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Je réalise actuellement mon travail de fin d'études sur le thème de l'adaptation cinématographique d’œuvres littéraires et ce cas est tout particulier puisque c'est en fait l'inverse : le film est sorti en 1989 et a donné lieu au livre publié en 1990 ou 91, je vérifierai. Enfin, quoi qu'il en soit, il s'agit bien ici d'un livre "adapté" d'un film. Je n'ai pas encore lu le bouquin mais ça ne saurait tarder et je dois dire que je m'interroge beaucoup sur l'intérêt d'une telle démarche mais je tâcherai d'entamer ma lecture sans trop d'appréhension.
Il y a un intérêt évident à faire un livre après le succès d'un film, c'est un intérêt commercial presque à coup sûr ! Pour le reste, je suis très dubitatif mais ce n'est que mon impression.
je dois dire que je m'interroge beaucoup sur l'intérêt d'une telle démarche mais je tâcherai d'entamer ma lecture sans trop d'appréhension.
Peut-être que tu le sais mais c'est aussi quelque chose qu'a fait Marcel Pagnol avec Jean de Florette.
Dans une interview, j'avais entendu Fabrice Luchini dire -à raison selon moi- que les limites intrinsèques du cinéma ne permettent pas d'exprimer autant de choses qu'un livre (ses normes sont bien plus rigides à tous les niveaux).
Je trouve Le Cercle des poètes Disparus assez représentatif de cette idée : pourquoi y aurait-il besoin d'en faire un livre ? Parce que les doctrines du professeur restent dans le film un éventaire, une façade limitée de sa philosophie profonde. Le spectateur en comprend les desseins mais cela reste assez vague, peu creusé, et comme il a pris du plaisir à suivre le film, il se tourne ensuite vers le livre où il pense en prendre autant, et peut-être trouver de plus grandes démonstrations et explications.
Il y a un livre sur Woody Allen ("Portrait d'un Antimoderne") où il est bien expliqué la notion de cinéma de confrontation qui s'oppose au cinéma d'évasion. Le Cercle des poètes Disparus fait parti du cinéma de confrontation, et de fait a plus tendance à motiver la lecture car c'est une ébauche philosophique.
Le problème étant que beaucoup de gens sont assez frivoles et éclectiques quand à leurs intérêts et abordent peu la connaissance sans plaisir (autre que la simple "jubilation intellectuelle" comme dit Barthes) : de fait il serait difficile à convaincre un grand nombre de spectateurs de ce film à lire Horace... Mais comme cette ébauche de philosophie ludique nous a intéressé, on veut la retrouver, en aussi agréable, plus longue et plus détaillée ; et pour ça, rien de mieux que le livre du film.
Comme il n'y en avait pas, on en a donc fait un !
Mais bien que je ne connaisse pas l'auteur -Nancy H Kleinbaum- sa bibliographie ne me dit vraiment rien qui vaille... Bon courage car à mon avis, un livre écrit par ce genre d'auteur n'apporte rien au film, au contraire. Comme le dit Débézed, cela me semble être purement commercial.
Ce film "Le cercle des P....etc..." moi une scène m'a un peu choquée:
le prof lit une partie ou tout le texte d'un écrivain, et sans leur demander leur avis ils demande aux étudiants de déchirer la page car cet écrivain serait nul; cela sans demander l'avis des étudiants, sans aucun débat...Malgré tout Pour beaucoup ce prof serait un prof modèle...
De plus un élève qui veut être acteur se suicide car ses parents refusent qu'il prennent des cours de comédie (ou qu'il soit acteur je ne sais plus..) : ce prof aurait dû lui conseiller d'attendre sa majorité, et alors à lui la liberté de faire ce qu'il aurait voulu de sa vie, en attendant
il aurait pu faire partie d'une troupe amateur..Si tout les enfants à qui les parents ont dit "passe ton bac ou apprend un métier d'abord" se suicidaient " se serait l'hécatombe...Bref ce film pour ma part ne m'a pas emballée..
Sinon un joli film adapté d'un livre (superbe..) "la mandoline du Capitaine Corelli" de Louis de Bernières; Bon bien sûr le livre est quand même mieux que le film;
le prof lit une partie ou tout le texte d'un écrivain, et sans leur demander leur avis ils demande aux étudiants de déchirer la page car cet écrivain serait nul; cela sans demander l'avis des étudiants, sans aucun débat...Malgré tout Pour beaucoup ce prof serait un prof modèle...
De plus un élève qui veut être acteur se suicide car ses parents refusent qu'il prennent des cours de comédie (ou qu'il soit acteur je ne sais plus..) : ce prof aurait dû lui conseiller d'attendre sa majorité, et alors à lui la liberté de faire ce qu'il aurait voulu de sa vie, en attendant
il aurait pu faire partie d'une troupe amateur..Si tout les enfants à qui les parents ont dit "passe ton bac ou apprend un métier d'abord" se suicidaient " se serait l'hécatombe...Bref ce film pour ma part ne m'a pas emballée..
Sinon un joli film adapté d'un livre (superbe..) "la mandoline du Capitaine Corelli" de Louis de Bernières; Bon bien sûr le livre est quand même mieux que le film;
PS je préfère lire le livre avant et voir ensuite le film (le contraire jamais je crois..), mais je me souviens d'un film (je ne sais plus lequel..) j'en ai discuté avec un ami, nous avions lu tout les 2 le livre avant d'avoir vu le film;
Bref dans le livre il y avait une scène qui avait marqué mon ami mais qui n'apparaissait pas dans le film, cet ami le regrettait beaucoup, mais moi c'est une autre scène du livre qui n'apparaissait pas dans le film et je ne comprenais pas comment le réalisateur avait pu faire l'impasse sur cette scène, qui, pour ma part, m'avait marquée..Comme quoi...
c'est peut être là le problème d'un film, c'est son côté réducteur..
Bref dans le livre il y avait une scène qui avait marqué mon ami mais qui n'apparaissait pas dans le film, cet ami le regrettait beaucoup, mais moi c'est une autre scène du livre qui n'apparaissait pas dans le film et je ne comprenais pas comment le réalisateur avait pu faire l'impasse sur cette scène, qui, pour ma part, m'avait marquée..Comme quoi...
c'est peut être là le problème d'un film, c'est son côté réducteur..
..Malgré tout Pour beaucoup ce prof serait un prof modèle...
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Pour la thèse du film, Nickie, je suis de ton avis : on pourrait dire, à contrario, que ça démontrait comment les jeunes étaient manipulables.
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