Avada

avatar 30/06/2013 @ 20:23:19
J'aime beaucoup le roman gothique et ses dérivés. Je trouve qu'il serait intéressant d'en établir une bibliographie en essayant de le dissocier du roman noir et du fantastique.

**Les classiques** (je n'ose plus utiliser ce mot ^^):

- "Le château d'Otrante" d'Horace Walpole (euh... spécial... en gestation...)
- "Le Moine" de Lewis (les deux versions, celle d'Artaud et la plus fidèle) => chef-d'oeuvre ;
- "Le mystère du château d'Udolphe" d'Ann Radcliffe (kitsch mais sympa); "l'Italien" (pas lu)
- "Vathek", William Beckford (que je n'ai pas lu). Se passe en Orient.



**D'autres moins connus** :

- Confession du pécheur justifié, James Hogg (ennuyeux)
- La Baronne trépassée d'A. de Ponson du Terrail => très kitsch mais j'ai adoré.


**Parodie du roman gothique** :

"Northanger Abbey" de Jane Austen
==>Les sept "romans abominables" parodiés par Jane Austen (je n'en connais aucun et je ne crois pas qu'ils existent en français), trouvés sur Wiki:
• The Midnight Bell (1798) (La Cloche de minuit), de Francis Lathom ;
• The Castle of Wolfenbach (1793) (Le Château de Wolfenbach), de Mrs Eliza Parsons
• Clermont (1798), de Regina Maria Roche ;
• The Mysterious WarningN 9 (1795) (Le Mystérieux Avertissement), de Mrs Eliza Parsons ;
• The Necromancer; or, The Tale of the Black Forest (1794) (Le Nécromancien, ou le Conte de la Forêt noire), de Karl Friedrich Kahlert ;
• The Orphan of the Rhine (1798) (L'Orpheline du Rhin), d'Eleanor Sleath ;
• Horrid Mysteries (1796) (Mystères abominables), de Karl Grosse (traduction de Peter Will).


**Des dérivés** :

- "Melmoth, l'homme errant," Charles Robert Maturin => chef-d'oeuvre
- "La dame en blanc", William Wilkie Collins => j'ai adoré. Il y en a d'autres mais je les ai lus il a qqe temps et ne sais plus lesquels se rapprochent vraiment du roman gothique.
- "Frankenstein" de Mary Shelley, à la rigueur.
- Les sœurs Bronté avec "Les hauts de Hurle-Vent" et "Jane Eyre" qui sont d'abord des oeuvres romantiques



Personnellement je ne rangerais pas tous les livres de vampires dans le gothique mais, bien sûr, ils en découlent.


Les romans de Daphné du Maurier empruntent bcp au roman gothique : "Rebecca" (sans doute inspiré du secret de lady Audley d'E Braddon), "L'auberge de la Jamaïque", "Ma cousine Rachel".

Windigo

avatar 30/06/2013 @ 22:34:32
J'en ai pas lu beaucoup. Que deux, en fait, dont un que tu as cité dans la catégorie des ''Dérivés''; Frankenstein de Mary Shelley. L'autre que j'ai lu c'est entretien avec un vampire de Anne Rice.

Nance
avatar 01/07/2013 @ 00:38:33
J'avoue avoir de la difficulté à dissocier le gothisme et le romantisme, pour moi c'est très flou, désolé...

Si on cite Frankenstein, on peut aussi bien citer une autre oeuvre écrit au même moment en 1816, l'année sans été, Le Vampire de John William Polidori, que j'ai lu:
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/20041

Avada

avatar 01/07/2013 @ 15:51:10
J'avoue avoir de la difficulté à dissocier le gothisme et le romantisme, pour moi c'est très flou, désolé...


Disons que le romantisme c'est plus sérieux que le roman gothique ;-): dans le roman gothique, les personnages sont bcp plus stéréotypés, les seuls sentiments qu'ils ressentent sont la peur et l'effroi. Il y a du fantastique, des passages souterrains, des châteaux inquiétants, des jeunes filles effrayées. Le but est de faire frissonner le lecteur même si certaines oeuvres dépassent ça.
Pour moi, le modèle du genre (mais pas le meilleur) c'est Le château d'Udolphe.
Mais par exemple, les romans des soeurs Brontë, même s'ils sont bien plus complexes, baignent dans le gothique : le château, la lande, les fantômes, le mystère...

