J'ai déjà vérifié ce fameux cas du verbe du premier groupe conjugué au présent, mais à la forme interrogative. En fait, c'est en lisant l'excellent Lucia Etxebarria que j'ai fini par me demander si on n'avait pas fait une erreur de traduction, mais non...
Cependant, qu'en est-il des verbes des deux autres groupes?
Comment écrire le verbe prendre au présent, à la forme interrogative?
La personne qui connaît la réponse serait gentille de m'indiquer sa source, car nos grammaires semblent peu bavardes à ce sujet.
Cependant, qu'en est-il des verbes des deux autres groupes?
Comment écrire le verbe prendre au présent, à la forme interrogative?
La personne qui connaît la réponse serait gentille de m'indiquer sa source, car nos grammaires semblent peu bavardes à ce sujet.
oups (erreur): "excellentE Lucia"
Cependant, qu'en est-il des verbes des deux autres groupes? Comment écrire le verbe prendre au présent, à la forme interrogative?Les grammaires sont peu bavardes car le cas est simple ! Aux deuxième et troisième groupes, il suffit d'inverser verbe et sujet.
je prends, prends-je ?
je finis, finis-je ?
Cependant, qu'en est-il des verbes des deux autres groupes? Comment écrire le verbe prendre au présent, à la forme interrogative?Les grammaires sont peu bavardes car le cas est simple ! Aux deuxième et troisième groupes, il suffit d'inverser verbe et sujet.
je prends, prends-je ?
je finis, finis-je ?
Merci pour la réponse. C'est ce que je croyais, mais ne l'ayant jamais lu, je me demandais...
Comme je l'avais demandé, serait-il possible - et je m'adresse à tous- de me fournir une RÉFÉRENCE ou un exemple tiré d'un roman? Les grammaires expliquent aussi des choses SIMPLES, il me semble!
N'IMPORTE QUELLE GRAMMAIRE ET N'IMPORTE QUEL ROMAN COMPORTENT POUR L'UNE LA REGLE, POUR LES AUTRES DE MULTIPLES EXEMPLES.
ICI ON ESSAIE DE TRAITER DES CAS UN PEU PLUS DELICATS.
BON COURAGE.
ICI ON ESSAIE DE TRAITER DES CAS UN PEU PLUS DELICATS.
BON COURAGE.
Exemple du verbe pouvoir. On ne dis pas : "peux-je", mais "puis-je".
Il y a sûrement tout un tas d'autres exemples, mais celui-ci m'est venu à l'esprit "soudainement" (j'en suis d'ailleurs encore toute retournée ... hé ! hé !)
A+
Il y a sûrement tout un tas d'autres exemples, mais celui-ci m'est venu à l'esprit "soudainement" (j'en suis d'ailleurs encore toute retournée ... hé ! hé !)
A+
Il est certain qu'à commencer par citer les exceptions, on ne va pas clarifier la règle qui, elle, est par chance d'une simplicté désarmante.
Cependant, qu'en est-il des verbes des deux autres groupes? Comment écrire le verbe prendre au présent, à la forme interrogative?
1. Les grammaires sont peu bavardes car le cas est simple ! Aux deuxième et troisième groupes, il suffit d'inverser verbe et sujet.
je prends, prends-je ?
je finis, finis-je ?
2. La grammaire prévoit que seuls les verbes ayant phonétiquement une voyelle comme dernier son acceptent l'inversion du sujet pronominal atome tel que je.
3. Ainsi nous avons : chanté-je, chantai-je, eussé-je. À noter : si les S ne se prononcent pas à l'affirmative, on peut inverser le sujet. chantais-je, eus-je, dis-je, puis-je, dois-je. Le e fermé (e) peut être remplacé par un e ouvert (è).
4. Quand un verbe monosyllabe se termine par une nasale ou une consonne qui se prononce comme dans cours, on emploie la périphrase est-ce que ou qu'est-ce : est-ce que je prends ou est-ce que je cours.
5. Au niveau littéraire, il n'est pas rare de voir des exceptions. D'ailleurs, les écrivains, n'étant pas des grammairiens, commettent souvent des erreurs : viens-je (André Gide) Toutefois, quand le verbe compte deux syllabes, l'inversion est plus fréquente : réponds-je (Georges Duhamel).
6. Il arrive aussi que certains auteurs se permettent des libertés incroyables : je couds est devenu chez Colette cousé-je; je veux est devenu chez Giraudoux voulé-je.
7. Pour ne pas faire d'erreurs, suivre les régles énoncées dans les quatre premiers paragraphes. Au Québec, on a réglé le cas à l'oral, on ajoute un tu : je vais-tu y aller, je prends-tu le train ou le car? On met des tu partout d'ailleurs : tu veux-tu, il veut-tu.
2. La grammaire prévoit que seuls les verbes ayant phonétiquement une voyelle comme dernier son acceptent l'inversion du sujet pronominal atome tel que je.
3. Ainsi nous avons : chanté-je, chantai-je, eussé-je. À noter : si les S ne se prononcent pas à l'affirmative, on peut inverser le sujet. chantais-je, eus-je, dis-je, puis-je, dois-je. Le e fermé (e) peut être remplacé par un e ouvert (è).
4. Quand un verbe monosyllabe se termine par une nasale ou une consonne qui se prononce comme dans cours, on emploie la périphrase est-ce que ou qu'est-ce : est-ce que je prends ou est-ce que je cours.
5. Au niveau littéraire, il n'est pas rare de voir des exceptions. D'ailleurs, les écrivains, n'étant pas des grammairiens, commettent souvent des erreurs : viens-je (André Gide) Toutefois, quand le verbe compte deux syllabes, l'inversion est plus fréquente : réponds-je (Georges Duhamel).
6. Il arrive aussi que certains auteurs se permettent des libertés incroyables : je couds est devenu chez Colette cousé-je; je veux est devenu chez Giraudoux voulé-je.
7. Pour ne pas faire d'erreurs, suivre les régles énoncées dans les quatre premiers paragraphes. Au Québec, on a réglé le cas à l'oral, on ajoute un tu : je vais-tu y aller, je prends-tu le train ou le car? On met des tu partout d'ailleurs : tu veux-tu, il veut-tu.
Très intéressant - et complet! Il me semblait aussi que ce n'était pas si "simple"...
Merci bien! :-)
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