus moules-frites à tous les coins de rue? Ou c'est autre chose?

Tistou 05/01/2014 @ 22:39:16
Tiens, c'est plus tôt que de coutume ...
22 Février, je réserve ma réponse pour l'instant. Ca rentre en concurrence avec un match du FCG pour lequel j'ai déja pris les billets. Mais des billets, ça peut se céder à d'autres aussi ... qui me raconteraient ... Ne resterait plus alors qu'à "monter" à BXL, une paille ! (qu'est-ce qu'on ne fait pas pour CL ?!)

Tistou 05/01/2014 @ 22:45:22
"Notre ami Shelton, qui est à la tête d'une bonne demi douzaine de filles"

"où on se retrouve encaqué dès qu'on est un peu nombreux"

" j'étais serré comme un cul de guêpe"

"- non merci, vraiment ! Je n'ai plus faim, j'ai bien fait dans tous les plats..."

SJB, ton récit, outre le fait qu'il soit émouvant, recèle moultes petits trésors pour un Français francisant ...
Et ... une demi-douzaine de filles ... tu n'en rajouterais pas un peu ? Que dis-je ? Une bonne demi-douzaine ! Et j'aime bien "à la tête de" aussi.
Il reste à Shelton à rétablir la réalité ...

Shelton
avatar 06/01/2014 @ 07:41:47
C'est vrai que le récit de SJB est fascinant... mais je n'ai que quatre filles, ce qui est déjà bien raisonnable...

Darius
avatar 06/01/2014 @ 08:11:04
Tiens, c'est plus tôt que de coutume ...
22 Février, je réserve ma réponse pour l'instant. Ca rentre en concurrence avec un match du FCG pour lequel j'ai déja pris les billets. Mais des billets, ça peut se céder à d'autres aussi ... qui me raconteraient ... Ne resterait plus alors qu'à "monter" à BXL, une paille ! (qu'est-ce qu'on ne fait pas pour CL ?!)


et bien Tistou, tu m'étonnes là... toi qui restait comme deux ronds de flancs parce que je préférais "top chef" et autres joyeusetés culinaires à un rendez vous littéraire.. voilà que j'entends que tu as des billets pour voir des petits bonshommes courir derrière un ballon.. ...là aussi, cela m'en bouche un coin... ;-)

Tistou 06/01/2014 @ 09:52:25
Ce sont nos faiblesses, Darius, nos faiblesses ... !

Débézed

avatar 06/01/2014 @ 20:33:10
Ne laissons pas couler ce fil !

Saint Jean-Baptiste 07/01/2014 @ 10:34:35
Ne laissons pas couler ce fil et battons le rappel !

Répondez présent à l'appel de votre nom :

Palorel ?

Jo ?

Nothinman ?

Micharlemagne ?

B1p ?

Le Rat ?

Jules ?

Shelton et Mrs Johnes

...et tous les autres ? Bluewith vous invite tous...

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