Je ne connaissais pas le vampire de Polidori et je ne savais pas qu'on avait écrit si tôt sur les vampires. Je vais y jeter un oeil.

Malic 01/07/2013 @ 19:44:41
Carmilla de Joseph Sheridan le Fanu
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/11169

On peut aussi rattacher au gothique « Au château d’Argol » de Julien Gracq. Lui-même d’ailleurs s’en réclame dans sa préface. Comme les surréalistes, dont il s’est toujours senti proche, il faisait grand cas du roman gothique.
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/2161

Avada

avatar 01/07/2013 @ 20:51:03
Carmilla de Joseph Sheridan le Fanu
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/11169

On peut aussi rattacher au gothique « Au château d’Argol » de Julien Gracq. Lui-même d’ailleurs s’en réclame dans sa préface. Comme les surréalistes, dont il s’est toujours senti proche, il faisait grand cas du roman gothique.
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/2161


Oui, pour Carmilla effectivement mais je ne l'ai pas cité à cause de ma réticence à ranger les romans de vampire dans le gothique.

Je n'avais pas pensé "Au château d'Argol" où règne effectivement une ambiance très gothique. Très beau roman d'ailleurs.

Borgès aussi admirait beaucoup le gothique.

Antinea
avatar 02/07/2013 @ 14:23:35
Le gothique (romans noirs en français), c'est une marotte chez moi depuis quelques années. Depuis que j'ai lu le fameux "Le Moine" de Lewis et quelques Radcliffe (Udolphe, A sicilian Romance).

En ce moment, je tente de lire (en anglais) le Zofloya de Charlotte Dacre. J'adore ! Mais l'anglais est un peu difficile car c'est pas du tout jeune ! Alors je le déguste entre autres lectures.

Je trouve qu'il y a le gothique pour filles (Radcliffe par excellence) avec des jeunes femmes comme il faut qui tombent dans les pommes, sont enlevées par des brigands, arpentent les châteaux ruinés dont elles sont prisonnières, la torche à la main, le coeur fidèle... et le gothique pour garçons, avec Lewis comme maître et, curieusement Charlotte Dacre, une femme, comme digne représentante du genre. Dans le gothique pour homme, il y a des ventes d'âmes au diable, de la cruauté (le Moine est particulièrement cruel), de la perversion...

Le château d'Otrante, j'ai pas accroché du tout par contre...

Les dérivés du genre ? Je pensais plutôt aux romans thrillers du genre Wilkie Collins ou Elizabeth Braddon. On troque le fantastique pour le crime perpétré par l'Homme...

Avada

avatar 02/07/2013 @ 18:19:38
Pas mal cette idée de gothique pour femme et pour homme. D'accord avec toi, Walpole c'est vraiment spé.


curieusement Charlotte Dacre, une femme, comme digne représentante du genre.

J'imagine que ça n'existe pas en français.

Les dérivés du genre ? Je pensais plutôt aux romans thrillers du genre Wilkie Collins ou Elizabeth Braddon. On troque le fantastique pour le crime perpétré par l'Homme...

Oui tout à fait. j'ai lu le Braddon que tu m'as conseillé, c'était sympa, on sent le roman feuilleton mais la fin est assez réussi.

Tu ne trouves pas que les romans les plus réussis de Du Maurier s'inspirent bcp du gothique ?

Antinea
avatar 03/07/2013 @ 10:32:25

Tu ne trouves pas que les romans les plus réussis de Du Maurier s'inspirent bcp du gothique ?


Tout à fait ! Rebecca, sans hésiter, Ma cousine Rachel aussi. En fait, même certains Dickens s'inspirent du gothique, à mon avis, même s'il est déjà passé au réalisme...

Ce que le gothique a laissé à la littérature, à mon humble avis, ce sont des ambiances, des milieux un peu mystérieux, lourds de passé, des sensations de mal à l'aise... Dans les romans gothiques (ou roman noir), ces ambiances étaient faites de façon grossière, avec des procédés bien épais, "à la truelle", avec des ventes d'âmes au diable, des châteaux en ruine, des secrets de famille honteux... On n'y allait pas par quatre chemins ! C'est d'ailleurs ce qui fait le charme de ces romans, l'audace de l'horreur, les angoisses surannées... Dans les Collins, Braddon et Du Maurier, le passé est encore lourd, les bâtisses mystérieuses mais le fantastique a disparu, l'Homme, la perversion, est la plus grande menace...

