Charline rencontre Fabcaro dès son premier jour de festival à Angoulême…

Quelle première journée de festival !Pour entrer en matière, j’ai fait la connaissance de Fabcaro ! Fabcaro est l’auteur de la bande dessinée Et si l’amour c’était aimer et bien d’autres encore. Il vient au Festival d’Angoulême depuis 15 ans maintenant et a toujours autant la pèche !

Comment vous expliquer la satisfaction que j’ai ressentie en l’interviewant ? Peut-être en parlant d’abord de ses BD. Je ne connaissais pas du tout il y a encore trois semaines, mais à peine la première page de Et si l’amour c’était aimer lue, j’étais déjà pliée de rire. Fabcaro c’est de l’humour, beaucoup d’humour. Chaque BD a son propre graphisme et est adapté à l’humour mis en avant. Humour noir, burlesque, absurde ou cynique, Fabcaro les manie tel un maestro ce qui déclenche chez le lecteur des rires incontrôlables. Pour faire simple, rien de mieux qu’une BD de Fabcaro pour dissiper la déprime !Alors face à lui, j’ai tout donné ! Je n’avais pas de questions particulières à lui poser mais j’ai rodé autour du stand 6 pieds sous terre (qui édite ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ et Et si l’amour c’était aimer entre autres) et j’ai attentivement écouté les commentaires de chacun. «  Il est en train de parler au scénariste du film ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ», « Il partage ses doutes sur le dessin et la bande dessinée sous le trait de l’humour», « Son carnet au Pérou n’est pas un carnet de voyage, il n’est jamais allé au Pérou »…

Ok, maintenant j’avais de la matière. Les questions s’enchaînent sans difficulté, une bonne ambiance s’est installée et je peux dire que cette fois-ci je n’apparais pas aussi antipathique qu’à mon habitude. Bref de gros progrès en plus d’une très belle rencontre. Un élément, cependant, m’a fortement attristé : il ne sait pas dessiner de la macédoine !Bon, c’est avec un poireau près de moi que je m’endors sereinement pour être d’attaque demain !

N-B : pour ceux qui ne comprennent pas les allusions au poireau ou à la macédoine, une seule solution, vous lancer dans la lecture incroyable des œuvres de Fabcaro !

P-S : J’ai été obligé de prendre la photo de Fabcaro sur Internet, j’ai oublié de le prendre en train de sourire…

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