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On sait ce qui se passe.
Qu'est-ce qu'il se passe ?
Je n'ai pas trouvé dans le Grevisse, peut-être parce que j'ai regardé mollement, quand il convient d'écrire « qu'il » ou « qui ».
Ma question vient de l'usage qui tend à oublier « qu'il » au profit de « qui ».
Pour être bref, « Qu'est-ce qui se passe ? » est-il aujourd'hui admissible ?
En quelque sorte.
Quoi...
Qu'est-ce qu'il se passe ?
Je n'ai pas trouvé dans le Grevisse, peut-être parce que j'ai regardé mollement, quand il convient d'écrire « qu'il » ou « qui ».
Ma question vient de l'usage qui tend à oublier « qu'il » au profit de « qui ».
Pour être bref, « Qu'est-ce qui se passe ? » est-il aujourd'hui admissible ?
En quelque sorte.
Quoi...
On n'écrit pas : késkispasse? On m'aurait menti...
La grammaire ne passionne pas les foules, dirait-on...
Soit.
Soit.
stressé ? cool, zen, sûre qu'il y en qui cherchent la réponse. Par exemple moi, mais je n'ai pas trouvé.
Tu as une urgence ??
Tu as une urgence ??
En plus tu poses la question à 0h30 heure de Paris et à 1h48 du matin tu t'impatientes à cause du silence ?... Tu n'es pas de Paris ?
Pour être bref, « Qu'est-ce qui se passe ? » est-il aujourd'hui admissible ?
En quelque sorte.
Quoi...
Quoi que... le mieux n'est il asd'employer:
Que se passe-t-il?
Oui, d'accord, c'est un peu éluder le problème...
En quelque sorte.
Quoi...
Quoi que... le mieux n'est il asd'employer:
Que se passe-t-il?
Oui, d'accord, c'est un peu éluder le problème...
Non, Kilis, là je crois que tu vas dans la facilité !... Mais si on veut vraiment savoir dire :
"Je voudrais savoir ce qui se passe" ou
"je voudrais savoir ce qu'il se passe" ? Là, on ne peut plus tricher.
J'ai vu je ne sais plus dans quel texte ou livre, que "ce qui se" était une CONTRACTION de "ce qu'il se". Mais je n'ai pas retrouvé ni le texte, ni une règle claire.
Le demandeur va devoir patienter; et nous aussi...
"Je voudrais savoir ce qui se passe" ou
"je voudrais savoir ce qu'il se passe" ? Là, on ne peut plus tricher.
J'ai vu je ne sais plus dans quel texte ou livre, que "ce qui se" était une CONTRACTION de "ce qu'il se". Mais je n'ai pas retrouvé ni le texte, ni une règle claire.
Le demandeur va devoir patienter; et nous aussi...
J'ai parfois lu « qui » chez Mauriac, et « qu'il » chez des auteurs plus récents, alors que l'on pourrait s'attendre au contraire. Par exemple, il vaut ce qu'il vaut, Werber utilise les deux : "Qu'est-ce qui se passe ?" aussi bien que "Qu'est-ce qu'il se passe ?".
Je ne suis donc pas le seul à douter.
Nous serons tous d'accord pour éviter les gallicismes, mais ils sont passés dans le langage courant et leur emploi s'impose dans le style narratif. Ma question aurait pu s'intituler : "Comment parler mal correctement ?", en quelque sorte...
Je doute un peu moins pour la forme « ... ce qui se passe », mais là aussi on entend les deux versions.
Je le confesse, c'est un peu agaçant de buter sur des trucs pareils.
Merci à ceux qui cherchent ;)
Je ne suis donc pas le seul à douter.
Nous serons tous d'accord pour éviter les gallicismes, mais ils sont passés dans le langage courant et leur emploi s'impose dans le style narratif. Ma question aurait pu s'intituler : "Comment parler mal correctement ?", en quelque sorte...
Je doute un peu moins pour la forme « ... ce qui se passe », mais là aussi on entend les deux versions.
Je le confesse, c'est un peu agaçant de buter sur des trucs pareils.
Merci à ceux qui cherchent ;)
Voici un premier résultat de mes investigations :
Entre « ce qui » et « ce qu'il »
Dans une proposition relative, avec les verbes impersonnels (il faut, il importe, il plaît, mais aussi il reste, il manque, il arrive, etc.), faut-il utiliser « ce qui » ou « ce qu'il » ?
Par exemple, la question est de savoir si on écrit :
- « Il dépense ce qu'il lui reste »
ou bien
- « Il dépense ce qui lui reste »
Après avoir fouillé un peu dans l'index de mon bon vieux Grevisse, je crois y avoir trouvé le mot de la fin.
Comme le dit « mon » Grevisse, « qu'il » s'impose quand ce qui suit le verbe ne peut être analysé que comme sujet réel. Dans les exemples qu'il donne (« Je prendrai ce qu'il me plaira de prendre. » ou encore « ce qu'il convient de connaître »), qui est impossible, car le sujet réel du verbe est « [de] prendre » (« prendre [ceci] me plaira ») ou « [de] connaître » (« connaître [ceci] convient »). Pour pouvoir utiliser qui, il faudrait que [ceci] soit le sujet.
Comme le précise Grevisse, cependant, il y a beaucoup d'autres circonstances où le choix est libre, parce que l'analyse est ambiguë. C'est le cas pour "il reste", par exemple.
Les deux exemples donnés ci-dessus sont corrects. Il n'y en a pas un qui soit plus correct que l'autre...
Entre « ce qui » et « ce qu'il »
Dans une proposition relative, avec les verbes impersonnels (il faut, il importe, il plaît, mais aussi il reste, il manque, il arrive, etc.), faut-il utiliser « ce qui » ou « ce qu'il » ?
Par exemple, la question est de savoir si on écrit :
- « Il dépense ce qu'il lui reste »
ou bien
- « Il dépense ce qui lui reste »
Après avoir fouillé un peu dans l'index de mon bon vieux Grevisse, je crois y avoir trouvé le mot de la fin.
Comme le dit « mon » Grevisse, « qu'il » s'impose quand ce qui suit le verbe ne peut être analysé que comme sujet réel. Dans les exemples qu'il donne (« Je prendrai ce qu'il me plaira de prendre. » ou encore « ce qu'il convient de connaître »), qui est impossible, car le sujet réel du verbe est « [de] prendre » (« prendre [ceci] me plaira ») ou « [de] connaître » (« connaître [ceci] convient »). Pour pouvoir utiliser qui, il faudrait que [ceci] soit le sujet.
Comme le précise Grevisse, cependant, il y a beaucoup d'autres circonstances où le choix est libre, parce que l'analyse est ambiguë. C'est le cas pour "il reste", par exemple.
Les deux exemples donnés ci-dessus sont corrects. Il n'y en a pas un qui soit plus correct que l'autre...
Pour ma part, il me semble, qu'il n'y a que quelques années que la question se met à se poser sans arrêt. Il me semble( toujours), qu'auparavant, on employait davantage "ce qui" par exemple "ce qui se passe" et que maintenant on a de plus en plus tendance à dire "ce qu'il". Je l'avais remarqué parce que pour moi, qui suis habituée à employer "ce qui" à chaque fois que s'est possible, cela sonne drôle à l'oreille. Ce serait une évolution de la langue...
Merci de vos éclaircissements.
Je redoutais un peu ce genre de réponse, comme je regrette l'abandon de "rendre" au profit de "redonner", mais... soit :)
Je redoutais un peu ce genre de réponse, comme je regrette l'abandon de "rendre" au profit de "redonner", mais... soit :)
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