Cela me fait penser que j'ai vu le film Gaslight, avec Ingrid Bergman, récemment... pas mal du tout, un peu dans cet héritage de Collins et autres. Je te le conseille !

Avada

avatar 03/07/2013 @ 14:00:32



Cela me fait penser que j'ai vu le film Gaslight, avec Ingrid Bergman, récemment... pas mal du tout, un peu dans cet héritage de Collins et autres. Je te le conseille !


Ah oui, je ne l'ai pas vu, merci. Le cinéma s'est beaucoup inspiré du gothique.

Windigo

avatar 03/07/2013 @ 18:42:06
J'avoue avoir de la difficulté à dissocier le gothisme et le romantisme, pour moi c'est très flou, désolé...



Disons que le romantisme c'est plus sérieux que le roman gothique ;-): dans le roman gothique, les personnages sont bcp plus stéréotypés, les seuls sentiments qu'ils ressentent sont la peur et l'effroi. Il y a du fantastique, des passages souterrains, des châteaux inquiétants, des jeunes filles effrayées. Le but est de faire frissonner le lecteur même si certaines oeuvres dépassent ça.
Pour moi, le modèle du genre (mais pas le meilleur) c'est Le château d'Udolphe.
Mais par exemple, les romans des soeurs Brontë, même s'ils sont bien plus complexes, baignent dans le gothique : le château, la lande, les fantômes, le mystère...

Je ne connaissais pas le vampire de Polidori et je ne savais pas qu'on avait écrit si tôt sur les vampires. Je vais y jeter un oeil.




Tu ne trouves pas que les romans les plus réussis de Du Maurier s'inspirent bcp du gothique ?


Tout à fait ! Rebecca, sans hésiter, Ma cousine Rachel aussi. En fait, même certains Dickens s'inspirent du gothique, à mon avis, même s'il est déjà passé au réalisme...

Ce que le gothique a laissé à la littérature, à mon humble avis, ce sont des ambiances, des milieux un peu mystérieux, lourds de passé, des sensations de mal à l'aise... Dans les romans gothiques (ou roman noir), ces ambiances étaient faites de façon grossière, avec des procédés bien épais, "à la truelle", avec des ventes d'âmes au diable, des châteaux en ruine, des secrets de famille honteux... On n'y allait pas par quatre chemins ! C'est d'ailleurs ce qui fait le charme de ces romans, l'audace de l'horreur, les angoisses surannées... Dans les Collins, Braddon et Du Maurier, le passé est encore lourd, les bâtisses mystérieuses mais le fantastique a disparu, l'Homme, la perversion, est la plus grande menace...

Cela me fait penser que j'ai vu le film Gaslight, avec Ingrid Bergman, récemment... pas mal du tout, un peu dans cet héritage de Collins et autres. Je te le conseille !


Je commence à comprendre le sens de ce qu'est la littérature gothique. Il faudrait que je me penche un peu plus sur ce sujet.

Avada

avatar 03/07/2013 @ 21:16:54
Pour ceux qui n'arrivent pas trop à se représenter la littérature gothique, voici un extrait du château d'Udolphe de Radcliffe (disponible intégralement ici :

http://fr.wikisource.org/wiki/… ==> wikisource /Udolphe )



Emilie, l'héroïne, arrive au château :

"Vers la chute du jour, la route tourna dans une vallée plus profonde qu’enfermaient, presque de tout côté, des montagnes qui paroissaient inaccessibles. À l’orient, une échappée de vue montrait les Apennins dans leur plus sombre horreur. La longue perspective de leurs masses entassées, leurs flancs chargés de noirs sapins présentaient une image de grandeur plus forte que tout ce qu’Emilie avait déjà vu. Le soleil se couchait alors derrière la montagne même qu’Emilie descendait, et projettait vers le vallon son ombre alongée ; mais ses rayons horizontaux, passant entre quelques roches écartées, doraient les sommités de la forêt opposée, et brillaient sur les hautes tours et les combles d’un château dont les vastes remparts s’étendaient le long d’un affreux précipice. La splendeur de tant d’objets bien éclairés s’augmentait encore du contraste formé par les ombres qui déjà enveloppaient le vallon.

