Aria
avatar 09/07/2012 @ 00:40:20
Les deux critiques ont fait un rapprochement entre Alison Lurie, romancière américaine qui a écrit "Liaisons étrangères" (entre autres...) et David Lodge.

Je crois que le seul point de rapprochement est qu'il s'agit de deux romanciers qui connaissent bien le monde universitaire et en font des satires excellentes.

Si ce rapprochement permet à davantage de lecteurs de lire Alison Lurie, tant mieux !
Mais ces deux romanciers ont des styles très différents et des façons de raconter très dissemblables.

Et Alison Lurie est souvent plus fine que Lodge, elle écrit des romans très "féminins", parfois un peu cruels.

Si vous n'avez rien lu d'elle, allez vers ses premiers romans qui étaient meilleurs que les plus récents, opinion toute personnelle !

Eva

avatar 09/07/2012 @ 12:29:28
Tu parles desquels 1ers romans ?

Libris québécis
avatar 09/07/2012 @ 14:08:46
Bien d'accord avec Aria. Je ne lis pas seulement des romans québécois.

Pour répondre à Eva, je lui conseille de consulter
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alison_Lurie

Aria
avatar 09/07/2012 @ 15:25:03
Bonjour Libris !

Je suis sur CL depuis 2005 et j'avais bien regretté que tu disparaisses.
J'ai lu plein de critiques que tu as faites qui portaient sur des tas d'auteurs non québécois. :)

Eva, wiki donne en effet la liste des romans d'Alison Lurie par ordre chronologique, donc tu as la réponse !

Dirlandaise

avatar 09/07/2012 @ 16:54:59
Tiens Libris ! J'interviens sur ce forum bien que je n'aie que faire d'Alison Lurie. J'aime bien David Lodge par contre. Chaque fois que j'ai voulu discuter avec toi sur le forum, des fâcheux et fâcheuses sont venus gâcher mon fil alors je prends ma petite revanche, douce, toute douce cependant. Et je ne me priverai pas lalalalalère... ;-)

Dirlandaise

avatar 09/07/2012 @ 17:09:22
Mais que les personnes concernées se rassurent, je n'en prendrai pas l'habitude mais juste pour une fois, ce n'est que justice et cela fait du bien...

Ceci écrit, ta critique est fort belle Libris. ;-)

Eva

avatar 09/07/2012 @ 17:47:14
Moi j'adore LODGE !!!!!!! :))))))))))

Dirlandaise

avatar 09/07/2012 @ 19:00:58
Moi j'adore LODGE !!!!!!! :))))))))))


Oui moi aussi je l'aime bien. Il possède un humour irrésistible. Je crois n'avoir lu que deux livres de lui cependant c'est un auteur que j'apprécie.

Libris québécis
avatar 10/07/2012 @ 00:23:36
Merci Dirlandaise. J'imagine qu'il s'agit de Coma de François Gilbert. J'aurais dû écrire que ce roman décrit en fait une quête amoureuse. Le héros trouvera-t-il l'âme soeur ? Si tu veux le savoir, il te faudra une heure et demie d'attente avant de parcourir ce « texticule » de 120 pages. C'est fort original et fort bien dans sa simplicité scripturale.

À la voyure !

Libris québécis
avatar 10/07/2012 @ 00:32:59
À la revoyure. J'oublie mon jwal.

Dirlandaise

avatar 10/07/2012 @ 02:14:19
Ah Libris, je suis contente de pouvoir discuter un peu avec toi. Bien sûr que je vais le lire ce livre d'autant plus que l'auteur est sympathique, grand voyageur et amateur de littérature japonaise. Bref, il a tout pour me plaire et il anime des ateliers d'intégration aux nouveaux immigrants en plus. Il me semble un jeune homme fort intelligent et il me tarde de le découvrir à travers sa prose.

Pour la critique, je faisais référence à celle sur le livre dont il est question sur ce fil mais j'aime toutes tes critiques Libris. Tu écris tellement bien, c'est toujours très agréable de te lire.

Au fait, il faudrait corriger le nom de l'auteur de "Coma". Il s'agit de Gilbert et non Gibert et remettre le nom et le prénom dans le bon ordre. Merci aux correcteurs de se pencher sur cette petite erreur irritante.

Aria
avatar 10/07/2012 @ 04:03:50
Dirlandaise, tu es une emmerderesse.

C'est joli, non ?

Aria
avatar 10/07/2012 @ 04:05:36
À la revoyure. J'oublie mon jwal.

Libris, "à la revoyure" se dit aussi en France. J'ignorais que ce fût aussi considéré comme du jwal.

Dirlandaise

avatar 10/07/2012 @ 15:30:14
Ayant effectué quelques recherches sur François Gilbert, j'ai été étonnée des bonnes critiques que son livre suscite.

"François Gilbert signe avec Coma un roman d’une grande lucidité, au sein duquel les thèmes de l’amour, de l’identité, de l’Autre, du suicide et de la mort revêtent une dimension quasiment métaphysique. Son style d’écriture, qui alterne laconisme et dépouillement, fait preuve d’une grande maturité et rappelle à certains égards celui des écrivains Yukio Mishima, Yoko Ogawa et Ying Chen. Sa poésie, très visuelle et imagée, plonge le lecteur dans un décor où sensualité et mystère renvoient à l’esthétique léchée et symbolique du réalisateur chinois Wong Kar-wai, particulièrement dans les inoubliables In the mood for love et 2046. Roman d’une délicate beauté et d’un exotisme rafraîchissant, Coma est un chef-d’œuvre de la littérature québécoise à lire séance tenante." Éric Dumais

http://labibleurbaine.com/wp/?p=2860

Le comparer à Mishima et parler de chef-d'oeuvre de la littérature québécoise, cela donne l'envie de le lire.

Que penses-tu de la comparaison avec Mishima Libris ? N'est-ce pas un tantinet exagéré ?

Libris québécis
avatar 10/07/2012 @ 15:57:23
Éric Dumais est emporté par son admiration. Crier au chef-d'oeuvre tient de la cécité des admirateurs excessifs.

Il le rapproche de Mishima à cause de l'homosexualité du héros de Coma. On est loin du talent de Mishima, d'Ogawa et de Chen.

Pas assez de temps pour tenter une analyse pour chacun. Pour Chen que je connais davantage, son oeuvre s'attache à un passé qu'elle ne voudrait pas perdre. On est loin de François Gilbert. Son roman ne s'élève que de quelques crans au-dessus de la littérature populaire. Il s'agit tout simplement d'un homme en quête de son orientation sexuelle. Le plus intéressant de l'oeuvre, c'est qu'il réalise ce que c'est que de rejeter l'autre ou plutôt le mal que l'on fait quand on n'aime pas véritablement. Cet aspect peut échapper facilement à notre attention.

Je me suis retenu pour ne pas écrire un billet d'une longueur qui fait fuir ceux qui nous lisent.

Comme disait mon père : « Tu me forces à penser, fille. Je vais devenir pansu. »

Dirlandaise

avatar 10/07/2012 @ 16:13:20
Éric Dumais est emporté par son admiration. Crier au chef-d'oeuvre tient de la cécité des admirateurs excessifs.



C'est un peu l'impression que j'ai eu en lisant l'article de monsieur Dumais.

J'ai réservé le livre à ma biblio. Il n'est pas très en demande car seulement deux personnes sont avant moi sur la liste d'attente. J'ai très hâte de le lire.

Je me suis retenu pour ne pas écrire un billet d'une longueur qui fait fuir ceux qui nous lisent.


Mais moi tu ne me feras jamais fuir Libris. ;-)

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