Voilà Udolphe, dit Montoni, qui parlait pour la première fois depuis plusieurs heures.

Emilie regarda le château avec une sorte d’effroi, quand elle sut que c’était celui de Montoni. Quoiqu’éclairé maintenant par le soleil couchant, la gothique grandeur de son architecture, ses antiques murailles de pierre grise, en faisoient un objet imposant et sinistre. La lumière s’affaiblit insensiblement sur les murs, et ne répandit qu’une teinte de pourpre qui, s’effaçant à son tour, laissa les montagnes, le château et tous les objets environnans dans la plus profonde obscurité.

Isolé, vaste et massif, il semblait dominer la contrée. Plus la nuit devenait obscure, plus ses tours élevées paraissaient imposantes. Emilie ne cessa de le regarder que, lorsque l’épaisseur du bois, sous lequel les voitures commençaient à monter, lui en eut absolument dérobé la vue. L’étendue et l’obscurité de ces énormes forêts présentèrent d’épouvantables images à l’esprit d’Emilie, qui ne les trouvoit propres qu’à servir de retraite à quelques bandits. À la fin, les voitures se trouvèrent au-dessus d’une plate-forme, et atteignirent les portes du château. Le long résonnement de la cloche qu’on fit sonner à la porte d’entrée, augmenta l’effroi d’Emilie. Pendant qu’on attendait l’arrivée d’un domestique pour ouvrir ces portes formidables, elle considérait l’édifice. Les ténèbres qui l’enveloppaient, ne lui permirent, guère que d’en discerner l’enceinte, les murailles épaisses, les Remparts crénelés, et de s’appercevoir qu’il étoit vaste, antique et effrayant. Elle jugeoît sur ce qu’elle voyait, de la pesanteur et de l’étendue du reste. La porte par où elle entra conduisait dans les cours ; elle était d’une proportion gigantesque. Deux fortes tours, surmontées de tourelles et bien fortifiées, en défendaient le passage. Au lieu de bannières, on voyait flotter sur ses pierres désunies, de longues herbes et des plantes sauvages, qui prenaient racine dans les ruines, et qui semblaient croître à regret au milieu de la désolation qui les environnoit. Les tours, étaient unies par une courtine munie de créneaux et de casemates. Du haut de la voûte tombait une pesante herse. De cette porte, les murs des remparts communiquaient à d’autres tours, et bordaient le précipice ; mais ces murailles presqu’en ruine, aperçues à la dernière, clarté du couchant montraient les ravages de la guerre. L’obscurité enveloppait tout le reste.

Tandis qu’Emilie observait avec tant d’attention, on entendit des pas derrière les portes, et bientôt on tira les verroux. Un ancien serviteur du château parut, ensuite, et poussa les lourds battans pour laisser entrer son seigneur. Pendant que les roues tournaient avec fracas sous ces herses impénétrables, le cœur d’Emilie fut prêt à défaillir : elle crut entrer dans sa prison. La sombre cour qu’elle traversa confirmait cette idée lugubre, et son imagination, toujours active, lui suggéra même plus de terreur que n’en pouvait justifier sa raison.

Une autre porte ouvrit la seconde cour ; de hautes herbes la couvroient de toute part. Elle était plus triste encore que la première. Emilie en jugeait à l’aide d’un, foible crépuscule : elle voyait ses hautes murailles tapissées de brioine, de mousse, de lierre, et les tours crénelées qui s’élevaient encore au-dessus. L’idée d’une longue souffrance et d’un meurtre assaillit ses tristes pensées. Une de ces subites et inexplicables conviction, qui s’emparent quelquefois même des plus fortes âmes, frappa la sienne d’une soudaine horreur. Ce sentiment ne diminua pas quand elle, entra dans une salle gothique, immense, en proie aux ténèbres du soir. Un flambeau qui brillait au loin à travers une longue suite d’arcades, servait seulement à rendre l’obscurité plus sensible. Un domestique apporta une seconde lampe ; et ses foibles lueurs tombant tour-à-tour sur les piliers et sur les voûtes, dessinoient fortement leurs ombres alongées sur le pavé et sur les murs.

L’arrivée inattendue de Montoni n’avait permis aucun préparatif pour le recevoir. Le serviteur qu’il avait dépêché en partant lui-même de Venise, l’avait devancé de peu de moment. Cette circonstance excusait en quelque sorte le dénument et le désordre où paraissait être ce grand château.

Le domestique, qui vint éclairer Montoni, le salua en silence, et sa physionomie ne s’anima d’aucune apparence de plaisir. Montoni répondit au salut par un léger mouvement de la main, et passa. "






On voit bien la parenté de ce genre avec le romantisme ou le fantastique et combien le cinéma de série B lui est redevable ;-). Cette scène a été "montrée" des centaines de fois ;-).

Pierrequiroule

avatar 06/07/2013 @ 21:18:34
Outre ceux que tu as cités, Avada - et qui sont pour la plupart super -, il y en a un que j'aime tout particulièrement: c'est "L'oncle Silas" de J. Sheridan Le Fanu. J'ai vu que quelqu'un a mentionné "Carmilla" qui est l'oeuvre la plus connue de cet écrivain. Mais croyez-moi, "Loncle Silas" vaut le détour si vous aimez ce genre! C'est un véritable roman, et non une longue nouvelle comme "Carmila" -que j'adore par ailleurs. Sheridan Le Fanu est considéré comme l'un des derniers représentants du gothique: après lui je pense qu'on pourrait plutôt parler de roman noir et/ ou fantastique.

A part ça, j'ai un peu de mal à ranger "Les Hauts de Hurle-Vent" dans la catégorie gothique, même s'il est clair qu'il y a une influence ... mais c'est tellement plus profond, et même inclassable!

Avada

avatar 06/07/2013 @ 23:23:52
Mais croyez-moi, "Loncle Silas" vaut le détour si vous aimez ce genre! C'est un véritable roman, et non une longue nouvelle comme "Carmila" -que j'adore par ailleurs. Sheridan Le Fanu est considéré comme l'un des derniers représentants du gothique: après lui je pense qu'on pourrait plutôt parler de roman noir et/ ou fantastique.

A part ça, j'ai un peu de mal à ranger "Les Hauts de Hurle-Vent" dans la catégorie gothique, même s'il est clair qu'il y a une influence ... mais c'est tellement plus profond, et même inclassable!


Je ne connais pas du tout ce titre. En tout cas, il n'est pas facile à trouver.

Tu as raison Les Hauts du Hurle vent n'est pas un roman gothique.

Avada

avatar 07/07/2013 @ 18:41:45
Je viens de trouver Pauline de Dumas dans un vide bibliothèque. Apparemment c'est un roman gothique.

Antinea
avatar 07/07/2013 @ 20:35:22
Outre ceux que tu as cités, Avada - et qui sont pour la plupart super -, il y en a un que j'aime tout particulièrement: c'est "L'oncle Silas" de J. Sheridan Le Fanu.


Oh, oh ! Je note ! ;) merci !

A part ça, j'ai un peu de mal à ranger "Les Hauts de Hurle-Vent" dans la catégorie gothique, même s'il est clair qu'il y a une influence ... mais c'est tellement plus profond, et même inclassable!


C'est clair, rien à voir... même les influences me semblent bien lointaines...

Théodoros

avatar 08/07/2013 @ 21:56:42
Bêtement je croyais que le roman gothique était centré sur un lieu fermé, particulièrement austère d'ailleurs.

Manoir du Passé: La chute de la maison Usher Poe E.A.
Vaisseau du Futur: Rendez-vous avec Rama Clarke A.C.

Théodoros

avatar 08/07/2013 @ 21:59:24
Entre passé lointain et futur hautain il y a simplement:
Dix petits nègres Christie A.

Avada

avatar 18/07/2013 @ 09:31:32
Je lis Pauline de Dumas et c'est vraiment bien. On est en plein dans les thèmes du roman gothique, l'art du récit de Dumas en plus. Je l'économise car je ne veux pas arriver au bout...

Avada

avatar 18/07/2013 @ 09:32:10
Est-ce que Dumas a écrit d'autre romans gothiques ?

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